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Konoplyanka, un cadeau d’adieu avant le grand saut ?

Par Nicolas Jucha
Konoplyanka, un cadeau d’adieu avant le grand saut ?

Contre Dnipro, le FC Séville devra craindre la rigueur collective du club ukrainien, vraie surprise de la compétition. Et au sein de cette équipe soudée, elle devra craindre encore plus Yehven Konoplyanka, son plus grand talent individuel, celui qui crée les étincelles. Un international en puissance en fin de contrat qui quittera son club de toujours en fin de saison.

Demi-finale de Ligue Europa entre Dnipro Dniepropetovsk et Naples, peu avant l’heure de jeu. Alors que les Ukrainiens tiennent leur qualification grâce au fragile avantage du but marqué à l’extérieur, le numéro 10 local décide de percuter sur son flanc gauche avant de griller Maggio, puis déposer le ballon du droit sur la tête de Seleznov. Parti à la chasse aux papillons, Andújar laisse rentrer le ballon au fond, les Italiens ne reviendront pas. Une fois de plus, c’est Yehven Konoplyanka, le joyau de Dnipro, qui a débloqué le match et ainsi valorisé tous les efforts collectifs de son équipe. Ce Konoplyanka permet à Dnipro d’écrire la plus belle page de son histoire, lui qui a débarqué au club en 2007 à 16 ans et y a fait toutes ses classes.

International ukrainien en puissance

Milieu offensif capable de jouer des deux pieds, Konoplyanka affectionne le côté gauche, les dribbles et les longues chevauchées balle au pied. Depuis ses débuts en première division ukrainienne, il a disputé près de 200 matchs officiels pour Dnipro et goûté à toutes les sélections nationales ukrainiennes depuis les U17. Avec notamment une victoire à l’Euro U19 2009, mais aussi une participation active à l’Euro 2012 : trois titularisations et une passe décisive pour Andreyi Shevchenko lors de la victoire de l’Ukraine sur la Suède (2-1). En 40 sélections, celui qui est ceinture noire de karaté et dont le patronyme signifie « Linotte mélodieuse » a donc connu le meilleur, mais aussi le pire, avec l’élimination en barrages du Mondial 2014 face à la France.

À bientôt 26 ans, le milieu offensif est à sa manière une énigme : joueur ukrainien de l’année en 2010, 2012 et 2013, meilleur joueur du championnat en 2013 et même membre de l’équipe type de la Ligue Europa 2012, il n’a jamais quitté Dnipro malgré les convoitises des plus grands clubs d’Ukraine et de quelques pointures occidentales. En 2011, c’est le Dinamo Kiev qui avait mis 14 millions d’euros sur la table, pour se voir refouler sans autre forme de procès, quand en 2014, Liverpool a été recalé malgré une offre de près de 20 millions.

Le jouet favori du milliardaire Ihor Kolomoïsky

Dans certains cas, comme cet hiver face à une offre de l’AS Roma, c’est le joueur qui refusait de bouger. Dans d’autres, notamment le transfert avorté à Anfield, c’est du côté de l’intransigeance du propriétaire de Dnipro, l’oligarche israélo-chyprio-ukrainien, Ihor Kolomoïsky, qu’il faut se tourner. Il y a un an, il avait ainsi fait capoter l’affaire avec les Reds, alors que ceux-ci étaient prêts à payer la clause libératoire, que le joueur était ok pour partir en Premier League et avait passé une visite médicale. Sa technique ? Refuser de signer les documents dans les temps, et ainsi anéantir la transaction de facto.

Il faut dire qu’on ne lâche pas si facilement son meilleur joueur quand on fait partie des cinq plus grandes fortunes d’Ukraine, avec un patrimoine estimé entre 3 et 6 milliards de dollars. Mais pour Kolomoïsky, la parenthèse enchantée va bientôt se terminer, peut-être de la meilleure des manières avec une victoire en Ligue Europa : son virtuose arrive en fin de contrat en juin et il n’y aura donc plus besoin de la signature du businessman et politicien de confession juive (il a fondé et préside le Parlement juif européen). Libre de son choix, Konoplyanka devrait opter pour un club de Premier League, l’Angleterre étant la destination dont il rêve depuis tout gosse. Le site anglais Metro croit savoir que celui qui avait un temps été annoncé sur les tablettes du PSG serait sur le point de valider son engagement avec Tottenham, après la finale de Ligue Europa contre le FC Séville. Mais d’autres bruits font état d’une lutte encore en cours avec Liverpool pour arracher sa signature. Stoke City se serait déjà cassé les dents sur les exigences du joueur : plus de 4 millions de primes à la signature et un salaire mensuel de 500 000 euros. À ce tarif-là, le petit oiseau serait bien avisé de remporter la Coupe d’Europe avant de prendre son envol.

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