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Georges Mikautadze : c’est son année

Par Alexandre Le Bris et Mathieu Rollinger, à Metz
Georges Mikautadze : c’est son année

La carrière de Georges Mikautadze est déjà une histoire de rebonds. Alors que l'Olympique lyonnais ne lui donnait aucun avenir dans ses rangs, c'est à Metz qu'il a dû batailler pour s'imposer. Mais ses deux prêts successifs à Seraing et le soutien infaillible de sa famille semblent aujourd'hui porter leurs fruits : l'international géorgien de 21 ans est arrivé à maturité.

Toutes les portes ne font pas le même bruit lorsqu’elles se ferment. Et Serge, le lapin rose de la RATP, ne sait que trop bien que certaines peuvent même « pincer très fort » si on y met les mains. Georges Mikautadze, lui, ne porte pas de t-shirt jaune informe et n’est pas un usager du métro, puisqu’il préfère porter à la ville de soyeux ensembles Gucci et arpente les rues de Metz au volant de sa propre Mercedes. Pourtant, il connaît très bien du haut de ses 21 ans la sensation du bois claqué sur le bout du nez. La dernière occurrence de ce type remonte au 8 août 2021. Une époque pas si lointaine, où Metz est un club de Ligue 1, fournit quelques ambitions de se maintenir une troisième année d’affilée dans l’élite après la jolie dixième place obtenue la saison précédente et reçoit pour cette première journée de championnat le champion de France en titre : le LOSC. C’est à la 92e minute de jeu que Frédéric Antonetti lance la saison de Georges Mikautadze. Fort de ses 19 buts en D1B belge la saison passée qui ont grandement contribué à la promotion du RFCU Seraing, club partenaire du FC Metz à qui il était prêté, le jeune numéro 9 a à cœur de se montrer sous son meilleur jour. « On m’a fait comprendre que je ne serai pas titulaire mais que j’aurai ma chance. J’étais content parce que je voulais briller sous le maillot de Metz », narre-t-il. Tellement d’ambition que, sur ses deux seuls ballons, alors que le score est de 3-2 pour des locaux jusqu’ici héroïques, il décoche deux frappes. Pour, le pense-t-il, plier le match. Sauf que sur la seconde tentative, à la 97e minute, le ballon est contré et offre à Burak Yılmaz dans la continuité le but de l’égalisation (attribué comme CSC à Alexandre Oukidja).

Je le trouvais un peu tendre. C’est un joueur qui ne peut pas jouer tout seul en pointe, il lui faut un accompagnement. Il faut qu’il s’aguerrisse encore.

C’est à ce jour le dernier ballon en Ligue 1 touché par Georges Mikautadze. En effet, dans la foulée de cette désillusion, les réactions, les choix de son entraîneur et sa propre réflexion le poussent à demander un nouveau prêt à Seraing. « Je le trouvais un peu tendre, commentait coach Frédo une fois la frontière franchie par le joueur. C’est un joueur qui ne peut pas jouer tout seul en pointe, il lui faut un accompagnement. Il faut qu’il s’aguerrisse encore. » Un an plus tard, la peau a eu le temps de bronzer à nouveau et le FC Metz de redescendre d’un cran. Georges a lui retrouvé le groupe pro des Grenats, cette fois avec le statut d’un titulaire en puissance. Pourtant, si c’était à refaire, il ne changerait rien. « Je suis un attaquant : si je vois que j’ai une occasion pour tirer, je tire, jure-t-il en pesant chacun de ses mots. Là, la balle est contrée. C’est comme ça, ça arrive. On ne m’a pas dit directement que ce match nul était de ma faute, surtout que l’équipe adverse a dû remonter 80 mètres avant de marquer, mais certains ont dit que j’aurais dû garder la balle plus intelligemment. Sauf que si dans la saison qui vient j’ai une fenêtre de tir, je tirerai aussi. » En Ligue 2, au vu de ses premières sorties, il y a de grandes chances que ça fasse ficelle. Et pour cause : pour son retour en Moselle, il marque et offre une passe décisive face à Amiens (3-0). S’il frappe le poteau à Caen (1-0) une semaine plus tard, l’attaquant de poche retrouve le chemin des filets la journée suivante en crochetant deux défenseurs valenciennois avant de conclure (2-0). Sorti sous une standing-ovation de Saint-Symphorien, le petit barbu réalise un début de saison presque parfait, crevant enfin l’écran en France. Enfin, car il avait auparavant pris la mauvaise habitude de manquer ses grands rendez-vous, que ce soit sur les bords de la Seille ou dans son Lyonnais natal.

