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Introducing : le show à l’américaine

Par Eric Carpentier
Introducing : le show à l’américaine

Deux conférences, 24 équipes, 34 matchs par équipe en saison régulière et des play-offs à partir d'octobre : la MLS débarque sur les antennes françaises de beIN Sports. Insomniaques et allergiques à la balle orange ? Suivez le guide du soccer made in America.

C’est peut-être l’acquisition la plus rapide de l’année. Mercredi, on apprend que beIN Sports récupère les droits sportifs de la Major League Soccer. Et samedi, c’est déjà parti ! Il faut dire qu’il n’y avait pas de temps à perdre : la 24e saison de la série américaine est lancée depuis le 2 mars. Pour les retardataires, les insomniaques et les curieux, visite guidée de la MLS en compagnie de deux de ses commentateurs, Benjamin Bernard et Patrice Ferri.


You bet they win !Pour une bonne série, il faut des figures majeures. En MLS, on peut en compter quatre selon Benjamin Bernard, soit deux par Conférence. À l’Est, Atlanta United, le champion en titre : « Malgré le changement d’entraîneur (Tata Martino a rejoint cet été la sélection mexicaine, remplacé dans la ville du Coca-Cola par Frank de Boer), ils restent qualitatifs. Et on aime retrouver des noms connus comme De Boer. » Et puis l’ex de Titi Henry, le New York Red Bulls qui s’est monté « une équipe sympa » . À l’Ouest ? Les Portland Timbers, finalistes de la dernière édition, leur bûcheron et leurs « choses intéressantes » , ou le Los Angeles Galaxy de Zlatan : « S’il ne se blesse pas, tu sais qu’il a la capacité d’emmener une équipe très haut. » Le Z, brassard sur le biceps, l’a d’ailleurs annoncé : « Normalement, où je vais, je gagne.(…)Pour moi, on est numéro 1 ou rien. » Un discours de winner !

What if… ?Pour une bonne série, il faut aussi des outsiders capables d’envoyer un twist à tout moment. Ça tombe bien, c’est « une spécialité des sports US » pour Bernard, qui couvre également les autres ligues américaines pour beIN. Il rejoint Patrice Ferri lorsque ce dernier parle de l’Impact de Montréal : « Je ne sais pas s’ils sont en mesure de gagner le titre, mais ça serait sympa qu’ils aillent loin. C’est la seule équipe francophone, le staff de Rémi Garde (Joël Bats, Robert Duverne, Rémy Vercoutre…) fait du bon boulot, alors en étant chauvin, on va mettre une petite pièce sur eux. » En espérant que le gang des Lyonnais reparte avec le jackpot. Et le FC Cincinnati, seul rookie de la saison (en attendant Miami et Nashville en 2020, puis Austin en 2021) et déjà deuxième de conférence Est après quatre matchs ? « Ils font un bon début de saison, mais je les vois comme une équipe de Ligue 2 qui surprend à son arrivée, analyse Bernard. À voir s’ils tiennent sur la durée. » Cincinnati, le Dijon américain, vous l’aurez lu ici.

Drop names !Ibra au Galaxy, évidemment. 37 ans, capitaine, meilleur salaire du pays, le Z l’a annoncé : il va « battre tous les records cette saison » . Mais aussi Wayne Rooney, capitaine du DC United de Washington, qui a montré en quelques mois quel grand joueur il était : décembre, amende pour ébriété et injures sur la voie publique ; mars, triplé en trente minutes. We love you, Wayne ! Et à part ça ? Schweini et Nico Gaitán au Chicago Fire, Carlos Vela au Los Angeles FC, Nani à Orlando, Ignacio Piatti à l’Impact ou Nicolás Lodeiro au Seattle Sounders. Sans oublier Luciano Acosta, toujours à Washington. En revanche, bye-bye Giovani dos Santos (LA Galaxy), David Villa (New York City FC), Sebastian Atomic Ant Giovinco et Gregory van der Wiel (Toronto). Et donc, Rose Bertram. Dur.

Hey, FrenchiesAprès les États-Unis, le Canada, l’Argentine et le Brésil, la France, avec 15 joueurs engagés, « est probablement le quatrième pays représenté en MLS » note un Benjamin Bernard en pleines révisions. Remarquons la présence de Bacary Sagna, éternel à Montréal (qui compte la plus grosse colonie française avec Harry Novillo, Rudy Camacho et Zakaria Diallo), Aurélien Collin, précurseur au Philadelphia Union, Romain Alessandrini, blessé pour son premier match de la saison avec le Galaxy, ou Mathieu Deplagne, en vogue à Cincinnati. Et si on élargit le spectre à des blases évocateurs en Ligue 1, levons un sourcil sur les noms de Florentin Pogba (international guinéen et recrue d’Atlanta), Lamine Sané (international sénégalais et capitaine d’Orlando City), Chris Mavinga (Toronto FC), Saphir Taïder (Impact de Montréal) et Romain Métanire (Minnesota United). Casting deluxe.

And the youngsters ?Certes, Clint Dempsey a quitté le monde du football. Mais la relève est assurée. Quand Patrice Ferri remarque que les États-Unis sont « un pays de communautés, qui délivrent des joueurs surprenants, très bons techniquement » , Benjamin Bernard donne les noms : Efrain Álvarez, Mexicano-Américain de 16 ans lancé au LA Galaxy, « qui a montré un certain niveau en USL » ; Gianluca Busio, Américain d’origine italienne du Sporting Kansas City, 16 ans, « très bon milieu de terrain, grosse caisse, plus jeune à signer professionnel depuis Freddy Adu, ce qui ne garantit donc rien » ; ou George Bello, 17 ans, « excellent latéral à Atlanta » . Trois noms pour rouler des mécaniques, un grand gobelet rouge à la main.

Here is the MVP !Il est vénézuélien, il a 25 ans et c’est l’homme fort de la Major League Soccer : Josef Alexander Martínez Mencia, buteur d’Atlanta. La saison passée, il est reparti avec le titre de champion, le trophée de meilleur joueur de la saison, la Golden Boot et le record de buts en saison régulière, à savoir 31 en 34 matchs. Il est loin, le temps où Josef Martinez faisait un four avec les Young Boys, le FC Thoune ou le Torino. Désormais, c’est lui le boss. Go get him !

Le point Wall Street EnglishVous n’avez pas tout compris ? Ce ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir. Car si beIN diffusera jusqu’à sept matchs par journée de MLS (dont certains en journée, ainsi Chicago Fire – New York Red Bulls et Kansas City – Impact de Montréal samedi, respectivement à 17h55 et 19h55), tous ne seront pas commentés en français. Ce week-end par exemple, cinq rencontres seront à déguster en VO. Don’t be mad : sur le CV, ça fera une ligne très appréciée.
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Par Eric Carpentier

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