- C1
- 8es
- Monaco-Man. City (3-1)
Ils l’ont fait !
Auteurs d’une première période impressionnante, au cours de laquelle ils ont marqué deux buts, les Monégasques auront souffert en seconde mi-temps, encaissant notamment un but de Sané. Mais peu importe, Bakayoko et son coup de tête envoient tout de même l’ASM en quarts de finale. Fabuleux.
AS Monaco 3-1 Manchester City
Buts : Mbappé (8e), Fabinho (29e) et Bakayoko (77e) pour Monaco // Sané (71e) pour Manchester City
Sur le banc de touche, tous les Monégasques se lèvent comme un seul homme. Remplaçants comme membres du staff. Entre le sourire et les larmes. Comme à chaque fois qu’une joie est trop forte à exprimer. En tribunes, l’explosion de joie fait trembler les fondations d’un stade Louis-II peu habitué à ce genre d’événement. Et quel événement ! Sur la pelouse, Tiémoué Bakayoko vient de poser un coup de boule salvateur. Pas juste un but. Non. Le but. Celui auquel plus personne ne croyait six minutes après la réduction du score qualificative de Leroy Sané. Pourtant, si une équipe pouvait le faire, c’était bien cette AS Monaco. Et elle l’a fait. La beauté du foot.
La première mi-temps idéale
L’information est tombée en fin de journée. À peine deux heures avant le match. L’attaquant vedette de l’AS Monaco, Radamel Falcao, est bel et bien forfait pour la réception de Manchester City. Une mauvaise nouvelle, certes, mais pas de quoi déstabiliser des Monégasques prêts pour l’exploit. Le début de rencontre ne tarde d’ailleurs pas à le confirmer. Intenable, Kylian Mbappé pousse Caballero à la parade dès la septième minute de jeu. Un hors-d’œuvre. L’entrée, elle, arrive une minute plus tard, et cette fois, le jeune attaquant ne laisse aucune chance au gardien mancunien en reprenant de près un centre de Silva. Le début de match parfait.
D’autant que dans un stade Louis-II en folie, l’ASM ne s’arrête pas là. Incapables de tenir le ballon, de se projeter dans le camp monégasque, les Citizens subissent la loi du Rocher. Et cette saison, elle est plutôt dure. Fabinho se charge de le rappeler en concrétisant un nouveau centre de Mendy. La demi-heure de jeu n’est pas atteinte que Monaco a déjà fait son retard. Extraordinaire. Surtout, l’ASM domine son sujet dans tous les domaines. Le rêve est en marche. Et en marche rapide.
Au bout de la souffrance
Après le rêve suit toujours le réveil. Et parfois, il est brutal. Encore sur le petit nuage de leur première période, les joueurs de la Principauté ont du mal à entrer dans ce second acte. À l’inverse, les visiteurs, eux, se mettent enfin à jouer. Plus entreprenants, les Citizens enchaînent les offensives, mais le Rocher tient. Raggi, tout d’abord, se jette dans sa surface pour empêcher Agüero de réceptionner un centre de Sterling ; avant que Subašić ne réalise une parade digne de Thierry Omeyer devant le Kun. Après la démonstration offensive de la première période, l’AS Monaco se plaît donc à montrer ses aptitudes défensives.
Mais à force de subir, la sanction finit par tomber. Sur le côté droit de la surface, Sterling prend sa chance, Subašić repousse, mais Leroy Sané, déjà auteur du cinquième but anglais à l’aller, a bien suivi et reprend dans le but vide (71e). Tout est à refaire pour l’ASM. Mais tout amateur de foot le sait : cette année, rien n’est impossible pour cette équipe monégasque. En reprenant victorieusement de la tête un coup franc de Lemar, Bakayoko tient à ce que tout le monde s’en souvienne (77e). Évidemment, les dernières secondes paraissent interminables. Mais l’ASM tient. Jusqu’au bout. Et s’envole pour les quarts de finale. De quoi redonner le sourire au football français.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Gaspard Manet