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Jamais sans ma barbe !

Par Gaspard Manet
Jamais sans ma barbe !

La barbe a traversé les âges pour devenir aujourd'hui l'élément indispensable pour être au top de la hype. Les footballeurs n'y échappent évidemment pas.

Que ce soit Jésus, Léonidas, le père Noël ou même la plupart des rois de France, beaucoup de grands hommes ont arboré une barbe. Très longtemps adoptée par les hommes, elle était, ces dernières décennies, peu à peu tombée aux oubliettes, devenue presque ringarde. On ne la voyait plus que sur les visages usés de quelques grands-pères. Bref, elle n’était plus à la mode.

Depuis le début des années 2010, c’est un phénomène de masse : les barbes sont partout. Alors que pendant longtemps les visages parfaitement rasés étaient signe de classe et de bon goût, cette décennie est celle qui a remis la barbe au goût du jour. Une explication à cela est le mouvement hipster. En plus des vêtements usés, des pantalons retroussés et des tatouages sur le bras, ces salauds de hipsters ont remis la barbe à l’ordre du jour. À New-York, où les hipsters ont vu le jour, il est même désormais normal de se faire poser des implants de barbe, pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir naturellement une pilosité faciale abondante. On parle donc d’une vraie tendance. Si la vraie barbe de hipster est longue et bien fournie, les autres ont également leur mot à dire, du bouc à la barbe de trois jours, on peut en trouver de toutes sortes. Forcément, cette nouvelle tendance se retrouve également chez nos amis les footballeurs. Si la moustache a eu son heure de gloire dans les années 70-80, rappelons-nous des folles moustaches de Domenech, Santini ou Lacombe (bien que ce dernier ne s’en soit jamais séparée), aujourd’hui, les footeux préfèrent la barbe, question de mode, finalement. De Gaël Givet à Lucas Deaux, en passant par Alessandrini, Arda Turan, Thiago Motta et Ribéry, sans oublier Andrea Pirlo, ils sont de plus en nombreux à ne pas passer par la case rasage le matin. Surtout après l’été. Une explication à cette tendance se trouve dans la période de l’année, selon Laurent, barbier dans le XVIIIe arrondissement de Paris : « En septembre, on a toujours une grosse demande car t’as pas mal de mecs qui se sont laissés pousser la barbe durant l’été, et qui, du coup, se décident à la garder un peu. »

Pour un sportif de haut niveau, est-ce que le port de la barbe peut se révéler problématique ? Dans un domaine où la sudation excessive fait partie du quotidien, on peut se demander si une barbe plus ou moins importante peut être gênante pour le confort du joueur. Pour parler de la question, il convient de demander à un expert en la matière. Parole à François Corbier, grand barbu devant l’éternel : « Pour ce que j’en sais, les poils protègent la peau de la brûlure, qu’elle soit provoquée par une flamme, le soleil, ou l’acide déversé par les glandes sudoripares. Donc la barbe ne gêne pas la sudation, elle laisse couler la sueur et protège la peau. » Réponse imparable de l’ancien membre du Club Dorothée. Avec ou sans barbe, le footballeur peut donc exercer son art sans différence notable. C’est également ce que confirme Laurent : « Pour les petites barbes, ce n’est absolument pas gênant. Ça ne tient pas forcément chaud, c’est un peu une légende. En revanche, oui, pour les très grosses barbes, ça peut gêner, car tu transpires vraiment au niveau du cou. Mais il y a très peu de gens qui ont des barbes de ce genre. » Celle-là est pour Gaël Givet ou pour Lucas Deaux.

Si le port de la barbe n’est pas un frein à la pratique du sport de haut niveau, reste à savoir si les footballeurs font preuve de bon goût en la matière. En ce qui concerne des barbes classiques comme celle d’Andrea Pirlo, forcément c’est validé, car sobre et efficace. Bon, et puis chez un homme de cette classe, tout passe plus facilement, on ne va pas se mentir. En revanche, la faute de goût est à chercher du côté des facéties que certains peuvent réaliser avec leurs poils du visage. Par exemple, pour Laurent, il y a deux choses à éviter absolument : « Selon le guide de l’homme de goût, il y a deux choses à prescrire c’est le bouc et le collier de barbe. Ça, c’est interdit, il vaut mieux ne rien avoir. » L’attaque n’est pas adressée directement à Franck Ribéry, mais le Français est prévenu : le bouc, c’est non. Pourtant, c’est peut-être la sorte de barbe la plus répandue chez les professionnels du ballon rond.

Par Gaspard Manet

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