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Isco, la pépite andalouse

Par Robin Delorme
Isco, la pépite andalouse

Malaga a tout perdu durant ce mercato. Tout ou presque, puisqu’un gamin de 20 ans, Isco, a décidé de rester un peu plus longtemps dans son Andalousie natale. La meilleure des nouvelles pour des Boquerones qui lui offrent les clés de la Rosaleda.

En deux étés, Malaga s’est spécialisé dans les grandes braderies. Il y a de ça douze mois, le nouveau riche andalou s’offrait un ravalement de façade digne des plus grands. Le cheikh Abdullah Bin Nasser Al-Thani, nouveau propriétaire des Boquerones en échange de 36 millions d’euros, a fait rêver son monde. À coups de millions de pesetas, il enivrait toute la populace de la Rosaleda : Van Nistelrooy, Mathijsen, Cazorla et Joaquin y sont présentés en grandes pompes. L’objectif est clair : « prendre les mesures nécessaires pour consolider sa présence dans la Liga et renforcer l’excitation et les espoirs des supporters » . Une belle promesse de rêves en pagaille qui se révèlera être un gros fake : le membre de la famille royale du Qatar n’a plus un kopeck en poche. Les stars se barrent à tour de rôle après avoir accroché un quatrième rang synonyme de Ligue des champions. Les quelques survivants ne sont pas légion. Parmi eux, Francisco Román Alarcón Suárez, alias Isco, plus connu comme la petite pépite espagnole.

Une clause à 21 millions d’euros

Cette nouvelle renommée, il la doit à un exercice précédent taille XXL. Au milieu de ses comparses, il s’impose petit à petit comme l’un des indéboulonnables du onze de Manuel Pelligrini. En fin de saison, il affiche au compteur 2698 minutes sur le pré en 35 coups d’envoi : pour comparaison, les franchise-players Cazorla et Rondón frôlent respectivement les 4000 et 3200 tours de cadran sur le rectangle vert. Pas mal pour un minot né en 1992. Alors certes, sa ligne de statistiques n’affole pas les classements individuels – 3 passes décisives pour 5 réalisations –, mais il n’en reste pas moins que ses gestes de classe lui ouvrent les portes youtubesques promises aux David Silva, Fàbregas et Iniesta. Andrès Iniesta, justement, est de près et de loin son modèle. Même position sur le terrain, même touché de balle, même charisme tout en douceur. Ne manque plus qu’un CV digne de ce nom pour qu’il se fasse une place sous le soleil de la Roja, lui qui a déjà connu toutes les joies de la Rojita.

Pour étoffer un palmarès proche du néant absolu (une seule breloque de bronze lors de la Coupe du monde des moins de 19 ans en 2009), il a d’ailleurs quitté son club formateur de Valence pour le néo-fortuné Malaga. Une transaction d’à peine deux millions d’euros qui vaudra un imbroglio monstre entre le club Ché et les Murciélagos. Peine perdue, Valence est débouté et Isco revient dans son Andalousie natale, lui, l’originaire de Benalmadena. Histoire de sécuriser l’affaire, les dirigeants qataris lui attèlent une clause libératoire à hauteur de 21 millions. Douze mois s’ensuivent, et l’exigence financière pour le débaucher n’effraie plus personne. Tour à tour, le Barça voit en lui un beau supplément dans son milieu de terrain cinq étoiles, Arsenal le digne remplaçant de Fàbregas et Manchester United sa petite touche espagnole manquante. Des prétendants plus clinquants les uns que les autres pour une porte de sortie qui s’agrandit de jour en jour. La crise n’épargne personne.

S’imposer pour s’expatrier

Tout son monde le voit logiquement prendre ses cliques et ses claques pour s’expatrier. Sauf lui : « Mon intention est de rester et d’aider le plus possible l’équipe. Après, si le club décide que je dois partir, je n’ai pas mon mot à dire. » Déjà bien emmerdé par tous ces départs et aucune arrivée, Manuel Pelligrini respire enfin. Surtout que, pour sa préparation, le technicien chilien ne peut compter que sur un effectif professionnel de 19 joueurs… En l’absence de Santi Cazorla, Isco se voit d’ailleurs délivrer les clés du camion andalou. Sa mission est simple : qualifier Malaga pour la Ligue des champions et faire bonne figure sur le plan domestique. Après deux matchs officiels, Isco a, semble-t-il trouvé la bonne route à prendre. Deux performances sans strass, mais avec classe, et Malaga enchaîne deux victoires. La dernière en date, en barrages aller de la C1 face au Pana, lui ouvre la possibilité de se pavaner sur les plus belles pelouses d’Europe courant septembre. L’été prochain, il fera sans doute enfin ses valises. Mais d’ici là, il lui reste une saison pour éblouir le Royaume.

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