- France
- Coupe de la Ligue
- 1/8e de finale
- Sochaux/ASSE (0-3)
Hamouma qualifie les Verts
Faciles contre une équipe sochalienne plus que jamais au fond du trou, Romain Hamouma et Saint-Etienne passent sans encombre le stade des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (3-0).
Sochaux – ASSE : 0-3
Buts : Hamouma (10è, 68è) et Alonso (89è) pour les Verts
Cette Coupe de la Ligue, Saint-Etienne en a fait un objectif. Bah oui, quand on a rien gagné depuis 1981 (titres de L2 mis à part), c’est la voie la plus rapide pour soulever un trophée. L’OM l’a bien compris, et ça lui a réussi. Invaincu depuis mi-septembre, les Verts devaient passer l’obstacle Sochaux, dernière équipe à les avoir fait tomber, pour rejoindre les quarts. C’est fait, grâce à un doublé de l’homme du coin, Hamouma, et une deuxième mi-temps parfaitement maîtrisée (3-0).
La revanche d’Hamouma
Malheureusement pour Aubameyang, il ne neigeait pas cet après-midi sur Sochaux. Au contraire, c’est sur une fin d’après-midi ensoleillée que les deux équipes font leur entrée sur la pelouse de Bonal, quelques minutes après le mythique hymne sochalien : « Et si certains vous trouvent un peu jojos, oui le numéro un ce sera Sochaux. » Grandiose. A part Aubame donc et Guivalogui, remplaçant, Galtier aligne son équipe-type. Un match particulier pour Hamouma, viré du centre de formation sochalien il y a quelques années. Côté Lionceaux, Hély laisse Pouplin, Roudet et Privat sur le banc. Le début de match est plutôt stéphanois. La tête de Brandao est trop mollassonne, mais la frappe d’Hamouma, seul à l’entrée de la surface suite à un ballon mal dégagé par la défense, fait mouche (10è). Le fameux but de revanchard.
Sochaux tente de réagir et joue plus haut, mais les belles percées côté droit de Camara et Boudebouz ne donnent rien. Deuxième coup dur pour les locaux, Cros se blesse tout seul sur un dégagement et doit laisser sa place à Pouplin dans les buts. Le FCSM s’est installé dans le camp stéphanois et commence à se montrer dangereux, mais Ruffier est décisif sur un coup-franc de Boudebouz puis devant Yartey, oublié par François Clerc. De l’autre côté du terrain, Brandao n’en touche pas une mais Hamouma est chaud bouillant. Sans doute en hommage à Maradona, dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, l’ancien Caennais traverse la moitié du terrain mais son ballon piqué est claqué par Pouplin. C’est la pause, et on est content de savoir que le héros de la première mi-temps embrasse sa « p’tite femme » .
Sochaux sans réaction
Rebelote au retour des vestiaires, avec des Stéphanois qui entament mieux la mi-temps. Gradel efface son vis-à-vis d’une petite roulette et se met en bonne position de frappe, mais son tir est dévié par Kanté. Ou Carlao, de loin, c’est les mêmes. Le match est équilibré, mais dominatrice au milieu, l’ASSE s’approche plus facilement du but adverse. Bakambu a beaucoup couru mais n’a pas touché un ballon. Hély sort son champion d’Europe des moins de 19 ans (2010) et fait entrer Privat pour tenter de changer la donne, mais le milieu expérimenté des Verts semble avoir définitivement pris le dessus. Cohade-Clément-Lemoine, ça fait un bon paquet de matchs de Ligue 1. Et ça joue juste. L’ancien rennais lance Hamouma dans la profondeur et offre au natif de Montbéliard un doublé à la maison (68è). Devant la mif’.
Le break est fait, et Galtier décide de verrouiller en lançant Guivalogui à la place de Brandao, qui semble s’être réservé pour la phase finale de la compétition. Sa préférée. Roudet est entré côté sochalien mais rien ne se passe. Boudebouz touche beaucoup de ballons, n’en perd aucun, mais est contraint de jouer davantage vers l’arrière que vers l’avant. Ce qui est embêtant. Cohade se la joue à la Fabregas et évolue en faux numéro 9. L’ancien Valenciennois trouve dans la surface Alonso, de retour sur les pelouses, et qui profite d’un petit raté se Sauget pour offrir le troisième but au kop vert (89è). La messe est dite, les Verts se qualifient pour les quarts-de-finale et peuvent se concentrer sur le PSG. Pour Sochaux, c’est l’opération maintien qui reprend ses droits.
Par Léo Ruiz