À Lyon, un défi de taille

Pourtant, le petit Georges, avant de devoir emprunter les itinéraires bis, était bien sur une voie royale. Son histoire démarre comme dans un rêve de gone. Dans la capitale des Gaules, alors que sa famille est installée sur la place Jean Macé, dans le VIIe arrondissement de Lyon, il effectue le court trajet jusqu’aux terrains du FC Gerland, où il prend sa première licence. « Les mercredis, je m’entraînais au début de l’après-midi avec les joueurs de mon âge, et je revenais plus tard pour m’entraîner avec les plus âgés », rembobine le pélo. Pas besoin pour les recruteurs de l’OL de faire le tour des parkings de supermarchés de la région pour dénicher le crack, ils n’ont qu’à le recueillir sur le pas de la porte. Pas besoin non plus de lui fournir une tunique, le gamin du 6-9 et s’imagine déjà en blanc : « À l’école, en CE1 ou CE2, je me souviens qu’on avait une journée où on devait se déguiser. Eh bien je me mettais en footballeur, avec un kit complet de l’OL. » C’est donc à neuf qu’il fait ses débuts au centre de formation de l’OL. « Au début, tu joues parce que tu aimes tout simplement le foot, pose-t-il. Mais ça a toujours été dans ma tête de devenir footballeur professionnel ». Il faut dire qu’il présente déjà à cet âge pas mal de raisons d’y croire. Amaury Barlet, qui a été l’un de ses éducateurs chez les Gones dans les catégories U12 et U13, se souvient d’un avant-centre loin d’être maladroit : « C’était LE buteur par excellence. Il était capable de marquer dans toutes les positions. Dans le jeu combiné c’était très bon, rapide dans les enchaînements. Et puis il était opportuniste et très audacieux. Il a déjà marqué sur des retournés acrobatiques ! ». Et quand les filets ne tremblent pas, c’est son caractère de compétiteur qui prend le relais, comme cette fois où il s’en était voulu de longs jours pour avoir « raté une panenka ». Dans cette surface de réparation, les éducateurs lyonnais voient donc émerger un chasseur de buts dans la lignée des Karim Benzema, Alexandre Lacazette ou Anthony Martial. Mais en U15, l’ascension est stoppée net.

Georges, caché par la grosse coupe et entouré par Maxence Caqueret et Pierre Kalulu. Crédit photo : FC Limonest Saint-Didier

Je mesurais 1,40m et quelques à 14-15 ans. Je faisais ce que je pouvais faire avec ma technique et je complétais mon manque physique par ça.

Premier claquement de porte. Celle de l’OL, son « club de cœur », qui ne le conserve pas. « On était d’accord pour reconnaître ses bonnes qualités de footballeur, mais sur les gros matchs, ceux à grosse intensité, il n’était pas convaincant dans son activité, ses choix et sa performance, détaille le boss de la formation lyonnaise, Jean-François Vuillez, en prenant des pincettes. En plus, on avait une génération 2000 assez fournie et on ne voulait pas qu’il n’ait pas de temps de jeu. Il était barré par Amine Gouiri et Mohamed Bahlouli. » Pour le principal intéressé, c’est une autre raison qui est à l’origine de ce coup d’arrêt : « Je pense que c’était plus le déficit physique. Il faut savoir que j’étais vraiment petit et que j’ai grandi d’un coup. Je mesurais 1,40m et quelques à 14-15 ans. Je faisais ce que je pouvais faire avec ma technique et je complétais mon manque physique par ça ». Chose que Jeff Vulliez résume de la sorte : « Il était en maturité tardive, physiologiquement pas très développé. Et on savait qu’il ne ferait pas une grande taille parce qu’on connaissait les parents ». Invité à aller voir à l’étage du dessous, il rebondit donc en 2015 en périphérie lyonnaise, à l’AS Saint-Priest. Abattu et le moral dans les chaussettes ? Ce n’est pas le genre de la maison. « Il n’était pas du tout défaitiste, toujours de bonne humeur et puis il savait qu’il aurait quand même une bonne visibilité en étant ici », assure Samir Ghemazzi, l’entraîneur san-priot. Cet échec, Georges Mikautadze jure qu’il ne l’a pas ruminé bien longtemps : « C’est là que je me suis forgé un mental, je n’ai pas baissé les bras ».

