- Premier League
- 5e journée
- Manchester City/Arsenal (1-1)
Koscielny arrache un point
Choc de la 5e journée de Premier League, ce Manchester City – Arsenal a tenu toutes ses promesses du point de vue de l’intensité. Dominateurs fébriles, les Gunners ont finalement arraché un nul dans les derniers instants (1-1).
Manchester City/Arsenal : 1-1Buts : Lescott pour City. Koscielny pour Arsenal
C’est un bien joli match, qu’ont proposé cet après-midi City et Arsenal. On ne parle en aucun cas d’un festival offensif, mais d’agressivité, d’engagement. Un vrai match de Premier League, où les Gunners ont longtemps dominé, puis déjoué, avant de revenir au score en toute fin de match (1-1). Du coup, personne ne recolle en tête de classement.
Domination stérile des Gunners
Les hommes d’Arsène Wenger dominent le début de match. En possession et en qualité de jeu. Là où les Gunners imposent leur rythme et tricotent, les Skyblues galèrent à la construction et multiplient les pertes de balle. Malgré ce constat, la première occasion est à mettre au crédit des locaux : Agüero est ainsi le premier à solliciter le gardien d’une frappe croisée (13e). À partir de là, les débats s’équilibrent. Il ne manque, pour ainsi dire, que de la précision dans le dernier geste, notamment du côté d’Arsenal – Gervinho qui pousse trop loin son ballon, Podolski qui balance une frappe dans les tribunes en bonne position… – pour que ce match change de dimension. Il faut attendre la fin de première période pour frémir, et ce, grâce au défenseur mancunien Lescott. Sur un corner de Silva, le central anglais vient claquer une tête au second poteau, alors que Mannone est parti à la pêche (1-0, 39e). Sacré coup dur pour les Gunners qui, malgré leur maîtrise dans le jeu, regagnent les vestiaires en étant menés au score. Mais ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, après tout.
Koscielny sauve les siens
Le moral des Londoniens est atteint à la reprise. Arsenal perd beaucoup plus de ballons dans l’entrejeu. Si le niveau d’engagement n’a pas baissé, les erreurs techniques se multiplient. De chaque côté, les individualités susceptibles de faire la différence demeurent discrètes : Podolski et Džeko sont invisibles, Gervinho et Agüero tout autant. On savoure donc l’entrée de Tévez à l’heure de jeu, comme une manière de mettre un peu de piment dans le jeu. Que dalle. La faute à la Ligue des champions peut-être, les deux équipes accusent le coup en fin de match. Dans un élan de désespoir, Arsenal se jette à l’attaque et assiège durant les vingt dernières minutes les cages de Joe Hart. Ça tarde à payer… Jusqu’à ce que le frenchy Laurent Koscielny hérite par chance d’un ballon qui traîne dans la surface, pour placer une frappe dans la lucarne (1-1, 82e). Les Citizens, jusque-là tranquilles, doivent de nouveau cravacher. Par deux fois, on les croit proches de la victoire. Sur la même action, Kompany enchaîne un combo amorti poitrine-retourné et Mannone détourne sur Agüero, dont la frappe rase le montant. Un match nul (1-1) globalement logique au regard de la première période des Gunners. Les hommes de Mancini peuvent seulement se satisfaire de leur série d’invincibilité à l’Etihad (série de 32 rencontres en cours). Parce qu’au final, ce petit point ne permet ni à Arsenal ni à City de se rapprocher du podium…
Par Alexandre Pauwels