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Grêmio remporte la Copa Libertadores

Par Steven Oliveira
Grêmio remporte la Copa Libertadores

Vainqueurs du match aller (1-0), les Brésiliens de Grêmio ne se sont pas contentés de défendre sur le terrain de Lanús. Au contraire, Grêmio est venu s'imposer en Argentine (1-2) et remporte logiquement la troisième Copa Libertadores de son histoire après ses succès en 1983 et 1995.

Lanús 1-2 Grêmio

Buts : Sand (72e sp) pour Lanús // Fernandinho (27e) et Luan (42e) pour Grêmio

Trente-quatre ans séparent le premier titre de Grêmio en Copa Libertadores du troisième remporté ce mercredi soir en terre argentine. Si beaucoup de choses ont évolué en trente-quatre ans, les deux sacres ont un même trait d’union : Renato Portaluppi, plus connu sous le nom Renato Gaúcho. En 1983, celui qui partage le même patronyme que Ronaldinho était la star du Tricolor malgré ses vingt et un printemps. En 2017, Renato Gaúcho est le maître tacticien de ce Grêmio qui s’est baladé dans cette Copa Libetardores 2017 jusqu’à ce sacre mérité en finale face à Lanús. Costaud pour une équipe qui ne doit sa qualification qu’à une victoire en Coupe du Brésil.

À Lanús le ballon, à Grêmio les buts

Entrés très tôt dans l’arène de La Fortaleza, les 22 acteurs ont dû observer un très long feu d’artifice, écouter les hymnes du Brésil et de l’Argentine, effectuer une minute de silence avant d’être lâchés sur le pré. Une longue attente qui ne perturbe absolument pas les Argentins qui s’emparent très vite du ballon. Très défensifs au match aller, les hommes de Jorge Almiron retrouvent alors leur jeu habituel fait de passes courtes et de longues phases de possession, mais n’arrivent pas vraiment à mettre en danger Marcelo Grohe. En face, les Brésiliens laissent volontiers le cuir aux locaux pour mieux les piquer en contre. Une tactique payante puisque Fernandinho récupère le ballon dans les pieds de José Gómez dans le rond central et s’envole tel Usain Bolt pour aller battre Esteban Andrada d’une énorme frappe du gauche (0-1, 27e), avant de célébrer devant les supporters de Grêmio venus en nombre pour l’occasion. Malgré ce coup de massue, les Argentins n’abandonnent pas et sont tout près d’égaliser dans la foulée, mais Marcelo Grohe en décide autrement en détournant un coup franc de Maximiliano Velazquez (29e). Obligés de l’emporter, les Argentins se livrent alors de plus en plus, et Luan profite des espaces pour se jouer de la défense adverse à coups de feintes de frappe avant d’envoyer une merveille de louche par-dessus le portier adverse (0-2, 41e). L’affaire semble alors quasiment réglée pour des Brésiliens solides défensivement et destructeurs en contre.

Un vrai-faux suspense

De retour des vestiaires, les Argentins ne se posent plus de questions et connaissent leur mission : marquer au moins trois buts (la règle du but à l’extérieur n’existant pas en finale de Copa Libertadores). Ni une ni deux, les hommes de Jorge Almiron se jettent vers l’avant, mais leur buteur vétéran, José Sand (37 ans), rate le cadre alors qu’il était trouvé dans la surface de réparation pour la première fois de la rencontre (56e). Le chrono tourne, les occasions manquent, et le mur brésilien semble infranchissable. Mais Grêmio décide de relancer le suspense en se tirant lui-même une balle dans le pied. Jailson Márques attrape Lautaro Acosta dans la surface de réparation et permet à José Sand de confirmer son statut de meilleur buteur de la compétition en convertissant son penalty (1-2, 72e). Avant que Ramiro ne laisse ses partenaires à dix à la suite d’un combo faute + protestation (83e). Deux bêtises qui ne feront pas frissonner les supporters du Tricolor qui vont même croire au doublé de Luan en fin de match, mais la reprise de l’attaquant brésilien frôle le poteau (90e). Un raté que les supporters lui pardonneront facilement puisque l’essentiel est ailleurs : Grêmio remporte sa troisième Copa Libertadores, la première depuis 1995. De quoi entériner le statut de véritable légende du Tricolor pour Renato Gaúcho.

Lanús (4-3-3) : Andrada – Gómez, Herrera (Moreno 66e), García, Velazquez (Denis 88e) – Martínez, Marcone, Pasquini – Silva (Rojas 78e), Sand, Acosta. Entraîneur : Jorge Almiron.
Grêmio (4-2-3-1) : Grohe – Cortez, Bressan (Thyere 82e), Geromel, Edilson – Arthur (Michel 52e), Márques – Fernandinho, Ramiro, Luan – Lucas Barrios (Cicero 76e). Entraîneur : Renato Gaucho.

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