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Hazard et Origi envoient la Belgique en 8e !

Par Maxime Marchon, au Maracanã
4 minutes
Hazard et Origi envoient la Belgique en 8e !

Alors que tout poussait à croire que Belgique et Russie allaient pondre le quatrième match nul et vierge de la compétition, Eden Hazard est sorti de sa boîte au meilleur moment (88e) pour délivrer un caviar à Origi. Un but suffisant pour s'assurer de la présence des Diables rouges en huitièmes. Capello et la Russie regarderont attentivement le match de ce soir entre la Corée et l'Algérie.

BelgiqueRussie (10) D. Origi (86′) pour Belgique

L’expression « ce diable de… » n’aura jamais été aussi à propos. D’une parce Dries Mertens est belge. De deux car en grec, le mot vient de diabolos et signifie celui qui désunit ou encore qui détruit. Si le milieu de terrain napolitain ne sait sans doute pas comment cela se dit en russe, il peut être sûr que son vis-à-vis, le latéral gauche Kombarov, et le reste de la défense russe l’ont affublé de surnoms dans le genre. Voire bien pire. Vu de dessus, l’ailier belge a passé sa première mi-temps à dessiner des dents de scie sur son côté droit pour, une fois aux abords ou dans la surface, frapper fort et tout droit. Ou centrer. L’action s’est répétée 5 fois en 45 minutes. Conscient du danger, Glushakov a bien essayé de l’empaler avec ses crampons (38e), mais Mertens a encore réussi – non sans simuler – à l’éviter. À l’arrivée, il pourra regretter ce carton, tant le soufflé est retombé en deuxième période. Invisible et cramé, le milieu est sorti à la 75e. Et avec lui tout espoir pour la Belgique d’accrocher autre chose qu’un nul équitable face à une Russie toujours aussi difficile à manœuvrer. Ça, c’est ce qu’il fallait croire jusqu’à la toute fin. Car aussi irrégulier soit-il, Eden Hazard reste la meilleure chance des Diables et il l’a encore prouvé cet aprem. Encore fallait-il croire en ce match globalement décevant et rester dans le stade jusqu’à la 88e…

Teuf, baume du tigre et regards incrédules

« Where is the party ? Here is the party ! » , chantaient les supporters belges dans le métro, la rue et les couloirs du stade. Si le DJ de la soirée a eu du mal à trouver une prise pour brancher son ampli – attente de plus d’une minute pour le coup d’envoi et arrêt du jeu dès la 2e minute pour que Samedov reprenne ses esprits (aidé en cela par un membre du staff qui lui a fait sentir un pot de baume du tigre !) après un choc tête contre tête avec Vermaelen – il s’est rattrapé en commençant son set avec de la hardtech de festivalier belge. Son morceau donc : Dries Mertens. Au numéro de soliste du Napolitain, la Russie a répondu par des frappes de loin. D’abord Fayzulin, en pivot et du gauche, oblige Courtois à s’étaler et boxer le ballon (12e). Puis Kanunnikov, des 30 mètres, pour le même résultat (29e). Juste avant, la Russie croyait même obtenir un péno, mais l’arbitre a estimé qu’Alderweireld avait bien joué le ballon (24e). L’action la plus chaude de cette première mi-temps est cependant une tête, à mettre au crédit, non pas de Mertens, mais de Kokorin. Étrangement seul au point de penalty, l’attaquant russe a tout le loisir pour ajuster Courtois sur un long centre de Shatov. Mais il la décroise trop (44e). Kompany et Vertonghen se regardent, incrédules.

Lukaku, énervé, alpague Wilmots

Si les deux coachs n’ont pas opéré de changements à la mi-temps, l’absence assez criante de rythme à la reprise les poussent à faire appel au quatrième arbitre et à son tableau en forme de montre Hublot. Wilmots sort Lukaku pour faire entrer le Lillois Origi. Furibard, l’attaquant d’Everton alpague son coach à peine assis sur le banc… 55e minute : le stade vient d’assister à la scène la plus chaude de ce second acte. Il ne le sait pas encore, mais le comprend vite. Alors qu’une ola était lancée dès la 20e minute, des sifflets se font entendre sur une passe ratée ou un centre foiré. Pas dépourvus d’ouïe ni d’orgueil, les joueurs se transcendent pour les 10 dernières. D’abord la Russie, toujours sur une frappe de loin d’Eschenko, puis la Belgique donc. Un peu comme Messi avec l’Argentine, sans aucun signe annonciateur, Hazard retrouve le talent qui lui a permis d’arriver ici avec un statut de star, et avec ses jambes de feu, pour faire perdre tout sens de l’orientation à la défense russe. Par son activité, il permet aux siens de récolter un coup franc que Mirallas place sur le poteau (84e), avant de fixer deux minutes après Berezoutski sur son côté gauche, pour remiser au centre vers… Origi. Plat du pied sous la barre (1-0, 88e). C’est plus poussif qu’escompté, mais la Belgique verra les huitièmes. Wilmots peut se retourner vers Lukaku et lui adresser un large sourire.

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