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Gervinho fait plier le Napoli

Eric Maggiori
Gervinho fait plier le Napoli

Au terme d'un match spectaculaire, la Roma s'impose 3-2 face au Napoli en demi-finale aller de la Coupe d'Italie. Menés de deux buts à la mi-temps, les Napolitains sont revenus à 2-2, mais ont cédé dans les dernières minutes sur un but de Gervinho. Tout reste à jouer en vue du match retour.

AS Roma – Napoli 3-2Buts : Gervinho 13′ et 88′, Strootman 32′ / De Sanctis (csc) 46′, Mertens 70′

A la Roma le premier round. Mais rien n’est joué, et c’est ça qui est bon. Au Stadio Olimpico, sous une pluie diluvienne, la Roma a battu le Napoli lors de la demi-finale aller de la Coupe d’Italie. Un succès 3-2 qui laisse évidemment tout ouvert pour le match retour, à disputer dans une semaine au San Paolo de Naples. On a presque envie de dire que ce soir, tout le monde est content. Ou presque. En effet, la Roma est parvenue à s’imposer, et c’était là l’objectif principal. Mais le Napoli a également ses motifs de satisfaction. Menés 2-0 à la pause, les joueurs de Benitez sont parvenus à revenir à 2-2, cédant finalement dans les derniers instants du match. Perdre 2-0 aurait quasiment été éliminatoire. En revanche, 3-2 est un score presque idéal, entre guillemets. Car il va obliger le Napoli à affronter le match retour tambour battant, sans toutefois avoir besoin de l’emporter par trois buts d’écart. Rudi Garcia, de son côté, est certainement satisfait à moitié. Satisfait de s’être imposé, oui, mais forcément déçu de s’être fait remonter deux buts alors que son équipe contrôlait le match. Pour le moral, la victoire obtenue in extremis est toutefois importante, notamment en vue du derby de dimanche. Applaudissements également pour Gervinho, auteur ce soir d’un doublé décisif, et officiellement meilleur buteur de cette Roma 2013/14 toutes compétitions confondues, avec huit réalisations. Maladroit devant le but, c’est ça ?

La frappe de poney de Strootman

Rafa Benitez et Rudi Garcia tiennent à cette compétition. Ils le prouvent dès le coup d’envoi, en alignant chacun leur équipe-type. Côté romain, seul Pjanic manque à l’appel, remplacé par le nouvel arrivant Nainggolan. A Naples, Insigne est préféré à Mertens. Les premières minutes de jeu sont à l’avantage du Napoli, qui met tout de suite un gros pressing et accule les Romains dans leur surface de réparation. Higuain et Callejon semblent bien en jambes, et la défense romaine a toutes les peines du monde à repousser les premiers assauts partenopei. Mais cette saison, la Roma possède en elle une solidité à toute épreuve. Ainsi, elle résiste pendant un quart d’heure, subit le jeu napolitain, puis frappe en contre. Totti invente une merveille de passe pour Gervinho, qui part en vitesse dans le dos de la défense, évite la sortie (à la pêche) de Reina avec un petit ballon piqué, et dépose le cuir dans le but vide. Un but qui allie la vitesse et la technique de l’Ivoirien, et la vista du Capitano, même si l’ancien Lillois, au départ du ballon, est légèrement en position de hors-jeu.

L’ouverture du score est un coup de massue sur la tête des joueurs de Benitez. La Roma prend le contrôle des opérations, et hormis une occasion pour la doublette Higuain-Callejon (le deuxième trop court sur un centre-tir du premier), la formation napolitaine disparait du terrain. La défense, très mal organisée, va prendre l’eau face à une équipe romaine en confiance qui se met à dérouler son jeu. A la 32e minute, l’arrière-garde laisse une autoroute à Kevin Strootman. Pas attaqué, le Néerlandais avance tranquillement, et envoie une frappe de poney qui vient se loger dans la lucarne de Pepe Reina. C’est beau, c’est limpide, c’est parfait. Les tifosi giallorossi jubilent pendant que Benitez regarde déjà sa montre et attend avec impatience la mi-temps. Son équipe est à deux doigts d’encaisser un troisième pion sur une attaque emmenée par Gervinho et ponctuée par Maicon. 2-0 à la mi-temps. Impressionnante Roma, décevant Napoli.

Le Napoli fait le plus dur, Gervinho frappe encore

Parfois, les quinze minutes que vous passez dans les vestiaires peuvent changer le cours d’un match. Allez savoir ce que Rafa Benitez a dit à ses joueurs pendant la pause. Le fait est que c’est un tout autre Napoli qui se présente sur la pelouse trempée de l’Olimpico. On joue depuis une minute, et un fait de match va déjà tout changer. Higuain déborde sur le côté gauche et centre fort devant le but, Benatia dévie légèrement le ballon, ce qui surprend De Sanctis, qui boxe la sphère dans ses propres filets. Le fameux but à l’extérieur que craignait tant Rudi Garcia. Cette réalisation redonne évidemment du courage aux Napolitains, qui se mettent à jouer beaucoup plus haut, ce qui laisse toutefois des boulevards en contre-attaque à la Roma. Ljajic est d’ailleurs tout proche d’en profiter, avec un contre ponctué par une frappe du droit qui vient flirter avec le poteau. La rencontre est désormais vraiment plaisante. Le jeu du Napoli est bien plus équilibré qu’en première période, et l’arrière-garde ne donne plus l’impression de pouvoir prendre l’eau à chaque offensive romaine.

Benitez, qui pourrait très bien se contenter de repartir de Rome avec cette défaite par un but d’écart, décide alors de faire entrer Mertens à la place d’un Hamsik toujours aussi méconnaissable. Le Belge ne va mettre que quatre minutes pour donner raison à son entraîneur. Il profite d’un contre-favorable pour perforer la défense giallorossa et fusiller De Sanctis à bout portant. 2-2. Ce qui semblait impossible au vu de la physionomie de la première période s’est concrétisé. Sonnée, la Roma a bien du mal à se remettre dans le match, et ce, malgré les entrées de Pjanic, Destro et Florenzi. Le rythme retombe car les deux formations n’ont pas la moindre envie, à ce stade du match, de risquer de repartir bredouille. Benitez bétonne en faisant entrer Behrami à la place de Higuain. On pense qu’on va en rester là. Mais la Roma a encore une cartouche. Une seule. 88e minute. Le une-deux entre Florenzi et Destro est parfait, la déviation de l’international italien pour Gervinho l’est aussi, et l’Ivoirien fait chavirer le Stadio Olimpico avec une frappe croisée impeccable. 3-2 et communion sous la Curva Sud. Rudi Garcia et ses troupes remportent au buzzer le premier round. Mais le Napoli est loin, très loin d’avoir dit son dernier mot. Vivement la semaine prochaine.

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Contestations envers les arbitres : cessez le feu !
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Eric Maggiori

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