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- Grêmio-Lanús (1-0)
Grêmio prend une option en finale de Copa Libertadores
Grâce à une très bonne seconde période, Grêmio s'impose sur le fil face à Lanús (1-0) en finale aller de Copa Libertadores, et prend une jolie option avant le retour dans une semaine en Argentine.
Grêmio 1-0 Lanús
But : Cicero (83e) pour Grêmio
Cela faisait dix ans que les supporters du Grêmio attendaient de revivre une finale de Copa Libertadores. La dernière fois, c’était en 2007 et ce n’était pas forcément un bon souvenir pour les Brésiliens qui avaient subi la loi de Boca Juniors et de son maître à jouer Juan Román Riquelme. Alors, pour célébrer ce retour en finale de Copa Libertadores, que les Brésiliens ont remporté à deux reprises (1983 et 1995), le club et ses supporters ont vu les choses en grand : concert de Michel Telo en première partie, fumigènes, écharpes et drapeaux, tout était en place pour offrir un joli spectacle. Mais, c’était oublier qu’une finale est rarement une rencontre spectaculaire. Et ce Grêmio-Lanus n’a pas échappé à la règle.
À Grêmio le ballon, à Lanús les occasions
Poussés par leur public en folie, les Brésiliens de Grêmio entament la partie avec le cuir dans les pieds. Une domination territoriale qui ne sert qu’à récolter des coups dans les tibias et les chevilles puisque les rares frappes tentées sont loin d’inquiéter un Esteban Andrada tout tranquille, à l’image de cette tentative de Luan qui envoie une praline directement en tribunes (17e). Résultat, cela donne un début de première période moribond où seuls les nombreux coups de sifflet de l’arbitre viennent animer une partie qui a bien du mal à s’emballer. Heureusement pour le spectacle, les Argentins de Lanús décident de se rebiffer, récupèrent le contrôle du ballon et sont même tout près d’ouvrir le score sur une frappe de Roman Martinez repoussée par Marcelo Grohe (34e). Une première alerte pour les Brésiliens qui sera très vite suivie d’une seconde, mais là encore le portier de la Tricolor sauve les siens sur un puissant coup de casque de Diego Luis Braghieri (40e).
Coaching gagnant
Visiblement pas heureux de ce qu’il a vu durant le premier acte, le coach de Grêmio, Renato Gaucho, profite de la pause pour recadrer ses hommes durant de longues minutes, obligeant les adversaires et les arbitres à patienter quelques instants dans le rond central avant que le technicien brésilien décide de relâcher ses fauves. Et force est de constater que ce recadrage a eu du bon puisque les partenaires de Lucas Barrios reviennent sur la pelouse avec des ambitions bien plus offensives. Et grâce à un jeu plus direct, les Brésiliens arrivent même à se montrer dangereux, mais Esteban Andrada est à la parade sur une énorme mine des 25 mètres du très remuant latéral gauche Bruno Cortez (57e).
Motivé par cette première grosse occasion, le club formateur de Ronaldinho continue de pilonner le but argentin, mais la tête de Jailson frôle le poteau extérieur (63e). Dominés, les visiteurs reculent inexorablement et tentent alors de faire tourner le chronomètre en enchaînant les passages au sol. C’est alors que Renato Gaucho décide de faire parler sa science du coaching en faisant entrer Jael et Cicero. Dix minutes plus tard, le premier dévie de la tête une longue ouverture dans les pieds du second qui trompe Andrada et fait littéralement exploser l’Arena do Grêmio (1-0, 83e). Défaits, les Argentins ne s’inquiètent pas pour autant. Que ce soit en quarts contre San Lorenzo, ou en demies contre River Plate, Lanús avait aussi perdu la manche aller, avant d’aller chercher sa qualification dans son temple de La Fortaleza. Grêmio est prévenu.
Par Steven Oliveira