Il faudra les suivre sur Twitter en 2013/2014…

10 – Jean-Michel Aulas Son compte est tellement surréaliste qu’il a fallu du temps pour que tout le monde admette qu’il était bien celui du président de l’OL. Même « certifié » , son contenu en faisait douter certains ! Sur le réseau social, Aulas répond aux attaques, défend son équipe et balance des lignes cinglantes : bref, la panoplie parfaite du meilleur troller du foot français. À l’image du personnage qu’il incarne depuis des années, bien avant la naissance de Twitter…

Juste une stat du nombre de podiums OL 14/15 OM 8/15 Losc 5/15 Boréaux 4/15 Monaco 4/15 PSG 4/15 Auxerre 2/15 Lens Nan Toul Montp 1/15 Asse0

— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) May 27, 2013

9 – Manu Imorou « Ryan Giggs 999 matchs, j’ai pas 999 entraînements. » C’est le genre de sortie qui a valu à l’arrière latéral franco-béninois de Clermont de se faire connaître sur Twitter. Car Manu Imorou a beau être joueur professionnel de Ligue 2 et même international, personne ne l’a jamais vraiment vu jouer. Ce qui ne l’empêche pas d’être, sur le réseau social préféré des footeux, une sorte de célébrité locale. Proche de ses followers et pas prise de tête, Manu prend même le temps de coller des raclées à FIFA aux insolents qui auraient l’inconscience de le défier. Parce que oui, pour lui, la Ligue des champions se joue surtout sur Playstation.

Giggs, 999 matchs en Pro. J’ai même pas 999 entrainements.

— Manu Imorou (@Manuimorou) February 24, 2013

8 – Alexi Lalas L’une des pires dégaines du football des années 90. Reste que l’Américain Alexi Lalas a plutôt réussi sa reconversion. D’abord dirigeant, puis analyste, il a même monté un groupe de rock (Ginger) avant de revenir à la télé. Aujourd’hui sur ESPN, Lalas profite de Twitter pour dire n’importe quoi, enchaîner les punchlines et parler, un peu, de foot. Un Américain pas tranquille.

As to the multiple requests I received: Rest assured, I shall die…someday. Hang in there…and thanks for the follow.

— Alexi Lalas (@AlexiLalas) June 17, 2013

7 – Ricardo Faty Après Strasbourg, la Roma et même l’Aris en Grèce, Ricardo est revenu en France l’été dernier. À Ajaccio, l’autre frangin Faty (Jacques, qui jouait à Bastia, a signé début juin à Wuhan Zall, en Chine) tente de faire ce qu’il peut dans l’entrejeu corse, bien que sa saison ait été perturbée par des blessures. Sympa, ouvert et malin sur Twitter, Ricardo c’est un peu l’anti-Barton. Rafraîchissant.

Bon quand tu vois les buts nominés, Le mien vs. Bordeaux il se transforme vite en pipi de chat lool #unfp

— Ricardo Faty (@rickyfaty) May 19, 2013

6 – Dietmar Hamann Une carrière exemplaire, des titres dans tous les sens et un « street credit » presque inégalable à Liverpool, Didi est très loin du stéréotype de l’Allemand qui range bien sa chambre. Dernier exemple en date : « Suárez a rendu de fiers services, mais a loupé 20 matchs, traîné l’image du club dans la boue et s’en prend désormais aux médias pour son départ #topguy. » Accroc aux jeux d’argent, un peu porté sur la bouteille, Hamann connaît la gloire, mais il connaît aussi la vie. La vraie. Un type à suivre en vue de la Coupe du monde au Brésil, lui qui a échoué en finale du Mondial 2002, justement face à la Seleção. C’est bien connu : les perdants ont toujours quelque chose à raconter.

5 – Vincent Sasso Lisandro, Falcao, Rodriguez, Moutinho… Les stars du football portugais finissent souvent par quitter la Superliga pour l’Hexagone. Vincent Sasso, lui, a fait le contraire et s’en amuse quotidiennement sur Twitter. Accessible et surtout pas du genre à se prendre au sérieux, le défenseur de 22 ans vient de remporter la Coupe de la Ligue au pays du tuning avec Braga. Au final, Sasso est un petit Français en passe de réussir son exportation. Réponds à ça, Newcastle.

Leonardo Di Caprio est à quelques mètres. Je sens qu’il a envie mais il n’ose pas. Il n’ose pas venir me parler. Normal, il est intimidé

— Vincent Sasso (@EzzInRose) June 7, 2013

4 – Pierry Bouby Passé par le FC Metz et Évian Thonon Gaillard, Pierre Bouby traîne désormais ses crampons du côté de Nîmes, en Ligue 2. Quand il ne s’occupe pas du milieu de terrain des Crocodiles, le gaucher s’éclate sur Twitter, échange avec tout le monde et notamment le petit milieu du football alternatif, très présent sur les réseaux sociaux. Un joueur à suivre si on veut se tenir au courant de ce qu’il se passe en L2 et se marrer un peu. À noter que, bien que natif de Vichy, Bouby n’a jamais joué à Laval. Dommage, ç’aurait probablement été l’une de ses meilleures vannes.

Ils servent le vin au verre, et en supermarché… Les rosbifs chient vraiment sur notre culture ! pic.twitter.com/M8DRnz0Px3

— Pierre Bouby (@PBouby) June 12, 2013

3 – Nicolas Benezet Coéquipier de Bouby à Nîmes, Benezet a 22 ans et ne devrait pas faire de vieux os en Ligue 2. Courtisé à l’étage supérieur, le milieu offensif n’en garde pas moins un certain recul quant à sa condition de sportif de haut niveau. Suivez-le dès maintenant, parce que l’année prochaine, tout le monde le fera.

À votre avis si je veux continuer a jouer au ballon je bois ou pas ? pic.twitter.com/Pm9bLJm1ip

— Nico Benezet (@NicolasBenezet) June 5, 2013

2 – Mario Balotelli Twitter aura attendu longtemps. Trop longtemps, avant que Mario Balotelli ne décide enfin de venir y dire n’importe quoi. Preuve de l’absolue sincérité du bonhomme en toute circonstance, son compte est du même tonneau que sa carrière. Des tweets qu’on ne comprend pas, d’autres particulièrement drôles et même des tentatives en français, pour répondre à ses détracteurs hexagonaux. Qui, en général, ne maîtrisent pas beaucoup mieux que lui la langue de Molière. À suivre, comme une évidence.

@Sosl0 parles moi bien toi.je suis pas ton frere

— Mario balotelli (@FinallyMario) June 5, 2013

1 – Sylvain Distin Distin, c’est l’histoire d’un rendez-vous manqué avec la France. Parti en Angleterre il y a douze ans, le défenseur français, formé au PSG, a depuis fait carrière dans une perfide Albion qui a su le reconnaître à sa juste valeur. Présent sur Twitter, le joueur d’Everton, désormais âgé de 35 ans, prend le temps de répondre à ses fans (pas tous, il en compte plus de 100 000) et n’entre pas dans la catégorie, déjà surpeuplée, du footeux bling-bling. Un mec old school qui ne parle que lorsqu’il a quelque chose à dire. Précieux, parce que rare.

Tweeter is like my ice bath after games… Painful but necessary. Thanks for the love and thanks for the abuses, it makes me stronger lol

— Sylvain Distin (@sylvaind15tin) April 7, 2013

Quel community manager pour le12èmehomme ?