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Il joue quand, Emre ?

Par Léo Ruiz
Il joue quand, Emre ?

Recruté pour remplacer Diego à l’animation, Emre a reculé dans la hiérarchie suite à une pré-saison peu fructueuse. Sur le banc lors des deux premières journées de championnat, l’expérimenté turc espère disputer ses premières minutes en match officiel sous ses nouvelles couleurs ce soir face à Chelsea. Ce n’est pas gagné.

Il était, avec l’ancien Parisien Cristian Rodríguez, la première recrue de l’été de l’Atlético Madrid. Deux joueurs libres, venus enrichir le secteur offensif du club. Fin mai, Emre Belözoğlu atterrit à Barajas, écharpe Aupa Atlético autour du cou et sourire aux lèvres. En fin de contrat à Fenerbahçe, l’international turc vient de signer chez les Colchoneros pour deux saisons. Ses premiers mots sont en anglais et un poil pompeux. Il est content de rejoindre « le meilleur championnat du monde » , « un club très spécial avec des supporters incroyables » qui a de quoi « lutter avec le Real et le Barça » . Rien que ça. Sa venue dans la capitale espagnole, il la doit en partie à Arda Turan, l’autre Turc de la maison, arrivé un an plus tôt. « Je lui ai tout demandé avant de venir, je voulais tout savoir, m’assurer que ce soit exactement ce que j’ai trouvé en arrivant : un vestiaire familial et ambitieux » , se félicite celui que l’on surnommait le « Maradona du Bosphore » dans ses plus belles années. Simeone a perdu Diego et cherche un numéro 10 capable d’alimenter Falcao. Le club ne veut pas dépenser d’argent, Emre est libre et donc gratuit. Jusque-là, tout va bien.

32 ans, 16 saisons dans l’élite

« C’est un nouveau profil pour notre milieu de terrain. Nous recherchions un joueur avec une bonne qualité de passe et de conduite. Son expérience devrait solidifier notre effectif, l’un des plus jeunes de la Liga » , s’enthousiasme José Luis Pérez Caminero, le directeur sportif madrilène, au moment de l’opération. Presque 32 ans, 16 saisons dans l’élite, cinq titres de champion de Turquie, une coupe de l’UEFA en 2000 avec Galatasaray, la Supercoupe d’Europe dans la foulée contre le Real Madrid et une troisième place au Japon et en Corée du Sud en 2002. En effet, le bonhomme a du vécu. Après ses beaux débuts stambouliotes, il part trimbaler son mètre 70 en Italie, à l’Inter Milan, où en quatre saisons il décroche une petite coupe nationale et un titre honorifique de meilleur joueur du club en 2003. La suite, c’est trois saisons à Newcastle, pas mal de blessures, puis un retour au pays, chez le club rival, de l’autre côté du Bosphore. Fenerbahçe lâche 11 millions pour le caler à côté de l’excellent Alex. Dans l’Istanbul asiatique, il remporte un nouveau titre de champion et une nouvelle récompense personnelle, le trophée de meilleur joueur du championnat, il y a deux ans. Au passage, il traite Zokora de « sale nègre » , puis s’excuse. Selon lui, ça arrive quand on est énervé.

Forte concurrence

C’est donc avec ce gros bagage qu’il débarque à Madrid, dans ce groupe de jeun’s, pour le 5e chapitre de sa longue carrière. Le Turc est rapidement à l’aise dans le vestiaire, beaucoup moins sur le terrain. Il n’est titularisé qu’une seule fois pendant les matchs de pré-saison et ne convainc pas vraiment Simeone. À son poste, Oliver Torres, 17 ans et grand espoir de la maison (le mec combine le nom de Fernando et la tronche du Kun), lui vole la vedette, crevant l’écran à chacune de ses apparitions. Mais ce n’est qu’un gamin et El Cholo veut le protéger. D’autres sont testés en meneur de jeu : Arda Turan, en pleine confiance, Koke, un autre jeune du centre de formation capable d’évoluer dans l’axe ou sur un côté, ou encore Raúl García, très bon la saison passée avec Osasuna, où il avait été prêté. Sans oublier Adrián, nouvel international espagnol, que Simeone semble plutôt vouloir installer sur le flanc droit de l’attaque de l’Atlético. Bref, ça fait beaucoup de monde pour peu de place. Et beaucoup de monde pour Emre, qui n’a pas disputé une seule minute de jeu lors des deux premières journées de Liga. Ce soir, son expérience pourrait être la bienvenue face aux jeunes pépites de Chelsea. Et puis merde, on ne recrute pas Emre pour le laisser croupir sur le banc.

Denis Zakaria a plus d’un tour dans son sac

Par Léo Ruiz

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