L1 : J14 – Le contrôle lorientais
Auteurs de deux buts chacun, Hoarau et Gignac rejoignent Benzema en tête du classement des buteurs (8 buts). Un trio français dans lequel Savidan n'est toujours pas foutu de s'intégrer, lui qui n'a marqué qu'un but à Nancy (1-1). Homme de la soirée ? Eden Hazard, 17 ans, 2e but de la saison en L1 et une minerve offerte à Cédric Varrault. Et puis il y a eu Marseille – Lorient...
Le Havre – PSG : 1-3
Après avoir réussi son premier clasico fin octobre, il n’a pas tremblé à l’occasion de son premier come-back dans le 7-6. Guillaume Hoarau continue son bonhomme de chemin et inflige au HAC sa cinquième défaite de la saison à Deschaseaux. Derrière le doublé de Hoarau (une tête 18e, un péno 90e +1) se cache un 3e but parisien, œuvre de Ludo Giuly (frappe lucarne opposée 33e). La réduction du score d’Amadou Alassane (1-2, 48e) n’est pas si anecdotique puisqu’elle met en lumière un problème récurrent dans les rangs parisiens : Ceara s’accroupit sur chaque coup de pied arrêté défensif.
Marseille – Lorient : 2-3
Toute la soirée, le trophée de MVP du match s’est baladé de main en main, de drapeau en sifflet… D’abord, il y a eu Ziani, buteur contre son ancien club en profitant d’une action assez dingue de l’OM initiée par Valbuena (1-0, 9e). Niang, dans les bons coups foireux, se fait sécher à 23 mètres de la cage de Cappone. Penalty (!!) transformé par le Lion de la Téranga (2-0, 61e sp).
Deux buts d’avance, un quart d’heure à tenir, le défi était trop tentant. L’OM se fait trouer trois fois, la faute à une défense lourde, lente, endormie, transparente, pas concentrée et mal alignée. Amalfitano (2-1, 76e), Abriel (2-2, 84e) et Gameiro (2-3, 87e) arrachent un succès improbable.
Bon, et puis il y a eu Corinne Lagrange, gênée tout le match par une frange qui l’a contrainte à lever son drapeau un peu n’importe quand, un peu n’importe comment. Sans parler de Tony Chapron avec sa voix de victime qui tremblait à la fin du match…
Lille – Saint-Étienne : 3-0
Huit matches sans défaite, un accroc à Paris et revoilà les Dogues sur le devant de la scène.
Marre des stratégies, Rudi Garcia a confié les clés de son jeu au fruit du Hazard. Et il a bien eu raison.
25e minute : Eden Hazard au micro. Double passement de jambes, aveuglement, entorse des cervicales pour Varrault. Consolation pour le latéral stéphanois, il ne sera pas le seul à subir l’insolence de l’agitateur belge. Les deux autres pions sont inscrits par Obraniak (34e) et Vittek (70e), les deux profitant d’un service de Bastos.
Alain Perrin va vite devoir bâillonner son rictus facial et se mettre au boulot.
Nancy – Caen : 1-1
Steve Savidan n’est pas du genre à trembler quand les projecteurs sont tournés vers lui. Au moment où il a présenté son carré-bien-court-dégagé-derrière-les-oreilles devant Bracigliano, Savigoal n’a pas oublié son devoir : marquer (0-1, 52e). Peu importe si le maillot est turquoise et pas joli-joli, l’ancien Valenciennois répond à ceux qui pensaient que l’appel de Domenech était une blague.Moins tendance, son coéquipier Boucausaud égalise sobrement de la tête (csc 1-1, 72e).
Toulouse – Grenoble : 2-0
André-Pierre Gignac n’en demandait pas tant.
2e minute : frappe anodine de Mathieu. Wimbée repousse le ballon du biceps dans les pieds de Gignac (1-0). L’homme au prénom de patineur québécois récidive à la 18e, profite de la lenteur de Vitakic pour gagner son duel avec Wimbée d’un lob malin (2-0).
Auxerre – Sochaux : 1-0
Et si c’était ça qui manquait à Auxerre depuis quelques années : un Kevin de 23 ans, qui court vite et qui donne un bon coup de pied au derche de cette maison AJA qui ressemble de plus en plus à un gros meuble encombrant. A défaut de retrouver le chemin des filets, Niculae livre un ballon parfait pour Lejeune, qui se charge de marquer l’unique but du match (1-0, 31e) face à une équipe sochalienne qui reste scotchée dans les profondeurs du classement (19e).
Le Mans – Valenciennes : 1-0
448 sans marquer. Si c’est pas assez parlant, ça. La L2 ? Valenciennes y va tout droit. Les gens du Nord peuvent être fiers de Savigoal, un peu moins de leurs dirigeants, qui ont laissé partir leur buteur fou.
Sinon, le but manceau a été inscrit par Coutadeur, corner direct, merci Grondin.
Matthieu Pécot
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