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  • Ligue Europa
  • 8e de finale retour
  • Bordeaux/Benfica (2-3)
  • Notes

Harlem Cheick Diabaté

par Mathias Edwards
Harlem Cheick Diabaté

Les Girondins n’ont pas cru longtemps à la qualification pour les quarts de finale de la Ligue Europa, jeudi soir. Pourtant, ce sadique de Jardel a tout fait pour leur permettre d’espérer.

Bordeaux

Carrasso (3) : Une parade folle du pied droit devant Salvio à la 21e, puis une sortie ratée sur l’ouverture du score fatale de Jardel qui bousille tous les plans des Girondins et met fin à tout suspense dès la demi-heure de jeu. Lâché par sa défense sur les deux pions de Cardozo.

Mariano (2) : Le Brésilien a tout raté ce soir. Intimidé par la vitesse d’Ola John, il n’a quasiment rien tenté offensivement. Défensivement, il offre un beau duel face à Salvio en couvrant toute l’arrière-garde bordelaise.

Sané (5) : Marc who ? Cette saison, le taulier des Girondins, c’est lui. Et ce n’est pas forcément rassurant. Rapide, costaud, propre techniquement, intraitable dans les airs, il ne lui manque qu’une belle frappe de balle. Parce que seul face au but, faut la tenter, Lamine.

Henrique (4,5) : A éteint Rodrigo en moonwalk, puis a tenté une coupole devant Cardozo qui s’en est débarrassé d’un crochet avant de planter son premier but de la soirée.

Trémoulinas (5) : Le hipster du côté gauche bordelais a pas mal combiné avec Maurice-Belay, son partenaire de couloir à qui il a laissé le soin de centrer la plupart du temps, préférant se concentrer sur Salvio. Une partie sobre.

Sertic (5,5) : Le petit Grégory a enfin trouvé son meilleur poste. Presser, récupérer, colmater les brèches, intercepter, autant de nouveaux hobbies qui font son bonheur. Par contre, seul face au gardien dans la surface, faut frapper.

Plašil (4) : Utiliser le Tchèque comme un vulgaire gratteur de ballon, c’est gâcher. Le capitaine bordelais n’aime pas jouer devant la défense et cela se voit.

Saivet (6) : Kirikou n’est pas grand, mais il est vaillant. Percussion, dribbles, frappes… Le jeune milieu offensif a tout tenté sans être récompensé.

Obraniak (4) : Peu en réussite sur ses coups de pied arrêtés, peu influent dans le jeu, le tatoué aura essentiellement usé ses cordes vocales ce soir.

Maurice-Belay (6) : Le cauchemar d’Almeida. Tous ses centres ont amené le danger devant les buts d’Artur.

Diabaté (8) : Non, le Harlem Cheick n’est pas encore has-been. Il est même sur le point de passer un nouveau cap. En multipliant les appels, en s’arrachant sur chaque duel, le Malien a fait vivre l’enfer aux centraux benfiquistes qui devait s’attendre à livrer des combats en haute altitude. Oui mais voilà, le colosse d’1,94 mètre est plus à l’aise avec ses pieds qu’avec son crâne. Ce qui n’était visiblement pas le cas de Jardel et Roderick.

Poko (3) : A suppléé Sertic, cramé, pour faire la même chose en moins bien. Laissé seul face à Cardozo sur le dernier but, il a pu faire admirer son plus beau faciès de victime. Dur.

Ben Khalfallah (2) : Entré au poste d’arrière droit, juste le temps de couvrir Cardozo sur le second but des Rouges. Fahid Benfikallah.

Sacko (3) : C’est en mars, maintenant, les stages de 3e ?

Benfica

Artur (4) : Un jeudi soir avec Artur, c’est une soirée un peu chiante pendant laquelle tu ramasses deux fois les ballons dans tes filets sans que cela n’ait la moindre conséquence.

André Almeida (4) : S’est fait posséder par Maurice-Belay.

Jardel (3) : Se fait offrir l’ouverture du score par Carraso avant de rendre la politesse à Diabaté et de tromper son propre gardien. Plaisir d’offrir, joie de recevoir. Normal pour un type qui jouait avec le #33.

Roderick (4) : Un homme qui ne joue que les coupes. Jamais aligné en championnat, le Golgoth a fait la connaissance de Cheick Diabaté. Formateur.

Melgarejo (5) : Le latéral gauche paraguayen a eu fort à faire avec Saivet qui l’a obligé à limiter son apport offensif.

Matić (5) : Tellement triste que ses parents ne l’aient pas appelé Otto.

Gaitan (8) : Un régal. Le capitaine du Benfica a tout fait ce soir. Son amour de passe lobée pour Cardozo sur le deuxième but de son équipe est un modèle du genre.

Salvio (5) : Son face-à-face raté avec Carrasso en début de match l’a visiblement perturbé. Discret, il s’est contenté par la suite de tenter de contenir Trémoulinas.

Perez (5) : Pris dans l’étau Sertic-Plašil, l’Argentin a eu du mal à peser sur le jeu de son équipe. Donc il a laissé faire Gaitan.

John (6) : Hakeem Ola John, la roquette du côté gauche du Benfica, a probablement prévu de rentrer à Lisbonne en courant.

Rodrigo (2) : L’avant-centre du Benfica a rappelé au public de Chaban les plus belles heures de Jussiê tant il fut transparent.

Cardozo (8) : « Tu marques, je marque, et c’est pas autrement. » La définition de l’expression « jouer à sa main » personnifiée.

« D’ici deux ans, le gardien de l’équipe première aura un casque »

par Mathias Edwards

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