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Jesús Navas envoie l’Espagne en finale

Par Thomas Porlon
Jesús Navas envoie l’Espagne en finale

Il aura fallu 120 minutes et une séance de tirs au but tendue et interminable à l'Espagne pour venir à bout de l'Italie et rejoindre ainsi le Brésil en finale de cette Coupe des confédérations. Méconnaissable, la Roja avait pourtant été bousculée par une Squadra Azzurra solide et unie, qui se souviendra de ses occasions ratées.

Espagne-Italie : 0-0 (7 tab à 6)

1er juillet 2012, soit presque un an jour pour jour. L’Espagne atomise l’Italie (4-0) et rafle un deuxième Euro consécutif à Kiev. Douze mois plus tard, à une dizaine de milliers de kilomètres de l’Ukraine, la revanche n’a cette fois-ci pas tourné à la démonstration. Elle aurait pu pourtant, mais dans le sens inverse, tant les occasions de la Squadra Azzurra ont été nombreuses en première période. Sans rythme, sans inspiration (seulement deux tirs en première période !), les Espagnols ont été muselés par la bande à Pirlo et sa défense à trois. Finalement, c’est aux tirs au but que les deux équipes sont parvenues à se départager. Face aux meilleurs gardiens du monde, les pieds n’ont pas tremblé. Enfin si, celui de Bonucci qui, sous la pression, s’envole dans les airs et désintègre les espoirs italiens.

Super Maggio

Cesare Prandelli avait prévenu. Face aux champions du monde et d’Europe en titre, il allait devoir innover tactiquement. Sans Ignazio Abate, sans Mario Balotelli, blessé à une cuisse et rentré au pays, mais avec Andrea Pirlo de retour de suspension, la Squadra Azzurra se présente dans un 3-4-2-1. Soutenu par Candreva et Giaccherini, Alberto Gilardino remplace logiquement Super Mario devant. Un choix offensif osé mais assumé. Car si la possession de balle est espagnole, les premières occasions, elles, sont transalpines. Par trois fois, sur trois têtes, Maggio, De Rossi et Marchisio sont proches de l’ouverture du score. Bien en bloc et décomplexés, les Italiens, emmenés par Maggio et Candreva, profitent des nombreuses montées de Jordi Alba pour débouler dans le dos du latéral gauche barcelonais dès que possible. Patiente mais gênée par la pression italienne, la Roja est surtout peu inspirée et s’entête à passer dans l’axe. Une timide alerte de Pedro en tout début de rencontre et un festival de Fernando Torres qui enrhume Barzagli, mais croise trop sa frappe après la demi-heure de jeu, c’est tout ce que l’on a à se mettre sous le dent côté ibérique. Encore un coup de la crise, sûrement. Heureusement, San Iker est là. Le portier madrilène détourne une nouvelle tête de Maggio à bout portant, bien servi par Giaccherini, et permet aux siens de rentrer sains et saufs à la pause (0-0).

L’Espagne se réveille enfin

Au retour des vestiaires, les deux coachs changent leurs plans. Exit Barzagli et Silva, bonjour Montolivo et Jesús Navas. Le néo-Citizen ne perd d’ailleurs pas de temps pour se mettre en évidence avec une accélération puis une frappe captée par Buffon. Malgré tout, l’intensité baisse et le match se transforme en bataille tactique. Seul Iniesta parvient pour la première fois du match à prendre l’espace, sans succès. Moins explosive, la Squadra Azzurra tente de s’en remettre à la patte de son maestro Andrea Pirlo, là aussi sans succès. La Roja, méconnaissable, abandonne le ballon à son adversaire et subit les « olé » descendus des travées. Alors que les secondes défilent comme les erreurs techniques, Piqué a la balle de match au bout du pied, mais après 80 mètres de course, sa frappe s’envole dans le ciel de Fortaleza. Les deux équipes se départageront en prolongation. Les massages et les recadrages tactiques à peine terminés, Giaccherini trouve le poteau de Casillas après une déviation de Giovinco tout juste entré en jeu. Dans la foulée, Piqué et Ramos se retrouvent dans la surface, mais ne cadrent pas non plus. Plus fraîche, l’Espagne prend alors le dessus et pour la première fois du match, Jordi Alba apporte le danger dans la surface transalpine. Même chose durant la deuxième période. La Roja pousse, l’Italie souffre. Impuissant sur une superbe frappe de Xavi sur son poteau, Buffon détourne dans la foulée une nouvelle frappe croisée de Jesús Navas, tandis que sur un nouveau centre du désormais ex-Sévillan, Javi Martínez se permet de rater sa Madjer à quelques mètres du but.

Bonucci craque, pas Jesús Navas

Finalement, tout se joue donc aux tirs au but. L’occasion pour Iker Casillas et Gianluigi Buffon de jouer à qui sera le meilleur gardien au monde. Candreva marque les esprits d’entrée avec une panenka plus que couillue, Xavi lui répond. Aquilani et Iniesta ne tremblent pas, De Rossi et Piqué non plus, et ainsi de suite jusqu’à cette frappe de Bonucci qui décolle dans le ciel brésilien. Comme un symbole, Jesús Navas, meilleur Espagnol sur le terrain, envoie la Roja vers une finale qui s’annonce bouillante.

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Par Thomas Porlon

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