S’abonner au mag
  • Copa América 2015
  • Quarts de finale
  • Argentine/Colombie

James cherche partenaires d’attaque

Par Léo Ruiz
4 minutes
James cherche partenaires d’attaque

La Colombie était censée faire partie des favoris de cette Copa América. La voilà déjà dos au mur, après une phase de poules ratée. La faute à un rendement individuel très faible en attaque, autour d'un James Rodríguez esseulé.

« Ça a été trois heures terribles » , reconnaît James Rodríguez. Trois heures pendant lesquelles la Colombie, elle la candidate, elle la séduisante équipe de la dernière Coupe du monde brésilienne, devait espérer que le Brésil et le Venezuela ne fassent pas match nul pour pouvoir accéder aux quarts de finale de la Copa América. La courte victoire de la Seleção (2-1) lui a finalement offert son ticket. Le dernier, celui de la petite porte. De la toute petite porte, même. Avec, de l’autre côté, l’Argentine, grande favorite, même si seulement à moitié convaincante jusqu’à présent. Une situation inattendue qui s’explique par le fait que la Colombie et son secteur offensif de classe mondiale n’aient pas été capables de venir à bout des redoutables défenses péruviennes et vénézuéliennes. Bilan : un seul but en trois matchs, contre le Brésil. L’œuvre de Jeison Murillo, défenseur central. De quoi rendre fou le meneur du jeu du Real Madrid, très, très énervé à la fin du 0-0 contre le Pérou. « Je nous voyais éliminés. J’ai dit des choses à chaud. Mais en me calmant, j’ai réalisé qu’on n’avait pas si mal joué. Si José (Pékerman) dit qu’on a bien fait les choses, c’est la vérité, car c’est lui le chef. »

Ballons perdus : 86

Trois tirs cadrés. C’est ce qu’ont offert les Cafeteros contre le Pérou. Face au Venezuela, pareil. Contre le Brésil : un seul, celui du but. On est loin du spectacle et des 2,6 buts par match du Mondial 2014. Pourtant, les hommes sont les mêmes, Falcao en plus. Et si le chef, c’est José, l’homme à la baguette est évidemment le numéro 10 du Real, auteur d’une belle première saison en Espagne, avec 17 buts et 18 passes dé. Problème, depuis le début de la compétition, l’éphémère Monégasque ne trouve pas ses partenaires. Une stat qui fait mal, ses ballons perdus : 86. C’est évidemment beaucoup trop. Un manque de justesse, de précision et de bon choix. Mais aussi de complicité, d’automatismes et de mouvement autour de lui. Capitaine quand Falcao n’est plus sur la pelouse, le jeune homme de Cucuta sent bien que c’est à lui de prendre le contrôle du jeu, d’imposer le rythme, de rompre les lignes défensives adverses. Il l’a fait en fin de match contre le Pérou, avec une occasion franche créée tout seul, une jolie percée plein axe (ponctuée d’un coup franc gâché par Cuadrado) et un caviar pour Jackson Martínez, gâché lui aussi. Voilà ce qui agace le Madrilène, tellement nerveux qu’il a envoyé son coude dans la face d’Advincula : ses partenaires d’attaque sont en toute petite forme.

Tout petit état de forme

La cible principale est logiquement Radamel Falcao. Systématiquement titulaire malgré sa triste saison à Manchester (4 buts, 4 passes), le Tigre est encore sous somnifère. Un tir cadré en 225 minutes de jeu, ce n’est pas vraiment ce qu’on attend du numéro 9 d’une équipe offensive. Au pays, on réclame donc Jackson Martínez, le nouveau joueur de l’Atlético, 34 buts cette saison avec Porto, mais peu utilisé par Pékerman (32 minutes). L’autre joueur en forme, Carlos Bacca, qui pourrait bien remplacer Falcao à MU, est suspendu depuis son embrouille avec Neymar. Reste donc Teo Gutiérrez, le joueur irrégulier de River Plate, aux statistiques elles aussi alarmantes depuis le début de la compétition : 182 minutes, 0 tir cadré, 20 passes ratées, 34 ballons perdus. De loin le plus brouillon du secteur offensif.

Au Mondial brésilien, le meilleur socio de James Rodríguez était sans doute Cuadrado, rapide et déséquilibrant. Mais ses 14 petits matchs et sa virginité à Chelsea depuis janvier dernier semblent avoir entamé sa confiance. À côté de la plaque, il a terminé arrière droit contre le Pérou et aurait dû être expulsé lui aussi. Est-ce donc perdu d’avance ? Non, car collectivement, l’équipe tient la baraque. Mais face à une Argentine qui a bien l’intention de contrôler le ballon, James pourra difficilement faire la différence tout seul. À ses coéquipiers d’élever le niveau, et de lui filer un coup de main.

Adrien Rabiot : le Duc se sort les doigts

Par Léo Ruiz

À lire aussi
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J6
  • Italie-France (1-3)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
13
Revivez Italie-France (1-3)
  • Ligue des Nations
  • J6
  • Italie-France
Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
00
En direct : France-Israël (0-0)
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël
En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Allez-vous lâcher le foot pour vous mettre au rugby ?

Oui
Non
Fin dans Dans 2j

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine