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J.Bréchet : «Clairement prétendants au maintien »

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«J'attendais votre appel justement. Je suis au Leclerc. Ça vous dérange si je réponds en même temps ?». La parenthèse PSV de Jérémie Bréchet est bien tournée. Avec Sochaux, la saison s'annonce difficile.

En revenant à Sochaux l’année dernière, vous vous attendiez à une saison aussi galère ?

Non, vraiment pas parce qu’on m’a fait un discours qui montrait de l’ambition. Et disons que les actes n’ont pas tellement suivi les discours. On m’avait un petit peu expliqué, comment dire… que mon arrivée allait être suivie de plusieurs autres… Ça n’a pas été trop le cas quoi.

Il a manqué quoi à ce Sochaux 2010 ?

Pfff… un peu de tout même si tout n’a pas été si mauvais non plus. Les six derniers mois ont été très mauvais mais les 4-5 premiers ont été plutôt bons, parce qu’arriver à la trêve avec 26 points, c’est bien même très bien. Il nous a manqué de la régularité, un peu d’endurance psychologique je pense, parce qu’on a bien fait les efforts les premiers mois. Ensuite, notamment après la défaite en Coupe de France, on est tombés de haut et on a vraiment eu du mal à se relever.

À la lecture de vos matches amicaux (défaites 5-0 contre Bâle, 1-0 contre Evian et victoire 2-0 contre Southampton), on ne se dirige pas non plus vers une saison de malade là pour 2011 ?

C’est exactement les termes que j’aurais utilisés. On est clairement, clairement prétendants à la lutte pour le maintien. Donc on va bien voir comment ça va se dérouler.

Ça ne vous gêne pas quand on parle de maintien pour Sochaux ?

Si je le prenais mal, ce serait me mentir à moi-même, non ? On sait très bien qu’on a les résultats qui vont avec nos qualités. Bon, je ne suis pas du genre à me cacher : quand les performances sont mauvaises, elles sont mauvaises et elles l’ont été. Mais faut pondérer un peu ces résultats des matches amicaux parce que souvent, ces matches sont plus pris pour des entraînements qu’autre chose. On a assumé une grosse grosse charge de travail les jours précédents. Donc je pense que ça ne veut pas dire grand chose encore.

Vous les interprétez comment alors ces matches de préparation ?

Autant notre défaite contre Bâle était vraiment sévère, autant, là, notre victoire contre Southampton, faut la pondérer aussi, parce qu’eux étaient une équipe de National voire de CFA. Mais bon, il n’y a rien d’alarmant, si ce n’est qu’on n’a pas fait pour l’instant de match amical où on a vraiment démontré une sérénité. Sincèrement, pour l’instant ce n’est pas qu’on part dans l’inconnu mais c’est usant de ne toujours viser que le maintien, de souffrir. On espère ne pas rééditer ce qu’on fait depuis trois ans où on ne fait que des demi-saisons. On espère être meilleurs sur la durée, se faire moins peur. Après, dans le football, tout est possible. C’est parfois dans la douleur et dans la difficulté qu’on crée des belles histoires.

Perdre Stéphane Dalmat, ça apporte de la sérénité ?

C’est une grosse perte. C’est comme Mevlut il y a deux ans. On perd le meilleur joueur de l’équipe, tout simplement. Donc, ben… disons que… bah ouais, c’est dur. Ça va être dur. J’espère qu’on va tous passer un cap, les jeunes, tous ceux qui commencent à prendre un peu de maturité en championnat pour compenser ce départ.

Le 13 dans votre dos, c’est aussi pour chasser le mauvais sort ?

Je ne suis pas superstitieux pour un sou. Tout simplement, je trouve que sur un maillot, c’est ce qui fait le plus joli. Voilà, tout simplement. C’est une question plus esthétique plus qu’autre chose.

Parlons esthétique, parlons Mondial…

Il n’y a pas eu non plus beaucoup beaucoup de spectacle. Mais comme pas mal de monde l’a dit, je suis heureux que ce soit l’Espagne qui gagne car, pour une fois, c’est l’équipe la plus football en soi qui a gagné. Mais on se rend surtout compte que la Coupe du Monde, c’est encore un niveau au-dessus, en termes de rythme, d’intensité dans les duels, en termes d’abnégation des équipes. C’est vraiment l’élite de l’élite. C’est ça qui m’a impressionné quand même. Voir les joueurs se mettre minables pour d’autres qui ont plus d’armes.

On veut des noms…

Comment il s’appelle là…. le joueur de Monaco là… Perez. Moi, il m’a impressionné. Ah bah ouais. Je sais pas, il a dû faire 15 km par match, à tacler partout. Le travail effectué par Perez derrière Forlan, c’était juste extraordinaire. C’est tout bonnement impressionnant la faculté qu’ont tous ces joueurs à élever leur niveau de jeu pour le Mondial. Finalement, plus que le spectacle des matches, plus que les résultats en eux-mêmes, ce sont les différences qu’il y a entre l’élite de chaque pays et nous dans notre petit quotidien de footballeurs qui m’ont impressionné. Voilà.

Charlie Davies, il n’a pas trop tiré la tête pendant cette période ?

Ben, c’était difficile pour lui, bien sûr. Il aurait espéré y participer mais bon je pense qu’il se rend compte quand même que c’est déjà une victoire pour lui de pouvoir rejouer au football. Et il est content, fier de ce que son pays a fait.

Propos recueillis par Ronan Boscher

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The New Saints, les princes de Galles
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Jeremie Brechet