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Jean-Michel Lesage : « La région parisienne a besoin d’un deuxième club »

Par Gaspard Manet
6 minutes
Jean-Michel Lesage : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>La région parisienne a besoin d’un deuxième club<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Jean-Michel Lesage a 35 ans, un parcours honorable à son actif, au cours duquel il aura tâté les trois divisions du foot français. Des buts en cascade au Havre, une aventure mitigée à Auxerre, mais une belle carrière tout de même. Aujourd’hui il est de retour à Créteil, son club formateur, avec lequel il est leader de National. De quoi se fixer comme objectif une dernière saison en Ligue 2, pour partir l’esprit tranquille.

Vous êtes actuellement premier du classement, avec 12 victoires et 1 défaite en 13 matchs. Vous comptez 6 points d’avance sur le 2e, l’objectif est clair, c’est la montée ?Oui, oui bien sûr. Après un début de saison pareil, on est obligés de se fixer des objectifs très importants. Donc, ouais, la Ligue 2, c’est notre objectif.

C’était l’objectif que le club avait fixé dès le début de saison ?Oui, c’est vrai que l’année dernière, on avait fait une belle saison, même si on ne s’attendait pas à faire un tel début. On a bien travaillé pendant la préparation, la mayonnaise a pris, et maintenant, tous ensemble, on a envie d’aller très haut.

Avec un tel début, vous devez forcément être attendus, sur les terrains. Cela met-il un peu plus de pression du coup ?Bien sûr qu’on est attendus, car sur 13 matchs, on a raflé 12 victoires, donc c’est vrai qu’on est un peu l’équipe à battre. Mais nous, on a vraiment envie de continuer, donc à chaque match, on se remet en question, même si ce n’est pas toujours facile. On espère continuer comme ça.

Au niveau de la cohésion dans ce groupe, ça se passe comment ?Dans le groupe, on ne ressent pas les écarts d’âge qu’il peut y avoir, on rigole bien, on passe de bons moments tous ensemble. On a un groupe qui gagne des matchs, et on a pris conscience qu’on pouvait faire quelque chose, donc voilà, on ne lâche pas.

Vous pensez que ce sont les bons résultats qui ont amené la cohésion, ou la cohésion qui a amené les bons résultats ?Vous savez, je pense que les résultats jouent beaucoup dans l’esprit de l’équipe, les victoires nous tirent vers le haut. Au niveau des entraînements, on est vraiment sereins, tout le monde a le sourire, donc ouais, ça joue au niveau de l’entente dans le groupe. Et donc, il y a un bon état d’esprit.

En cas de montée, vous allez devenir le seul club parisien en Ligue 2. Il est important pour vous de devenir le 2e club de la capitale ? Ça c’est vrai, cette région parisienne a besoin d’un deuxième club, donc voilà, pourquoi pas Créteil. Même s’il y a un monde d’écart entre nous et le PSG, mais c’est vrai que ça pourrait faire du bien à la région, à la ville, d’avoir un deuxième club qui a de bons résultats, au moins en Ligue 2.

Vous qui avez évolué en Ligue 2 et également en Ligue 1, que pensez-vous du niveau de ce National ?
Ah ben, je trouve que le niveau est relativement élevé, chaque match est très difficile, avec beaucoup de combats, de duels. Et nous, à Créteil, on est bien armés à ce niveau-là, c’est pour ça qu’on s’en sort bien. Là, c’est déjà ma troisième saison à ce niveau, j’ai donc eu l’occasion de rencontrer pas mal de joueurs, et c’est vrai qu’il y en a qui pourraient évoluer au-dessus.

Comment se fait-il que vous soyez revenu ici, à Créteil, 10 ans après en être parti ?Moi je suis originaire d’ici, j’ai commencé ici avant de partir au Havre, ensuite à Auxerre, puis encore au Havre. A la fin de mon contrat là-bas, qui n’a pas été renouvelé, je cherchais un nouveau club, en Ligue 2, mais je n’ai pas eu de possibilités. Donc je suis revenu à Créteil vers la famille, et là j’ai discuté avec l’entraîneur du club et ça s’est fait comme ça.

Donc, c’était vraiment une volonté de votre part de retourner aux sources ?Oui, même si ma volonté principale, c’était de continuer à jouer au football, parce que pour moi, il était hors de question d’arrêter à ce moment-là. Donc voilà, j’ai essayé de continuer l’aventure dans un club. Après c’est vrai que je suis très content de finir, ici, à Créteil.

C’est un peu un moyen de boucler la boucle ?Oui, ben c’est vrai que c’est génial de retourner dans son club formateur. Ici je suis dans ma ville, je connais plein de monde. En plus, cette année, on vit une année extraordinaire, j’espère vraiment qu’à la fin on sera en Ligue 2 pour que les Cristoliens puissent voir de nouvelles équipes dans leur stade.

Petit flash-back sur l’ensemble de votre carrière, des regrets ?Bah pas spécialement, déjà au niveau du Havre, je n’ai pas spécialement de regrets car je m’y sentais super bien, je faisais mes saisons, j’étais bien accepté par les supporters, je me sentais bien dans la ville, dans la région. Voilà, donc non, pas de regrets.

En fait, on pensait plus à votre passage à Auxerre, où vous n’avez pas eu beaucoup l’occasion de jouer ?Je n’en ai pas non plus, car Auxerre, ça reste une belle aventure. Déjà, j’ai eu la chance que le club s’intéresse à moi quand je jouais au Havre, donc j’y suis allé avec grand plaisir. Après, je n’ai pas trop été utilisé, mais bon, ce sont des choix d’entraîneur, donc voilà, c’est comme ça. Même si on espère toujours jouer plus. Après je n’ai pas eu de chance, car j’ai été jugé sur mon premier match, qui se passait à Lyon, donc ce n’est jamais facile. Bon, en plus, derrière, il y a eu l’émergence de Kévin Lejeune, qui était très bon à ce moment-là.

Cela a dû être d’autant plus frustrant que vous sortiez d’une grosse saison avec Le Havre ?Bon, c’est sûr que j’espérais beaucoup plus. Je venais de faire une très belle saison avec Le Havre. Après, au niveau de mon aventure auxerroise dans son ensemble, ça reste une bonne expérience, j’ai rencontré du monde, de nouvelles personnes, donc ça reste bien.

Vous avez maintenant 35 ans, comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?Bah déjà j’ai un contrat qui dure jusqu’à l’année prochaine, donc que le club monte ou pas, je serai encore là. Après, dans l’idéal, j’aimerais bien encore jouer une saison ou deux de plus. Mais bon déjà, vu qu’il me reste un an de contrat, je serai encore là l’année prochaine, après on verra par la suite, si j’ai toujours les jambes et si le club me veut toujours.

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Lucas, Digne de confiance
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