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Jean-Michel Aulas à l’OL, bientôt la fin du règne ?

Par Léo Tourbe
Jean-Michel Aulas à l’OL, bientôt la fin du règne ?

Le week-end dernier, personne n'a retenu le joli succès de l'OL contre Montpellier (5-2) tant l'atmosphère au Groupama Stadium a été délétère. Au milieu de nombreuses déclarations confirmant la fracture entre le public rhodanien et son équipe, Jean-Michel Aulas a pour la première fois émis l'hypothèse d'un départ. Mais est-ce vraiment le bon moment ?

le 01/05/2022 à 20:45
Ligue 1
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En janvier, Jean-Michel Aulas affirmait encore au micro d’Europe 1 qu’il ne partirait « pas sans avoir ramené à Lyon une Coupe d’Europe ». Moins de quatre mois après cette déclaration, et dix jours après avoir été éliminé de la Ligue Europa, le boss de l’OL a pourtant sous-entendu pour la première fois qu’un départ n’était pas à exclure. « On a franchi un cap qui n’est pas acceptable. Si ça devait continuer, je préférerais m’en aller parce que le football n’est pas ça » , confiait-il sur un ton dépité alors que le virage nord du Groupama Stadium venait de sévèrement s’enguirlander avec Karl Toko Ekambi malgré la victoire 5-2 face à Montpellier.

Déléguer, le pari raté

Depuis trois ans, souhaitant s’éloigner un peu et déléguer, le président historique des Rhodaniens a fait confiance à trois hommes. Thierry Sauvage pour le marketing et le business ; Juninho et Vincent Ponsot pour le sportif. Ce duo franco-brésilien n’a jamais fonctionné, et l’ancien de la Seleção a préféré mettre les voiles au début de l’année. Après (quasiment) plus de 20 ans passés en étant seul à la barre du sportif, Aulas a raté son pari, sans doute nécessaire, de la transmission. Son 73e printemps célébré en mars dernier, il a donc dû se remettre à bomber le torse, à montrer la voie, à intervenir dans les médias, bref faire ce qu’il sait faire probablement mieux que quiconque dans le football français. Mais sa sortie après le succès contre les Héraultais n’a rien d’anodin pour quelqu’un qui s’accroche à son club comme à son enfant depuis tant d’années.

Cela peut être du bluff, cette carte n’ayant jamais encore été vraiment invoquée dans le but d’unir tout le monde pour cette fin de saison. « Il est très triste de cette situation. Je le vois très touché et très affecté, sérieusement, par cette situation. Même s’il n’est pas tout seul, c’est le grand décideur. Ce serait très dommage de le voir partir », analysait même Wendie Renard mardi dernier sur RMC. Mais c’est peut-être aussi un aveu de ses réelles envies. Même si Aulas est revenu au premier plan du club, Vincent Ponsot est sans doute le véritable pilote des Gones sur le plan sportif. Et une fois cette grosse crise passée, il ne serait pas étonnant de voir le président actuel retourner dans les coulisses et laisser Ponsot guider le bateau OL. Peut-être que l’homme d’affaires lui-même veut souffler et se déconnecter de l’une des grandes œuvres de sa vie. Avec la tempête que traverse le club en ce moment, il y a de quoi vouloir prendre ses distances.

Si un jour, il me demande de prendre sa succession, ça ne se refuse pas.

L’heure de Parker ?

Un passage de témoin dans un futur proche ne serait pas non plus très surprenant. Outre la potentielle volonté d’Aulas de prendre du recul, les ventes des parts d’IDG et Pathé pourraient lui faciliter la tâche. À eux deux, les vendeurs représentent 49,8% des droits de vote au conseil d’administration de l’OL. Même si les deux parties ont déjà annoncé dans un communiqué qu’elles « privilégieront les parties souhaitant collaborer avec la direction actuelle  », la vente de ces parts importantes représenterait une occasion pour JMA de tirer sa révérence, sans pour autant que ce soit un changement radical « avec la direction actuelle ». Un autre membre du conseil d’administration pourrait être nommé président. Au hasard ? Tony Parker. L’ancien basketteur, président de l’ASVEL et sorte d’élève d’Aulas, est vu depuis un moment comme le successeur désigné du patron.

Celui qui a fait le bonheur des Spurs outre-Atlantique a toutefois calmé le jeu ce vendredi sur BFM Business. « Lui succéder ? Pour l’instant, non. Jean-Michel est président, il compte rester très longtemps », a-t-il tempéré. Même s’il a timidement entrouvert la porte à la possibilité de prendre la suite : « Le remplacer un jour ? On verra. » Le légendaire numéro 9 n’a pas toujours été si introverti sur la question. « Si un jour, il me demande de prendre sa succession, ça ne se refuse pas », avait-il confié à So Foot. En attendant, Jean-Michel Aulas est toujours le chef de l’embarcation lyonnaise, même si celle-ci tangue sérieusement. Comme de nombreux sportifs, c’est dans les moments difficiles qu’il se révèle être le meilleur. Les matchs face à l’OM sont en général des moments propices à ce que le Rhodanien se distingue et montre de quel bois il se chauffe. Comme s’il avait quinze ans de moins et qu’il roulait encore sur le foot français.

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