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Juve-Lazio : comme on se retrouve !

Par Morgan Henry
Juve-Lazio : comme on se retrouve !

La saison italienne démarre comme la précédente s'était terminée. Ou presque. Deux mois et demi après leur confrontation en finale de Coupe d'Italie, Laziali et Juventini se retrouvent, à Shanghai cette fois, pour se disputer la Supercoupe. Sauf qu'en deux mois et demi, beaucoup de choses ont changé pour le champion italien. À commencer par son effectif, largement rajeuni. Et si l'heure de la revanche avait (enfin) sonné pour les Romains ?

20 mai 2015, Stade Olympique de Rome. Pour la troisième fois de la saison, la Juventus de Max Allegri, déjà championne, s’apprête à défier l’aigle laziale qu’elle a déjà plumé deux fois cette année. Six mois après avoir fait voler en éclats une Lazio impuissante en championnat (0-3), Allegri et ses hommes retrouvent la piste d’athlétisme de l’Olimpico pour ce qui constitue la première finale turinoise de TIM Cup depuis celle de 2012 perdue face au Napoli. Revigorée par un hiver triomphant et l’explosion d’un certain Felipe Anderson, la Lazio rêve de remettre le couvert deux ans après s’être offert le scalpe de l’ennemi juré. Mais après 97 minutes de lutte intestine, l’aigle desserre les griffes et se fait surprendre par Alessandro Matri (!) qui offre sa dixième Coupe d’Italie à la Vieille Dame. Dix-sept jours plus tard, la Juve manquera de le triplé championnat/coupe/Ligue des champions qui l’aurait fait rentrer dans l’histoire. Un beau chapitre se referme et un autre débute, ce samedi, dans la mégapole chinoise. Sans Pirlo, sans Tévez, sans Vidal, ni même Matri pour jouer les trouble-fête.

Il faut que jeunesse se passe

Ce jeudi, en conférence de presse, le grand Buffon a tenu à revenir sur la saison délicate qui attend le groupe bianconero. « Nous avons changé l’ossature de l’équipe, en la renouvelant et en la rajeunissant. Nous avons recruté des joueurs de grande qualité cet été, ils sont promis à un grand avenir. Ce n’est pas une excuse mais la saison pourrait être plus difficile. D’un point de vue technique, ça ne change pas grand-chose mais il faudra un peu de temps pour que la sauce prenne. » Plus difficile, le mot est faible. En perdant trois de ses piliers (Vidal, Tévez, Pirlo), l’édifice turinois s’est considérablement fragilisé. Et même si Marotta et Paratici ont, comme d’habitude, effectué un sérieux travail de fond en recrutant dès le mois de juin Khedira, Dybala, Zaza et Mandžukić, quelque chose s’est brisé au sein même du vestiaire – comme l’a justement sous-entendu Gigi devant les journalistes. Si la Juve reste favorite en Italie, l’écart de niveau avec ses concurrents pourrait sérieusement diminuer par rapport aux années passées. Une hypothèse qui peut se vérifier dès ce soir face à une formation laziale qui, elle, demeure pratiquement inchangée (à l’exception des deux capitaines Mauri et Ledesma partis début juillet).

Du temps, c’est incontestablement ce dont auront besoin Max Allegri et ses drôles de zèbres pour apprendre à se connaître. Les trois matchs amicaux face à Dortmund (défaite 2-0), Gdańsk (victoire 2-1) et Marseille (défaite 2-0) ont prouvé que la route vers le top niveau était encore longue. Avec le forfait de Morata (blessé pour un mois), Allegri n’aura d’autre solution que d’aligner un duo d’attaque 100% new look face à la Lazio de Pioli qui, elle, devrait faire confiance à son trio Klose/Candreva/Felipe Anderson. Autant dire qu’en terme de certitudes, la Vieille Dame a connu mieux.

Allô maman bobo !

Si la question de l’équipe type pose problème (Où positionner Dybala ? Qui pour remplacer Vidal ? Comment faire cohabiter Mandžukić, Morata et Dybala ?), celle de l’état de santé du groupe inquiète. Comme l’été dernier, l’infirmerie du club turinois affiche complète à deux semaines de la reprise. Outre les absences de Chiellini, Khedira et la relative fragilité de Barzagli, la Juve vient de perdre Álvaro Morata jusque début septembre. Blessé mardi à l’entraînement, l’unique buteur juventino de la dernière finale de C1 va louper une partie de la préparation et ne devrait retrouver son niveau optimal que pour les premières échéances européennes. À croire que dans le Piémont, les étés se suivent et se ressemblent.

Toutefois, comme le dit l’adage, inutile de crier avant d’avoir mal. Si les premières sorties de la Vieille Dame laissaient entrevoir les stigmates d’une préparation titanesque et un manque certain d’automatismes, rien ne presse côté bianconero. Rappelons qu’il y a un an, à cette même période, tout le monde (tifosi compris) tirait à boulets rouges sur celui qui devint quelques mois plus tard vice-champion d’Europe derrière l’un des plus grands Barça de l’histoire. Sans oublier qu’avant de devenir le rouleau compresseur que l’on connaît, la Juve d’Allegri a mis plusieurs mois avant de développer un football digne de ce nom. Au vrai, Shanghai n’est qu’un point de chute au milieu de l’été agité des Turinois. Même si, en face, il y a toujours cet aigle qui, après s’être fait maîtriser trois fois sur trois la saison dernière, aimerait bien venir planter son bec dans le dos du zèbre.

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Tiens, revoilà FloTov !
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Par Morgan Henry

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