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Il suffira d’Insigne ?

Par Valentin Pauluzzi
Il suffira d’Insigne ?

Victime d'une rupture des ligaments croisés début novembre, le Napolitain de poche a retrouvé les terrains en quatre mois et sa forme d'avant-blessure en quelques semaines. Un retour sur le flanc gauche de l'attaque peut s'avérer décisif pour son club en cette fin de saison.

Des larmes aux larmes. À force de verser la larmichette, Lorenzo Insigne va finir par passer pour un babtou fragile. Mais le petit Napolitain montre tout simplement combien il tient au maillot du club de sa ville. Et puis il y a larmes et larmes. Celles estivales contre Bilbao étaient un moyen d’extérioriser sa colère et un sentiment d’injustice profond venant des siens. Celles contre le Torino en octobre et la Sampdoria dimanche dernier témoignaient d’un soulagement plus que d’un réel bonheur. Entre les deux, une grave blessure au genou qui pouvait compromettre sa jeune carrière, mais force est de constater qu’Insigne est revenu plus fort que jamais.

Nul n’est prophète en son pays, encore moins au Napoli

Naples est une ville faite de contrastes entre son golfe magnifique, ses îles luxueuses et ses quartiers difficiles. Le sentiment d’appartenance à la culture napolitaine y est très fort. Osef les pizzas, scooters et mandolines. On fait ici référence au patois et au sens de la débrouille : ‘a cazzimma ! Les Partenopei ont du caractère, mais rares sont ceux qui ont réussi à se distinguer avec le maillot azzurro ces dernières années. Cannavaro Jr parti, il ne restait plus qu’Insigne Sr, pur produit du nouveau Napoli de De Laurentiis. La belle histoire du petit gars formé au club qui, hormis deux saisons en prêt sous l’égide de Zeman, n’a jamais quitté le cocon familial. Le natif de Frattamaggiore réalisait ainsi le rêve de tout « scugnizzo » qui tape la balle dans les artères de l’ancienne capitale du royaume des Deux-Siciles.

Un rêve qui peut se transformer en cauchemar. Le Napolitain aime et ne compte pas, mais il a une exigence particulière envers ses semblables. Des sifflets, Insigne en a mangé, et pas qu’un peu. La saison passée fut compliquée pour lui. Elle devait être celle de la confirmation, mais il fut éclipsé par les deux recrues Mertens et Callejón. Pourtant, Benítez avait misé sur lui dès le départ. Et quand le palier semblait enfin passé l’automne dernier… bim, le coup des croisés ! Au plus mauvais moment. Saison foutue ? Que nenni. Insigne a mis les bouchées doubles pour faire son retour sur le banc dès le 15 mars, soit seulement quatre mois après s’être gravement blessé. Si ce n’est un record, on n’en est pas loin.

Le miracle de San Gennaro

Après avoir refoulé les terrains contre la Roma le 6 avril, Benítez ne s’en est plus passé, que ce soit en tant que joker ou titulaire, signe de l’énorme crédit qu’il possède aux yeux du technicien espagnol. Et Insigne le lui rend bien. Si le Napoli a trouvé son second souffle au même moment, ce n’est peut-être pas un hasard. L’animation offensive parfois trop stéréotypée avait besoin de nouvelles idées. Insigne s’en est chargé, dans son style toujours aussi remuant : une passe déc’ contre Wolfbsurg et la Fiorentina et un but contre la Sampdoria. Un petit enroulé du droit, sa spécialité. Le tout avec le brassard autour du bras pour la première fois dès le début de la rencontre. « Ne retiens pas tes larmes » chantait Amel Bent. Pleure, petit. Le calvaire est fini, le retour est miraculeux et l’avenir est devant toi.

L’avenir est bleu pour Insigne. Indépendamment du prochain technicien qui siègera sur le banc du Napoli. Et tant mieux si c’est Mihajlović, puisque le Serbe utilise le même système de jeu que Benítez, ce 4-2-3-1 qui a permis à Insigne de prendre de la caisse en effectuant un repli défensif important. Pour la Squadra Azzurra, il faudra être plus patient. Non pas que la concurrence y soit rude, loin de là, mais Conte a des préceptes tactiques bien à lui et est du genre têtu. Il s’était d’ailleurs passé du Napolitain lorsque celui-ci était disponible pour les quatre premiers matchs du néo-sélectionneur. Mais chaque chose en son temps, avant la Nazionale, il y a d’abord une fin de saison mouvementée en club entre course à la 3e ou 2de place et Ligue Europa. Un trophée que l’on verrait bien soulevé par Insigne. En larmes évidemment.

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