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Giroud se relance, Kurzawa rate la sienne
Auteur d'une belle partie, Olivier Giroud a su rebondir après un match aller loupé. En galère sur son côté gauche, Layvin Kurzawa a lui failli coûter la qualification aux siens après une relance loupée qui a poussé Arsenal à y croire.
AS Monaco
Subašić (7) : De bonnes sorties aériennes, une claquette sur un coup franc d’Özil et un sauvetage décisif sur sa ligne devant Giroud. La preuve vivante qu’on peut porter du violet et rester viril.
Kurzawa (3) : Embarqué malgré lui dans un film d’horreur, Kurwazzaaaaa a failli assassiner son équipe d’une relance téléphonée. Heureusement, comme dans Scary Movie, tout est bien qui finit bien.
Abdennour (7) : Au milieu de la tempête, Jardim a prié pour que sa défense tienne, au nom du père, du fils et du Abdennour. Aymen.
Wallace (7,5) : Comme l’illustre William Wallace en son temps, le chevalier Fortuna Dos Santos a bien cassé de l’Anglais. Toujours un temps d’avance et des interventions musclées.
Fabinho (5) : S’il est fautif sur le premier but encaissé, il a plutôt bien tenu son couloir. Fabinho, mais pas encore fabuleux.
Toulalan (6,5) : Il s’est fait quelques cheveux blancs ce soir, mais a tenu la baraque en seconde mi-temps, en bon père de famille.
Kondogbia (6) : Solide comme un roc au milieu de terrain, il a soulagé ses coéquipiers grâce à sa puissance physique et sa capacité à obtenir des fautes.
Moutinho (6) : Il protège bien sa balle, moins ses défenseurs. Généreux dans l’effort, habile avec le ballon, il a été l’auteur d’un bon match dans l’ensemble.
Dirar (4) : Discret, il s’est planqué pour rester le plus longtemps possible sur le terrain et ça a bien fonctionné. Remplacé par Echiejile (85e), qui ne s’est pas chié dessus.
Martial (5) : Puissant et agile, il élève la contre-attaque au rang d’art martial, laissant ses coéquipiers et ses adversaires sans défense. Remplacé par l’explosif Yannick Ferreira Carrasco (58e), qui s’est très vite mis en évidence balle au pied sans concrétiser ses rushs chaloupés.
Berbatov (4) : Il a fait sa promenade syndicale, a bien râlé et peut désormais se régaler de son café, de ses petits beurres et de ses mots croisés. Moins classe, mais plus énergique, Bernardo Silva a pris la relève pour qu’il puisse faire la sieste (70e).
Arsenal FC
Ospina (?) : L’Irlandais Bono avait envie de se faire la Saint-Patrick à Louis-II et au final, il aurait pu garder les buts d’Arsenal. U2 ? Ce serait juste le nom de l’horrible charnière qui zonerait devant ses lunettes violettes.
Bellerin (4,5) : L’héritier de Bacary Sagna. Bah ouais, on n’a pas tous des parents riches.
Koscielny (5) : Il a un mini-plâtre à la main et quelque part, il pourrait avoir les pieds plâtrés que ça ne changerait pas grand-chose. Tant qu’il peut jouer de la tête…
Mertesacker (5) : Sa lenteur n’a d’égale que la médiocrité de ses transversales et de ses relances. Capitaine fracassé. Un mauvais Per de famille.
Monreal (5,5) : Mi-technique, mi-bûcheron. Un Hispano-Canadien. Un Nacho Monreal, quoi.
Coquelin (5,5) : Francis Coquelin. Un nom à avoir fait des bêtises contées dans Faites entrer l’accusé, un profil a faire des fautes au milieu du terrain. Remplacé par Aaron Ramsey, le buteur-tueur, dont l’histoire sera un jour narrée par Dominique Rizet et Frédérique Lantieri.
Cazorla (6,5) : Arsène Wenger le sait : Santi est moins à l’aise aussi bas sur le terrain. Sauf qu’Arsène Wenger savait aussi que Monaco jouerait à 10 mètres de ses buts pendant le gros de la partie. Malin.
Özil (7) : Mesut, il profite de quelques demi-heures par an pour nous rappeler combien on aime le bon vieux temps. Mesut, il est encore meilleur lors d’une journée ensoleillé. Mesut, même si tout n’est plus bon à prendre, on ne peut pas lui en vouloir. Mesut, c’est radio Nostalgie et c’est une très bonne raison de l’aimer.
Welbeck (6,5) : Guest star, le bassiste de Metronomy a participé à la petite sauterie organisée par Layvin Kurzawa sur son côté. Généreux, il a partagé avec Alexis Sánchez et même avec Olivier Giroud, qu’il a tenté de servir tout au long de la soirée.
Giroud (7) : Des déviations, du jeu dos au but, une belle tête à côté, des débordements et une mine du droit dans le haut du filet pas si évidente à caler.
Sánchez (6,5) : Un état grippal de saison en début de match après s’être fait enrhumé par Martial. Un changement de chaussure et un carton jaune pour une simulation peu évidente plus tard, Alexis a repris son entreprise de démolition des reins de Kurzawa avec Welbeck. Tant mieux, l’être humain en a deux.
À lire : le compte-rendu du match
⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions
Par Christophe Gleizes et Swann Borsellino