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Histoire de commencer

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Histoire de commencer

Le coup d'envoi de la Coupe du Monde 2010 ne sonnera pas seulement comme un saut dans l'inconnu pour son inédite localisation, mais aussi car la physionomie du match d'ouverture paraît aussi claire que le smog de Mexico ou les affaires de Jacob Zuma.

Ça y est, le monde va jouer pendant un mois. Peu importe la violence qui décime l’Afrique du Sud, et le Mexique d’ailleurs aussi. On cache les pauvres, et place au foot. Mandela sera de sortie -escorté du si prévenant Joseph Blatter- les girafes et les lions aussi, si l’on en croit les spots de la FIFA, tout comme le président Felipe Calderon qui rêve d’une participation historique d’El Tri (la sélection mexicaine) pour le bicentenaire de l’Indépendance mexicaine et le centenaire de sa révolution. Parmi les six sélections africaines, les Bafana Bafana sont peut-être la plus faible, mais aussi celle dont l’élimination serait la plus préjudiciable pour l’environnement de la World Cup Company. L’arbitre ouzbek, Ravshan Irmatov, aura au moins autant de pression sur les épaules que Pienaar & co.

En 2006, le match d’ouverture opposait l’Allemagne au Costa-Rica. Pas compliqué à pronostiquer. En 2002, s’avançait la France des Invincibles face au modeste Sénégal. Facile là aussi. Comme en 1990, l’opposition entre le Cameroun pied nu et l’Argentine du Dieu Diego. C’est un fait, les matches d’ouverture peuvent accoucher de surprises. Mieux, les Africains y font du 100% : deux ouvertures pour deux victoires. Autre présage favorable aux Bafana bis, jamais un pays organisateur n’a échoué en phase de poules. Moins avenant, jamais un pays hôte n’a été aussi mal évalué (83e au classement FIFA). Mais l’Afrique du Sud n’a-t-elle réellement pour seule arme que de s’accrocher au souffle insupportable des dizaines de milliers de vuvuzelas du stade de Joburg ?

L’Afrique du Sud ne perd plus

Quand Carlos Alberto Parreira reprend les choses en main, en novembre 2009, les Bafana Bafana dévissent total. Huit défaites d’affilée. Depuis, le grand timonier brésilien a tout repris à zéro. Du passé faisons table rase. « Il nous a fait travailler la base, jouer simple, garder le ballon au sol » explique l’artilleur Siphiwe Tshabalala. Résultat : 12 matches sans défaite, série due en partie à la faiblesse des adversaires, mais conclue par un succès sur le Danemark. L’Afrique du Sud fait corps et le football dynamique du Mexique devrait trouver à qui parler. Le sélectionneur brésilien a prévenu : « Je crois que physiquement, aucune équipe n’est meilleure que nous » .

Parreira a aussi insisté sur les phases arrêtées, faille béante d’El Tri, incapable de rivaliser avec une nation aussi réputée que la Gambie sur ce point (5-1, mais un but sur corner pour les Africains). Lors du récent Angleterre-Mexique, Crouch avait sabordé l’œuvre collective aztèque. Presque aussi immense, le défenseur Matthew Booth (1,99m) espère bien faire de même. Booth, qui est aux Bafana Bafana ce que Chester Williams était aux Springboks de 1995, un rayon de la nation arc-en-ciel à lui tout seul, un paravent pour le dossier de presse de l’Af Sud post apartheid.

Le Mexique, sans Guardado

Manifestement confiant, Parreira a annoncé lors de sa dernière conférence de presse son onze de départ. Vu la richesse des ressources à sa disposition, son cerveau ne devait pas non plus foisonner d’alternatives. Pour sa part, Javier Aguirre a lui aussi dégagé un onze-type, au sein duquel Andres Guardado, le Mexicain le plus rentable d’Europe, a été évincé au détriment du profil plus défensif de l’incroyable Efrain Juarez, un jeune homme (22 ans) à suivre. Et si El Vasco n’a encore rien dévoilé officiellement, voir le vétéran Oscar Perez (37 ans) dans les buts au détriment du funky Guillermo Ochoa paraît fort probable. Devant, l’expérience de Guillermo Franco, remis sur pied après avoir été touché à la cheville, devrait l’emporter sur la fougue d’El Chicharito.

Plus sûr que la composition d’El Tri, le schéma dans lequel il évoluera. Un 4-3-3, modulable en 3-4-3 quand les latéraux prennent les devants et Marquez, positionné en libéro du Barça recule d’un cran. Comme souvent, tout devrait se jouer au milieu. Le 17e au classement FIFA tentera d’y imposer sa supériorité technique face au physique des Bafana Bafana. Mais si les deux équipes clament vouloir la victoire, un match nul ne condamnerait personne. Ni le Mexique ni l’Afrique du Sud, qui rêvent de faire coïncider symbolique historique et participation historique. La Coupe du Monde va-t-elle accoucher d’un conte de fée ?

Ilenikhena, le cauchemar du Barça

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