Quelle équipe supporte Isaac Delusion ?
Jules Paco : Quand j’étais petit, en arrivant au collège, j’étais pour le PSG. Après j’ai un peu arrêté de suivre le foot jusqu’à ce que j’aille vivre à Barcelone. Depuis c’est le Barça, ça rassure. J’étais là-bas en 2007, c’était la véritable belle époque. Ronaldinho, Messi, Eto’o, Henry… Tout le monde me parlait d’Henry dans la rue, en tant que français. Tout le monde était fou. Je serais bien allé au stade, mais j’avais pas trop de moyens à l’époque, donc impossible. Mais on regardait tout dans des bars, l’ambiance était aussi bonne qu’au stade. Je sais pas combien j’ai vu de Clasicos, mais c’était toujours la folie. Tous les Barcelonais qui braillent, ça fait vibrer.Loïc Fleury : Ma famille est nantaise, donc je regardais le FC Nantes de la belle époque. Ensuite, vite fait, le PSG.Jules : Oui, il faut avouer que le PSG donne envie. En France, je suis clairement pour Paris. On se raccroche à ce qu’on a. Barcelone-PSG, ç’aurait été beau en finale de Ligue des champions. J’ai même pas regardé la finale, deux clubs de Madrid, c’était pas possible.
Vous jouez ou avez joué au foot ?
Jules : Oui, on a toujours un ballon quand on part en tournée. On s’occupe en faisant des jongles quand on a un moment de libre dans les loges. À force, j’ai dépassé la centaine. Et quand j’étais petit, j’étais gaucher, donc arrière gauche.Loïc : Mon record à moi, c’est plutôt quatre et demi.
Vous avez enregistré votre album en Normandie. Caen remonte en Ligue 1. Heureux ?
Jules : Oh oui, c’était primordial… On est vachement attaché à la Normandie, notre ingé son a un beau studio là-bas, donc on a passé deux mois là-bas, en pleine immersion, comme une colonie de vacances. Dans une vieille maison, avec un grand jardin.
C’est quoi votre pronostic pour la Coupe du monde ? Le carré final ?
Loïc : Brésil, France, Espagne, Allemagne. Basique. Ou un France – Allemagne en finale, ce serait beau.
France-Allemagne en finale pour les cent ans de la Première Guerre mondiale ?
Jules : Oui, tu as vu comment ça se passe au Brésil ces temps-ci, avec les émeutes. On peut faire une reconstitution. C’est totalement justifié d’ailleurs. On sait comment ça se passe. On dit que ça enrichit, mais ça enrichit les gens qui investissent seulement. À côté, il se passe pas grand-chose, ça reste un pays en développement, plein d’inégalités sociales et économiques. On arrive par millions avec nos grands sabots, on construit des stades avec un grand sourire, et eux, ils crèvent toujours la dalle. Platini qui dit au peuple brésilien de se calmer, il est mignon.
Ce serait quoi votre meilleur souvenir de foot ?
Loïc : C’est très basique, mais voir Zidane jouer. Un vrai génie, un vrai talent, ça te chauffait le cœur. C’était un peu une diva, ça touchait tout le monde, c’était artistique. C’était magnifique le film, avec la BO de Mogwaï (Zidane, un portrait du XXIe siècle, NDLR).
Jules : Franchement, je réfléchissais, mais Zidane aussi. J’avais dix ans en 98. Je suis arrivé au foot par Zidane, on est pile la génération qui est arrivé en plein dedans. Il n’avait pas d’égal, c’est l’homme qui nous a tous donné envie de jouer au foot.
Et les matchs de la France. Contre la Suisse, l’Équateur et le Honduras. Pronostics ?
Jules : Suisse. On va dire 2-0, Benzema et Ribéry.Loïc : J’ai jamais vu l’Équateur jouer, donc on va dire 3-1. Jules : Le Honduras… L’Amérique centrale, toujours se méfier. 1-0.
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