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Ils ont parlé de Bobby Charlton

Par Florian Lefèvre
4 minutes
Ils ont parlé de Bobby Charlton

Artiste balle au pied, Sir Robert dit Bobby Charlton a tout gagné à Manchester United, plus la Coupe du monde avec l’Angleterre. Le Ballon d’or 1966 garde l’image d’un gentleman estimé et respecté par ceux qui l’ont côtoyé, sur et en dehors des terrains. La preuve en citations.

Les compères de la United Trinity

Denis Law a apprécié les caviars : « Mais quel joueur magnifique ! Quel distributeur de bons ballons ! Quand Bobby partait sur son aile gauche, il savait instinctivement où je me positionnerais. Je n’étais pas au deuxième poteau, plutôt au premier. Je me jetais, et avec un peu de chance, ça allait au fond. » George Best n’était pas son meilleur pote : « Je ne me suis jamais entendu avec Bobby Charlton, je ne pouvais tout simplement pas l’encadrer. Surtout les trois dernières années à Man United, on ne s’est même pas adressé la parole, sauf pour se dire« bonjour », et encore, si on était de bonne humeur » , a-t-il lancé dans sa biographie en 1975. Mais ça, c’était à l’époque où ils étaient joueurs. En 2001, le Nord-Irlandais avait tourné la page depuis longtemps : « J’étais célibataire, Bobby était père de famille. Étant jeunes, on n’était pas du tout sur la même longueur d’onde. Pour autant, on ne s’est jamais accrochés à l’entraînement.(…)C’est juste qu’on n’allait pas boire un coup ensemble. »

Les monuments décorés comme lui par la reine

Sir Alex Ferguson, reconnaissant : « Depuis mon tout premier jour avec United, il a toujours soutenu mes choix, en particulier avec les jeunes. Il a toujours suivi minutieusement le progrès des espoirs du club. Humainement, il n’a pas changé. Il a gardé cette humilité, cette dignité imperturbable. Ajoutez cela à sa carrière… » Sir Geoff Hurst n’aurait sans doute pas planté son triplé en finale de la Coupe du monde sans son meneur de jeu : « Pied droit, pied gauche, la nature a bien fait les choses avec lui. Il pouvait filer sur les deux ailes du terrain et frapper des deux pieds. C’est l’un des meilleurs joueurs ambidextres que j’ai connus. » Sir Matt Busby, qui a eu le privilège de l’entraîner chez les Red Devils : « On n’a jamais vu un footballeur plus populaire que lui. Il frôlait la perfection, en tant que joueur et en tant qu’homme. »

Le coéquipier

Lou Macari n’a pas eu besoin de le côtoyer longtemps pour apprendre à ses côtés : « À la fin de sa carrière à Manchester United, c’était absolument stupéfiant. Il avait 35 ans, mais en réalité, il conservait les qualités physiques et l’enthousiasme de ses 25 ans. Après avoir tellement accompli, il n’avait rien perdu de sa volonté de progresser encore et toujours. »

L’adversaire

Jimmy Greaves, un brin amer : « Tout le monde le prenait pour un saint, donc ça rendait les choses encore plus compliquées quand il fallait affronter United. Bien que je n’ai jamais entendu Bob insulter un arbitre, il pleurnichait constamment pour obtenir une décision en faveur de son équipe. »

Les grands noms du foot

Michel Platini, lui remettant le Prix du président de l’UEFA en 2008 : « Il est important de remercier ces joueurs qui ont influencé toute une génération. Grâce à eux, des millions de personnes aiment le football.(…)Beaucoup de gens de ma génération se souviennent de la Coupe du monde 1966 comme d’un grand moment de football, et la fantastique impression d’énergie suscitée à la télévision par les exploits de Bobby Charlton y sont pour beaucoup. » Franz Beckenbauer fait dans la métaphore : « Bobby Charlton était connu comme étant un joueur créatif. Mais pendant les 90 minutes d’un match, il était en mouvement perpétuel. C’est comme s’il avait les poumons d’un cheval. » Eusébio en a fait des cauchemars : « Je n’ai principalement que des bons souvenirs à retenir de ma carrière, mais s’il y a un homme qui est à l’origine des plus malheureux, c’est Bobby Charlton. C’est lui qui a brisé mon rêve lors de la demi-finale de la Coupe du monde 1966 et, deux ans plus tard, en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. »

Les Mancuniens

Gary Neville, les yeux écarquillés : « La première fois que je l’ai rencontré, c’est lorsqu’il avait l’habitude de venir assister aux matchs des équipes de jeunes. Il entrait dans le vestiaire et nous serrait la main :« Bien joué fils », déclarait-il à chacun des joueurs. » Ryan Giggs, bien conseillé : « Il incarne Manchester United. Il a beau être l’un des meilleurs joueurs de tous les temps, c’est resté une personne humble, accessible, qui respire la classe. C’est quelqu’un qui m’a aidé et inspiré tout au long de ma carrière. » David Beckham : « C’était un rêve de pouvoir le rencontrer. D’une part, c’était le joueur préféré de mon père, et puis mon deuxième prénom, Robert, c’est une référence à Sir Bobby. » Quand même, Robert Beckham, ça aurait été moins glamour.

Et quand Bobby Charlton évoque son métier…

« Certaines personnes me disent que nous, joueurs de foot, sommes esclaves du monde du football. Si tel est l’esclavage, alors condamnez-moi à la perpétuité. »

Dans cet article :
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