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Iturbe enflamme Rome
Dans ce derby qui a eu du mal a décoller, la Roma a pu compter sur le feu follet Iturbe et sur la détente de Yanga-Mbiwa pour retenir sa couronne. En face, Djordjevic n'a que ses yeux pour pleurer.
Lazio
Marchetti (4) : N’a pas eu beaucoup de travail avant de se faire avoir deux fois dans sa grande surface. Plus mini que supermarchett.
Lulić (3) : Après avoir marqué l’histoire, on peut mourir tranquille, insinuait Thierry Roland un soir de finale de Coupe du monde. Pas au goût de Lulić, qui a visiblement opté pour une reconversion dans le kung-fu. Remplacé par Cavanda (5) qui, contrairement à ce que son nom indique, n’est pas une fusion entre Cavani et Candreva.
Gentiletti (4) : Trop tendre sur le premier but, il ne saute pas assez haut sur le deuxième. Gentil et petit.
De Vrij (5) : Serein pendant 70 minutes, il n’a rien pu faire pour empêcher que ce derby ne parte en Vrij. Dommage.
Basta (3) : Une belle demi-volée en dehors de la surface, un coup de pied dans la gueule de Yanga Mbiwa. Et Basta.
Parolo (5) : La Lazio allait coiffer la Roma et redevenir reine de la Ville Éternelle ? Malheureusement pour les Laziale, ce ne fut que des parolo, des parolo, des parolo…
Biglia (4) : Mascherano se serait fendu l’anus pour remporter ce derby. Remplacé par Cataldi (79e), qui, contrairement à ce que son nom indique, n’est pas un lointain cousin de Benjamin Castaldi.
Felipe Anderson (3) : Donc la nouvelle sensation du football européen ne sait pas tirer un corner ? Pas grave, cela fera 95 millions d’euros sur l’échelle Jean-Michel Aulas.
Mauri (5) : Mauri, Lazio pleure. Remplacé par Djordjevic (6) qui, après son double poteau, a donc inscrit un but qui ne sert finalement à rien. Pour ses efforts, il remporte le trophée Mauricio Pinilla 2015 du quasi-héros.
Candreva (6) : Le 87 est le numéro de son maillot et de son année de naissance. Mais aussi du département de la Haute-Vienne. Antonio se rattrapera donc en claquant une danse du Limousin après avoir remporté la Ligue Europa 2016.
Klose (5) : On peut être meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde et rater une tête évidente à deux mètres des cages. Dur, dur, d’être Miro.
Roma
De Sanctis (6) : Contraint au chômage technique, il a vu deux coups de casque s’abattre sur ses cages : un premier de Klose à côté, un second au fond des filets. Un Sanctis, deux destins.
Holebas (6,5) : Bas les masques, on t’a reconnu Gregory van der Wiel.
Yanga-Mbiwa (7) : L’ancien Montpelliérain a plutôt bien tenu la baraque, à l’exception du marquage de Djordjevic sur le premier but. Qu’importe, Mbiwa s’est rattrapé en décroisant un joli coup de tête. Mapou qui offre la Ligue des champions ? Ma pourquoi pas ?
Manolas (6) : Version grecque de Manolo, ce plombier qui a réparé votre dernière fuite. D’où quelques approximations, mais un mastic qui tient le tout.
Torosidis (5) : Un nom de maladie diagnostiquée par le docteur House, la même vitesse sur 100 mètres. Heureusement, les relances sont chirurgicales.
De Rossi (5,5) : A laissé Nainggolan et Keita courir pour lui. Le privilège de l’ancienneté.
Keita (6) : Moins doux après la pause que lors d’une première mi-temps faite de relances qui piquent. Remplacé par Pjanić (67e) Miralem pas quand on lui donne pas un bon coup franc à jouer.
Nainggolan (7) : La crête d’un Mohican, le dernier à se défiler quand il y a bataille. S’il avait eu une machette, Candreva n’aurait sans doute plus de tête.
Florenzi (6) : Une fine moustache et plus de flambe que d’efficacité. À coup sûr un garçon qui se fout en slip taille XS sur la plage.
Iturbe (7,5) : Et Turbo. Le tester, c’est l’adopter. Remplacé par Doumbia (84e). Les jambes de Keita, les pecs de Léa.
Totti (3) : A passé plus de temps à se demander comment cadrer un selfie qu’à essayer de jouer au football. Le monde moderne et les vieux. Remplacé par Ibarbo (60e) qui peut s’en aller barboter tranquille après avoir délivré sa passe décisive.
À lire : le compte-rendu du match
⇒ Résultats et classement de Serie A
Par Paul Piquard et Raphael Gaftarnik