- Serie A
- J8
- Roma-Napoli (0-1)
Insigne enterre la Roma
L'attaquant napolitain a été le seul buteur de la rencontre opposant la Roma au Napoli. Les Azzurri possèdent déjà cinq points d'avance sur la Juve après huit journées. Si ce n'est pas pour cette année, c'est pour quand ?
AS Roma 0-1 SSC Napoli
But : Insigne (20e) pour le Napoli
L’occasion était trop belle, ou plutôt les occasions étaient trop belles. D’un côté, la défaite de la Juve face à la Lazio un peu plus tôt, et de l’autre, l’offrande de De Rossi. Nous sommes à la vingtième minute : Ghoulam lance Mertens dans la profondeur, le Belge contrôle, se retourne et veut servir Hamšík en retrait, mais le ballon atterrit dans les pieds du capitaine adverse qui sert involontairement Insigne dans la surface. Lequel n’a plus qu’à ajuster Alisson. Cette fois pas besoin des trois buts, le tarif minimum lors des sept premières journées, un seul suffit pour compléter le sans-faute et continuer de rêver en grand.
Insigne fort
La crête tressée de Nainggolan est la seule nouveauté au coup d’envoi. Équipe type pour le Napoli, équipe presque type pour la Roma avec le Ninja remonté d’un cran pour piétiner les plates-bandes de Jorginho, ce qui donne un 4-2-3-1 contre un 4-3-3. Dans un premier temps, les Giallorossi donnent l’impression de maîtriser leur sujet. Tout en contrôle, ils contiennent leurs adversaires et tentent quelques offensives, mais Džeko est bien seul devant. Le Bosnien ne cesse de dézoner pour compenser le manque de mouvements de ses ailiers Perotti et Florenzi. Pas de panique donc pour le Napoli, qui fait mal à chacune de ses accélérations. La justesse technique est impressionnante, surtout dans les petits périmètres, difficile ainsi pour le duo Manolas-Juan Jesus de contrôler Mertens-Insigne qui se trouvent les yeux fermés. Dans tous les bons coups, le « ‘uaglione » se voit aussi repousser une belle tentative par Kolarov. Pas de doute, les Azzurri légitiment cet avantage à la pause, d’autant que Reina a passé la première période à se faire reluire le crâne.
Si le Napoli se met à bien défendre…
Le topo ne change pas lors de la seconde manche. Le Napoli garde la possession, sa circulation de balle est fluide, son pressing bien quadrillé. Ça manque juste de mordant dans les vingt derniers mètres, Mertens bouffe d’ailleurs la feuille en loupant complètement sa frappe après que Manolas a perdu le duel sur blessure. Dans la foulée, alors que Di Francesco hurle de sortir le ballon pour faire entrer Fazio, Hamšík reprend un centre à ras de terre de Callejón, mais Alisson veille au grain. Pas de signe de vie de la Roma jusqu’à la 70e. Reina fait ce que seuls les gardiens de grande classe savent faire : un arrêt miracle après avoir glandé pendant toute la rencontre. À la suite d’un corner, le portier espagnol se détend sur une tête de Fazio et dévie le ballon sur le poteau. Les premiers changements s’enchaînent, Zieliński, Diawara, Under, Gerson pour Hamšík, Jorginho, Florenzi et Pellegrini. On sent que la Louve commence à sortir les crocs, mais ils ne sont pas assez aiguisés. Le danger vient encore d’un coup de pied de coin, avec Džeko qui touche la barre de la tête, un centre-tir et une reprise d’Under provoquent aussi quelques frayeurs. Mais les Partenopei défendent mieux que ces dernières saisons, le genre de détails qui fera la différence dans la course au titre dont ils sont désormais grands favoris.
Résultats et classement de Serie A Retrouvez toute l’actualité de la Serie APar Valentin Pauluzzi