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Ich liebe dich, ich auch nicht

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Ich liebe dich, ich auch nicht

Le prochain acte du mélodrame «Je t'aime... moi non plus» se joue ce samedi à 18h30. Bien que rétabli, Franck Ribéry n'est pas certain d'être aligné d'entrée face au Bayer Leverkusen. La faute à une liaison dangereuse avec Louis Van Gaal. Retour sur un an et demi de relation conjugale. Emaillée d'envie d'ailleurs.

Louis Van Gaal ne sort jamais sans son gun. Parmi ses souffre-douleur préférés, Franck Ribéry. En témoigne la dernière sortie en date, balancée ce vendredi dans la mare aux canards, deux jours après le match amical contre un club de troisième division allemande. « Il n’a pas fait d’efforts et n’a fait preuve d’aucun engagement, c’est dommage. Ce n’est pas pour moi que j’organise des matches amicaux. Aucun des joueurs ne s’est bougé, mais la palme revient à Ribéry » . Et le coach néerlandais de tirer une deuxième balle, histoire de s’assurer que le cadavre est bien mort : « Il n’a aucune base physique : sa préparation n’a pas été bonne » . Pourtant le dimanche précédent, pour son retour en Bundesliga face à Nuremberg (3-0) après un mois et demi d’absence, l’international tricolore a eu le droit aux éloges du coach : « Ribéry a proposé une très bonne prestation de remplaçant, en créant deux occasions de but nettes » . Contradiction ? Non. Derrière le discours du Batave, y voir plutôt une certaine complémentarité. L’alliance du bâton et de la carotte.

Comme Ted et Robin dans « How i met your mother », leur relation a mal commencé. Désireux de partir au Real, Francky n’y met pas du sien lors des premières séances d’entraînement physique matinales si chères au tout fraîchement élu Louis. Le 03 juillet 2009, le Frenchie prétexte même « une ampoule à un pied » pour quitter l’entraînement en loucedé. Van Gaal tente par trois fois de le retenir. En vain. « Ce sera le Real ou rien » , balance le Boulonnais en forme d’ultimatum. Eh bien rien. Ribéry est obligé d’accepter le mariage forcé. Et en mauvais bluffeur, va jusqu’à faire des concessions pour se recaver. Le Jules de Wahiba quitte son aile à la demande de son entraîneur pour, à reculons, prendre place dans l’axe : « Je suis un joueur qui a des atouts pour jouer sur les côtés. Maintenant, je vais essayer de jouer en n°10. L’important est que je me sente bien à ce poste » . Malheureusement ou heureusement, ça ne fonctionne pas. Le Bayern a le cafard. En France, ce qui revient à dire dans le dos, le milieu de terrain se confie donc sur ses problèmes de couple : « Pour l’instant, il n’y a pas de feeling entre nous. Nos relations sont professionnelles. Ca me change d’Ottmar Hitzfeld, par exemple. Lui, c’était un monsieur, le meilleur entraîneur que j’aie connu au Bayern » . Nous sommes le 9 septembre.

Quatre jours plus tard –le 13, bien vu–, il inscrit son premier but de la saison. Premier réflexe : le Français file à toute berzingue vers Van Gaal et lui saute dans les bras, manquant au passage de faire tomber le Pélican. Le symbole d’un couple retrouvé : « C’était simplement pour crier ma joie, j’avais la rage. A ce moment-là, c’est un peu les nerfs qui se sont exprimés, car dernièrement, je ne jouais pas beaucoup. C’est un entraîneur qui est sans cesse à 100%, sans cesse sérieux, il faut un peu de temps pour que l’équipe s’adapte à lui, tout doucement cela va venir. Il n’y a pas vraiment de problèmes avec Monsieur Van Gaal, au contraire… » Par ‘pas vraiment’, entendre ‘en tout cas pas de mon côté’. Car Francky rechute alors que le Bayern trouve son rythme de croisière tant en championnat qu’en Champion’s. Quand il revient en février et prétend retrouver son statut de régulière, le Néerlandais le rabroue gentiment et lui fait comprendre qu’il s’est habitué à la remplaçante. Mais l’accumulation des matchs nationaux et européens fait que le turn-over opère et Ribéry avec. Le nirvana de leur liaison est atteint cet été lorsqu’éclate l’affaire Zahia. Evidemment, comme tout le club munichois, Louis prend la défense de Franck. Et se réjouit même de la suspension infligée par la FFF à son joueur. Il passera plus de temps à la maison. Sauf qu’à la maison, sa précieuse rechute une énième fois : ligament du genou. La suite, vous la connaissez. La fin aussi. Avant de chanter « Je kiffe Raymond », Catherine Ringer chantait « Les histoires d’amour finissent mal. En général » .

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Paris, la jeunesse dorée
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