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Hambourg, et s’il était temps de descendre ?

Par Côme Tessier
3 minutes
Hambourg, et s’il était temps de descendre ?

50 ans, 267 jours, quelques heures et quelques minutes. Le chronomètre de l'Imtech Arena, stade du Hamburger Sport-Verein, pourrait s'arrêter définitivement ce soir. Hambourg, dernier des dinosaures, joue sa survie en match de barrages contre Greuther Fürth, à l'extérieur. La fin de l'espèce ?

Si le match aller mercredi entre Hambourg et Fürth s’est terminé sur un 0-0, c’est un véritable exploit pour les Rothosen (les « culottes rouges » ). Cette saison, le clean sheet est l’exception et les errements défensifs la règle au HSV. Entre Djourou titulaire en défense centrale, un Adler très moyen et un Jansen qui fait du Jansen, les problèmes ne sont pas étonnants. Mais l’ampleur des dégâts fait date. Parmi les trois divisions professionnelles, en Allemagne, la défense hambourgeoise est officiellement la pire de toute : 75 buts encaissés en 34 matchs de championnat.

Pourtant, le HSV n’a pas fini dernier de Bundesliga. Ni même avant-dernier. Avec sa 16e place, le Dino a même droit à une dernière chance pour se maintenir. Mais cette place de barrage est surtout l’accomplissement des deux trop rares révélations hanséatiques cette saison. Deux hommes de l’attaque : Pierre-Michel Lasogga, prêté par le Hertha Berlin et sélectionné par Joachim Löw en mars dernier, et Hakan Çalhanoğlu, frappeur fou de coups francs directs. Mais deux hommes pour sauver une saison, est-ce bien suffisant ?

La telenovela HSV

Depuis la saison 2009 et la demi-finale d’Europa League perdue contre le grand rival du Nord, le Werder Brême, Hambourg est de toute façon devenu un club chaotique, mal géré et lunatique. Ne réglant jamais ses soucis d’une année sur l’autre, recrutant des noms ronflants à tour de bras, en faisant revenir son enfant adoptif Van der Vaart en 2012 par exemple, le HSV est une somme d’égos impossible à gérer, obligeant un turnover express du staff. Ce mélange explosif conforte les problèmes financiers du club. Sa dette à neuf chiffres continue de se creuser depuis les années en 10 et le board semble incapable d’établir une ligne de conduite claire pour redresser la barre.

Bien entendu, le tabloïd Bild se régale de ces événements « telenovelistes » du grand club de sa ville, et en fait régulièrement sa une. Exemple en début de saison : Thorsten Fink craque une première fois à cause des vacances impromptues de Dennis Aogo à Majorque. Le latéral est suspendu pour le déplacement à Berlin. Le Hertha gagne 1-0. Fink est remercié quelques semaines plus tard, tandis qu’Aogo fait son retour dans le groupe. Van Marwijk récupère la place sur le banc. Mais le Néerlandais ne tient pas longtemps. À la mi-février, Slomka – à peine viré d’Hanovre – s’installe à son tour dans le fauteuil pour un bilan très mitigé : des victoires contre Dortmund et Leverkusen, mais cinq défaites sur les cinq derniers matchs de Bundesliga. Au total, Slomka n’a engrangé que 0,86 point par match, en moyenne. Mais l’essentiel lui a été préservé par ses adversaires directs : une dernière chance, un tour de barrage en aller-retour. Avec une série de défaites aussi désespérante que celle d’Hambourg dans le sprint final, ni Nuremberg ni Brunswick n’ont réussi à rattraper leurs petits points de retard.

Sur la terre du Dinosaure

Cependant, il est temps de mettre fin à l’exception hambourgeoise. Club historique, toujours présent dans l’élite depuis la fondation du championnat de l’Allemagne fédérale, mais surtout mastodonte qui n’arrive plus à marcher droit. Le Dino souffre trop. Un tour au purgatoire ne pourra lui apporter que de bonnes choses : enfin oublier la séparation entre Sylvie et Rafael van der Vaart, éloigner Mama MILF Lasogga, permettre un derby au Millerntor estampillé 2. Bundesliga pour sentir un peu plus de football et moins de faux-semblants. Et pour notre plaisir, revoir Mourinho à la Trolli Arena… Car si on ne peut compter sur Brunswick, c’est au tour de Greuther Fürth et Ilir Azemi d’essayer d’abréger les souffrances du Dino. Alors, avec la fin des turbulences, peut-être que Petit-Pied pourra éclore.

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