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Griezmann, le chevalier blanc de l’Atlético

Par Matthieu Darbas
Griezmann, le chevalier blanc de l’Atlético

Auteur d’un but et d’une passe décisive face au FC Porto, permettant ainsi à son équipe de prendre le chemin des huitièmes de finale de la Ligue des champions, Antoine Griezmann a encore rayonné ce mardi soir et prouvé une nouvelle fois son importance au sein de l’Atlético de Madrid de Diego Simeone.

C’est bien connu, pour battre un dragon – ici portugais – et délivrer la princesse en haut de sa tour, il faut un preux chevalier. Et dans l’aventure des Colchoneros en Ligue des champions, c’est souvent Antoine Griezmann qui se trouve sous l’armure. Le buteur tricolore a grandement participé à la victoire importantissime des siens au FC Porto ce mardi soir (1-3) et disputera les huitièmes de finale de la Ligue des champions en février prochain. L’occasion pour lui de rappeler une chose : même s’il n’est pas encore le grand Grizou qui a quitté l’écurie rouge et blanc en 2019, il reste toujours un élément-clé des différents succès de l’Atlético de Madrid semaine après semaine.

Une épée plus aiguisée

Alors qu’on l’attendait bien plus à la construction, surtout à la suite de la sortie précoce de Luis Suárez sur blessure (13e), Antoine Griezmann a fait de l’axe et des trente derniers mètres ses priorités ce mardi soir. Un choix parfaitement corrélé aux plans d’El Cholo souhaitant solidifier son milieu de terrain pour laisser une totale liberté à ses attaquants de prendre la profondeur. Dans cette situation, Grizou aurait habituellement pris la décision d’enchaîner les courses sur le flanc droit ou gauche de l’attaque. Mais ça, c’était compter sans les apports considérables de Yannick Carrasco, positionné latéral gauche, et Marcos Llorente, de l’autre côté, couvrant l’intégralité des couloirs. Pour ne pas gêner ses coéquipiers sur leur terrain de jeu, Griezmann et Matheus Cunha, remplaçant du buteur uruguayen, ont déposé leurs valises en pointe de l’attaque. Le 5-3-2 sans ballon devient 3-5-2 dès les premières secondes de relance ; et quand le champion du monde est systématiquement l’avant-dernier ou le dernier à toucher le cuir dans l’ensemble des occasions des Colchoneros, il y a de belles garanties pour que les filets tremblent.

Savoir souffrir, c’est ça d’être de l’Atléti.

Buteur et passeur face au FC Porto, Antoine Griezmann compte désormais quatre réalisations et une passe décisive en cinq matchs de Ligue des champions cette saison. Soit tout autant que lors de ses seize apparitions dans cette même compétition sous la tunique du FC Barcelone. Une statistique qui montre le nouveau rôle plus décisif de Grizou au sein de cette équipe. Même si ce mardi soir, le Français de 30 ans a vu Diogo Costa, auteur d’une sortie hasardeuse sur corner, lui rendre la tâche bien plus facile. Sur une phase arrêtée, comme un renard des surfaces, l’attaquant se fait oublier au deuxième poteau et pousse la balle au fond des filets en une touche de balle, débloquant ainsi la rencontre et surtout faisant basculer les chances de qualification côté madrilène. Quelques minutes plus tard, et alors que les Dragons s’ouvrent désespérément pour égaliser, Griezmann récupère un ballon dans l’entrejeu et lance la contre-attaque. Contrôle, une touche de balle, petit coup d’œil, passe en profondeur pour Ángel Correa, et ça fait ficelle. Le match est plié. Porto ne reviendra plus, et le Mâconnais sauve une nouvelle fois l’Atlético de Madrid dans un duel encore bien mal embarqué. « Savoir souffrir, c’est ça d’être de l’Atléti », rappellera ensuite le principal concerné en zone mixte à l’issue de la rencontre. « C’est une fierté d’être de retour », rajoute le grand bonhomme, récupérant dans le même temps son trophée d’homme du match.

Une baguette retrouvée

Habitué être derrière Karim Benzema en équipe de France ou auparavant aux côtés de Lionel Messi au Barça, Griezmann tourne désormais beaucoup moins le dos au jeu et redevient petit à petit le chef d’orchestre d’une ligne qui a vu passer Diego Costa, Kevin Gameiro, Fernando Torres, Jackson Martínez et qui compte toujours João Félix, Luis Suárez ou encore Matheus Cunha. De quoi redonner le sourire à l’ancien pensionnaire de Liverpool qui s’était effondré en larmes sur son banc au moment de sortir sur blessure. Une blessure vite oubliée, Suárez s’élançant dans une longue course vers son coéquipier pour célébrer l’ouverture du score avec lui, transformant le calvaire en un moment bien plus facile à vivre. Reste à savoir, pour la suite de la compétition, s’ils vivront heureux et auront beaucoup d’enfants.

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