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Ibra, le Prince de la ville
Ambitieux, parfois vicieux, Zlatan Ibrahimović est sans aucun doute le Prince de la ville. Auteur d'un triplé pour son retour aux affaires, le Suédois a fait vivre une soirée cauchemardesque à Stéphane Ruffier.
Paris Saint-Germain
Sirigu (6,5) : La classique Sirigu. 90 minutes de jeu, 30 secondes d’activité : une très jolie parade sur une volée surpuissante de Mevlüt Erding. Le mec est narcoleptique, mais personne ne le sait.
Maxwell (7) : Lucas Digne peut faire toutes les rhinoplasties du monde, les courbes dessinées par les centres de Maxwell, même dans Nip/Tuck on ne les fait pas.
Marquinhos (7) : Après ses énormes progrès en français, il peut faire l’amour à ses adversaires en VF. Le tout, en restant debout. Le Marquis de Stade.
David Luiz (5) : Des relances et des contrôles approximatifs et un air à prendre tout ce qui se passe par dessus la jambe (bon, pour ce soir, comment lui en vouloir ?). Le type qui emmène son fils dans un bar et qui fait n’importe quoi devant lui, mais qui s’en fout : le môme est précoce, il peut conduire sur la route du retour.
Van der Wiel (6,5) : Un bon match malgré des conditions difficiles. À droite, l’horizon est déjà bouché à Paris.
Ici c’est paris!!
— Louis Sarkozy (@Sarko_Junior) August 31, 2014
Pastore (7) : Le seul homme capable de faire de l’ombre à Jennifer Lawrence ce dimanche 31 août. Un bel exploit.
Verratti (6,5) : Un jour, Marco fera comme Stéphane Ruffier. Mais il entrera dans son propre but après avoir dribblé dix joueurs dans sa surface de réparation.
Motta (7) : Très propre. Son trio avec Pastore et Verratti est un régal. Plus de 100 ballons à eux trois et surtout, un profil plus offensif qu’avec Blaise Matuidi.
Lucas (6,5) : Le scooter parisien aurait pu être un segway qu’il se serait baladé ce soir. De plus en plus propre.
Cavani (6) : Une merveille de but. Son trentième en 52 matchs à Paris. Pas mal pour un mec qui, à en croire les rumeurs, a le niveau de Cyril Chapuis.
Ibrahimović (10) : Florentin Pogba, Bayal Sall, Théophile-Catherine. Trois blagues, trois buts. Zlatan sait compter. De retour dans sa cour de récréation un jour avant la rentrée, le Z va pouvoir ramener sa balle en mousse à la maison après un triplé.
Bahebeck (non noté) : Un gosse. Celui qui entre en jeu quand son équipe se balade et qui a envie de claquer son but.
Matuidi (non noté) : Blaise l’a compris, son mandat de passe vers l’arrière et de projection vers l’avant a peut-être pris fin. Foutu remaniement ministériel.
AS Saint-Étienne
Ruffier (2) : Enfin une bavure policière qui ne créera aucune émeute. Extérieur du pied = insécurité. Sympa, Clément Turpin, du 36 quai des orfèvres, a été solidaire et ne l’a pas renvoyé aux vestiaires après une faute sur Ibrahimović.
Theophile-Gatherine (3) : Comme le dit le proverbe chinois, « nul à Rennes, nul à Saint-Étienne » .
Pogba (3,5) : C’était la première des parents Pogba en tribunes du Parc des Princes. Ils auraient peut-être dû attendre un PSG-Juventus.
Bayal Sall (3) : Zlatan lui a collé des buts dans la truffe, a célébré comme un dingue sous ses yeux et lui a serré la main avec un grand sourire. Bayal Sali.
Tabanou (4) : Un homme de gauche. Un type qui ne sait pas où il va, quoi.
Monnet-Paquet (3) : Une reconversion exceptionnelle pour un match exceptionnel. Il devait être le Samuel Eto’o du Forez. Il a été le Dja Djédjé.
Cohade (4,5) : Son meilleur moment de la soirée a été de papoter avec Laurent Paganelli. En même temps, quand on est coincé entre Motta et Verratti dans ce genre de soirée, on peut difficilement espérer mieux que cinq minutes avec le consultant le plus bronzé du monde.
Clément (5) : Comme quoi, les hommes ne sont pas tous égaux devant le chignon. Une belle passe décisive cela dit.
Lemoine (4) : Quelques cheveux blancs en plus. Rien de très grave.
Erding (3,5) : Sa volée du gauche aurait pu faire mal aux Parisiens. Mais qu’il ne s’inquiète pas, il leur a fait du mal. Par le passé.
Van Wolfswinkel(3) : Difficile de se faire une place au soleil dans le royaume des Svinkels.
Par Swann Borsellino