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Griezmann, l’Olympique de Marseille lyonnais dans le cœur
Né à Mâcon, près de Lyon, Antoine Griezmann a d'abord été supporter de l'OL, avant d'avouer récemment son amour de l'Olympique de Marseille. Cela tombe bien, le 16 mai prochain, l'attaquant français aura l'occasion de mêler ses deux passions en affrontant l'OM en finale de Ligue Europa au Parc OL.
En foulant la pelouse du Parc OL le 16 mai prochain pour la finale de Ligue Europa, Antoine Griezmann aura sûrement en tête sa première au sein du « formidable outil » de Jean-Michel Aulas. C’était le 26 juin 2016 lors du huitième de finale de l’Euro remporté face à l’Irlande (2-1). Une rencontre durant laquelle l’attaquant français avait claqué deux buts – une jolie tête croisée et une frappe du gauche – pour renverser un match bien mal embarqué. Un doublé salvateur que Dimitri Payet célèbre alors en allant s’agenouiller devant Antoine Griezmann, avant d’offrir un joli baiser à son crampon gauche.
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— Équipe de France (@equipedefrance) 26 juin 2016
Marseille dans le cœur
Mignons tout plein sur cette action, Payet et Griezmann ne se feront, en revanche, aucun cadeau le 16 mai prochain lors de la finale de Ligue Europa entre l’Atlético et l’Olympique de Marseille. Et ce, même si l’international français est un mordu de l’OM, comme il l’a avoué à L’Équipe, quelques jours avant la demi-finale retour de C3 : « Ce que représente l’OM ? C’est l’ambiance, c’est une ville qui joue pour le foot. Je voulais jouer contre Marseille, lors des huitièmes, quarts ou demies, pour jouer au Vélodrome. J’adore le stade, j’adore le maillot. Je le trouve beau, et pour moi, c’est vraiment le plus grand club en France. J’étais allé voir Marseille-Bologne (demi-finale de Coupe de l’UEFA, le 6 avril 1999, N.D.L.R.), et à la fin, je ne regardais plus le match, je ne regardais que les supporters qui chantaient. »
C’est bien simple, Antoine Griezmann aime tellement l’Olympique de Marseille qu’il s’amuse à prendre les commandes du club phocéen lorsqu’il joue à Football Manager. Et si son pote Dimitri Payet joue bien en numéro 10, et la doublette Gustavo-Sanson s’occupe de la récupération, l’attaquant de l’Atlético ne fait en revanche pas les mêmes choix que Rudi Garcia en attaque, puisqu’il règle le débat Germain/Mitroglou en alignant en pointe un certain Carlos Fierro, attaquant mexicain aux Chivas de Guadalajara.
Donc sur Football Manager avec l’#OM, @AntoGriezmann met Carlos Fierro titulaire en attaque, à la place de Mitroglou et Germain #teamOM #FM18 via @FFF pic.twitter.com/VFoXvaipxo
— Le Phocéen (@lephoceen) 14 novembre 2017
L’OL, son premier amour
Mais si visiblement, en France, Grizou roule pour Marseille, il y a encore quelques années, son cœur penchait pour un autre Olympique, celui de Lyon, club avec lequel il s’amusait, là aussi, à jouer sur Football Manager durant l’Euro. Natif de Mâcon, l’international français ne reculait pas dans sa jeunesse devant 72 kilomètres en voiture pour assister aux rencontres de son premier amour, comme il l’avoue au JDD en 2017 : « Jusqu’à mon départ pour le Pays basque, j’allais très souvent avec mon père à Gerland ; j’y étais même le soir du premier titre de champion de l’OL en 2002. J’ai vibré devant les coups francs de Juninho et les buts de Sonny Anderson. J’ai assisté aux débuts de Karim Benzema. J’avais acheté son maillot, le bleu à manches longues. »
Un maillot que Griezmann aurait très bien pu porter, à en croire le principal intéressé : « À 13 ans, j’ai fait plusieurs matchs d’essai à l’Olympique lyonnais avec Lacazette, Grenier et d’autres. Le club a appelé mon père pour lui dire qu’on devait patienter et surveiller ma croissance. Quatre mois plus tard, Eric Olhats, recruteur à la Real Sociedad, m’a récupéré. » Et si le Colchonero n’a jamais porté la tunique lyonnaise, cela ne l’empêche pas de se sentir comme chez lui dans la capitale des Gaules. Comme ce 20 août 2013, quand Griezmann s’envole dans le ciel de Gerland pour claquer un magnifique retourné acrobatique et ainsi crucifier l’Olympique lyonnais en barrages de Ligue des champions. Avant de récidiver trois ans plus tard, au Parc OL cette fois-ci, histoire de prouver que peu importe le stade, Lyon est son jardin. L’Olympique de Marseille est prévenu.
par Steven Oliveira