L1 – 36e journée : présentation
J-3. Neuf points à caler sur les tablettes afin d'en savoir plus sur ses futures pérégrinations. Old Trafford, Mestalla ou Furiani. Un final aussi haletant qu'Usual Suspects, la saison trois de Beverly Hills et la carrière des Beach Boys réunis. Qu'on se le dise, le foot, c'est ici que ça se passe. De Caen à Bordeaux, en passant par Lorient et Monac', trois jours après la 35e, les joueurs rechaussent les crampons, corps oxydés, esprits vannés, compagnes irritées. Let's get ready to rumble !
Samedi
19h
Grenoble – Nancy
Le 13e se déplace chez le 12e. Le maintien des deux clubs est quasi dans la gibecière. Les Nancéens restent sur sept matches sans défaite en terre Grenobloise. Après 17 rencontres au stade des Alpes, les Isérois ont inscrit pas moins de neuf buts. Et il faut bien avouer que les défenses de L1, c’est autre chose que les Pique, Pepe et autres Metzelder. Le match de gala du week-end.
Caen – Sochaux
Les Caennais, premiers relégables, reçoivent des Sochaliens qui comptent deux points et deux places supplémentaires. Ce n’est pas comme si les Normands se déplaçaient ensuite à Lyon avant de recevoir Bordeaux. Pendant ce temps-là, les Doubistes besogneront Nantes et Grenoble. Sochaux must go on. La relégation aura comme des effluves de Ouest Coast.
Saint-Étienne – Toulouse
Bugnes Stéphanoises contre Poularde à la Toulousaine. Les Verts viennent de la mettre au Havrais, mais restent à portée de défaite de la L2. Après trois matchEs nuls, les Toulousains réalisent que la Champions a d’autres prétendants et que la C3 est surtout synonyme de Roumanie, Turquie et Ukraine. Les soirées européennes, confortables, dans un bar du Capitole, ça se tente.
Lorient – Le Havre
Ça y est, c’est officiel, les Havrais vont pouvoir pieuter tranquilles avant de participer au seul et unique véritable championnat français. Celui de L2. Des enceintes moins saturées, une ambiance plus conviviale, des interviews moins perpétuelles. Que du bonheur. Les Merlus sont bons dixièmes et comptent bien truster la place jusqu’au terme de la saison. “Si t’es pas numéro 10 … t’es la banane du siècle”.
Bordeaux – Le Mans
Les hommes au scapulaire sont juste invaincus à domicile cette saison. Depuis la Saint Valentin et la réception de Grenoble, il y a trois mois, les Girondins se sont constamment attribué les trois points à Chaban. Les Manceaux ont quant à eux perdu leurs trois derniers matches. Et pendant ce temps là à Gerland ?
Monaco – Valenciennes
2400 bornes aller-retour pour ce match amical. Évidemment l’ambition d’attraper la 13e place et les fameuses ambiances de Louis II devraient stimuler plus d’un Nordiste à enfourcher son estafette. Après tout, Monaco n’est qu’à 50 km de Cannes, d’Asia Agento et d’Aishwara Raï.
21h
PSG – Auxerre
A l’aller, les hommes de feu Le Guen s’étaient imposés, comme lors des quatre derniers affrontements entre les deux équipes en vérité. L’AJA a cependant remporté ses quatre derniers matches de L1. Hoarau n’en sera pas. Kezman, la future vraie star du PSG 2009-2010 version Kombouaré, devrait confirmer son incommensurable potentiel dans un Parc qui n’en peut plus de répudier son béguin pour le Serbe.
Dimanche
17h
Lille – Nice
L’occasion est donnée aux Dogues de réintégrer la zone Euro. Les Azuréens avaient mis une disquette au Lille Olympique Sporting Club, le 14 décembre dernier (0-1). Les Niçois s’en foutent aujourd’hui un peu plus, les Lillois un peu moins. Les 18 000 spectateurs présents à Villeneuve d’Ascq se sont dotés de longue-vue et de mégaphones. Ah ça, quand il s’agit de s’échapper quelques jours et de voir autre chose que de la briquette rouge, y’a du monde.
Nantes – Rennes
Après avoir légué la CdF, le billet pour le trophée des champys au Québec et la place en UEFA, les Bretons (on parle des Rennais) vont devoir allez choper la leur autrement. Après une saison dans l’élite, les Nantais regrettent déjà Angers, Dijon ou encore Amiens. “Ah ce qu’on est bien quand on est dans son bain”.
21h
Marseille – Lyon
The place to be. Chacun a son idée ou son envie sur la destinée du match. On va faire, défaire, refaire la partie. L’OM n’a plus perdu depuis 13 journées, l’OL si. L’OM n’a plus gagné de titre depuis 17 ans, l’OL … si. Bref, au diable les stats, l’essentiel côté olympien (on parle des Phocéens) est de glaner un titre sans tentative de corruption apparente et s’il faut pour cela envoyer le PSG en C1… tant mieux. Pour excréter la pression ambiante du championnat français, un Ceara versus Kaka, ça ne peut pas faire de mal.
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