Haché, Milan

Marseille

Mandanda (5) : le chat a du mal à se détendre sur le lancer de boulette en papier de Mvuemba ou sur la pelote de laine jetée à ras de terre de Gomis. Il se fait vieux et a besoin de repos. 18 heures de sieste par jour. Minimum.

Dja Djédjé (6.5) : le derrière d’Alicia Keys, les cuisses de Martin Djetou, Brice avait de quoi séduire les plus téméraires. Opération séduction réussie.

Nkoulou (6) : Thiago Silva. Sans le masque ni les CSC.

Diawara (7) : son jubilé. Le mec termine en roue libre. Il avait commandé six bouteilles de champagne, M. Pokora en guest et un poney sur la piste de danse. Sur le premier morceau, il plante un move vainqueur de la tête avant d’enchaîner tous les pas de danse du moment. Sorti sous les ovations du dance-floor. Remplacé par Imbula.

Morel (6.5) : gauche caviar. Comme quoi Gaudin n’a pas tout raflé en mars.

Romao (6) : sobre, efficace et indispensable. Comme des bières dans une glacière à la pêche.

Cheyrou (6) : le gaucher a touché peu de ballons. Heureusement pour Lyon, puisqu’à chaque fois qu’il s’emparait du cuir, c’était danger. Comme sur cette ouverture sur Gignac sur le troisième but.

Thauvin (6) : « Je ne joue pas à la gueule du client. Je ne suis pas jaloux de Florian Thauvin. Donnez-moi une bonne raison d’être jaloux de lui ? Je n’en vois pas ! » Mathieu Valbuena, fin mars. Début mai, Valbuena remplace Thauvin, buteur, contre Lyon. CQFD.

Payet (5,5) : Dimitri offre une rose à Diawara en début de repas avant d’essuyer des refus aux autres tables pour le reste de la soirée. Remplacé par Fanni, qui a permis à Dja Djédjé de jouer plus haut en fin de match.

Ayew (6) : le Ghanéen jouait dans un poste plus offensif que d’habitude. Il aime le combat et envoyer du jeu. Discret, mais efficace. Pour la première fois depuis vingt ans, les deux frères Ayew flambent en même temps. Le karma.

Gignac (8) : APG s’amuse de la charnière lyonnaise sur son premier but. Y a plus de respect. Pis, il s’offre même un doublé et devient, du coup, le meilleur buteur français de Ligue 1.

Lyon

Lopes (4.5) : le placement, ce n’est pas son fort. Heureusement qu’il sort la volée de Payet avant la pause. Au final, il en prend quand même quatre dans le buffet.

Tolisso (5) : quand on porte le même prénom que le plus grand numéro 10 du Brest Armorique, on a forcément sa place dans le football. Même latéral droit. Même à Lyon. Même quand on est milieu de terrain.

Biševac (1) : On attend déjà sa justification sur Twitter après son alignement-glissade-n’importe quoi sur le troisième but marseillais. Puis, sa relance de l’extérieur, dans l’axe, est arrivé sur le quatrième. Et là, on a pris rendez-vous au Pôle emploi pour lui. Ce soir, c’était festival Roblès. Un truc tellement 90’s, à la fois drôle et gênant. Comme son remplacement par Grenier à la 66e.

Umtiti (2) : sa chance, c’est d’être aligné avec Milan Biševac. Ça vous sauve toutes les approximations du monde. Surtout celles capillaires.

Bedimo (4.5) : l’ancien futur ex-meilleur latéral gauche de France s’est fait salement bouger par Thauvin, notamment sur le deuxième but où il part aux champignons plutôt qu’au marquage. Meilleur en seconde période où Milan Biševac aimantait toute la merde.

Gonalons (5.5) : rien que pour son retour défensif sur Gignac, il mérite la moyenne. Surtout que c’est le seul bon geste défensif lyonnais de la soirée. On se doit de la valoriser.

Ferri (4) : à Lyon, le meilleur Ferri, ça reste quand même Karine.

Mvuemba (5) : une vague capillaire et une mine dans les ficelles. En 2014, Arnold est burné.

Fekir (4) : un zest de Ben Arfa, un poil de Benzema, une pincée de Benzia, voici Fekir, le nouveau bébé offensif de la formation lyonnaise. Une chose est certaine, le gamin a un joli pied gauche. La prochaine fois, il s’en servira. Remplacé par Briand.

Lacazette (4) : Alexandre, si tu veux que le lobbying te porte jusqu’au Brésil, il faut faire mieux en prime time.

Gomis (5) : Faut que je travaille de Princesse Erika dans les oreilles avant le match. Message subliminal qu’il n’a pas respecté sur le but de Diawara, puisque Bafé préfère regarder le ballon plutôt que de marquer son joueur. Comme un enfant. Bon, il colle quand même son petit caramel syndical en fin de match après un jeu de corps sublime.