Pendant deux saisons, Georges va surtout évoluer avec les U17 nationaux face à des adversaires lui rendant 30 centimètres. Résultat ? « Plus de 20 buts, en marquant contre chacune des équipes à l’aller ou au retour, place d’emblée coach Samir. Beaucoup de clubs se sont renseignés sur lui. Il a même fait un essai à Clermont où Pascal Gastien était le directeur du centre de formation. Ils ont beaucoup hésité à le prendre. J’étais surpris qu’il reste chez nous, même frustré pour lui. » Imperturbable, le môme continue de grandir au club rhodanien, se payant quelques excursions chez les U19 dirigés par Lionel Bah. « Quand on faisait du travail spécifique avec les U19, je le prenais avec moi. C’est là qu’il a choqué les plus grands. Naturellement, il a basculé avec nous en fin de saison pour jouer six matchs », raconte le formateur. En U17 Nationaux, il continue de faire des merveilles. « Face au Puy-en-Velay, on était en difficulté et Georges a mis un piqué du droit, presque en dehors de la surface pour lober le gardien, s’emballe Ghemazzi.On a encore souffert 20 minutes et il a inscrit le même but, du gauche. » Mais c’est un match à domicile face… à l’OL qui va marquer un nouveau tournant dans son parcours. « Je n’avais pas d’esprit de revanche, mais je voulais montrer que j’étais à l’OL et qu’ils avaient peut-être loupé quelque chose », explique Mikautadze. Cette-fois ci, il ne rate pas son date. Avec un triplé, il terrasse l’OL et attire les regards. Ceux de son ex, déjà, qui a cherché à le récupérer, comme le confient Samir Ghemazzi et Denis Schaeffer. « J’ai cru savoir, dans le circuit des recruteurs, que l’OL s’est posé la question de le récupérer. Vous savez, des garçons qui marquent des buts, on les recherche tous », avance ce dernier. Alors directeur du centre de formation du FC Metz, Denis Schaeffer était aussi installé ce jour-là dans les gradins, invité par Gabriel Dupuis, l’agent de Georges. Et le Lorrain n’a visiblement pas fait le déplacement pour rien. « C’est vrai que c’est un garçon atypique qui n’a pas le profil de l’attaquant moderne, pas très grand, pas très puissant, concède Schaeffer. Mais il avait déjà à ce moment-là une capacité à trouver des positions pour marquer dans toutes les situations. C’est un garçon attiré par le but, qui arrive toujours à bien se déplacer. Moi, c’est ça qui m’a séduit. »

Un grenat à dégoupiller

Comme un certain Bouna Sarr avant lui, le Rhodanien de toujours se retrouve dès l’été 2017 à 400 kilomètres de chez lui plus au nord avec, une deuxième chance à saisir dans ce qui est pour lui « un club mythique de Ligue 1 » dans lequel il se « donne à fond pour pouvoir signer pro ». Pour cela, il faudra encore patienter un peu. « Il est arrivé sur la pointe des pieds, souffle Denis Schaeffer. Débarquer dans un centre de formation au milieu de joueurs qui se connaissent depuis trois ou quatre ans, ce n’est pas facile. Le vrai soucis au départ, c’est qu’il n’a pas fait l’unanimité auprès des coachs de la formation. » Sébastien Tambouret ne dira pas le contraire. « Ses débuts à Metz ont été très compliqués. J’ai été très dur avec lui, avoue l’ex-coach des U19 grenats et actuel adjoint à Valenciennes. Georges est arrivé avec son insouciance, presque trop tranquille. En attestent les petits retards aux entraînements. Je trouvais ça dommage qu’il traverse la France et qu’il ne s’investisse pas ensuite. » Il faut alors l’intervention de l’encadrement messin pour le remettre dans les clous. « Ça a changé quand on a eu une réunion avec ses parents, continue Tambouret. Il a reçu une super éducation, c’est un top bonhomme. Georges a senti qu’il les décevait. Ça l’a marqué, ça lui a fait mal. » Loin de son cocon, de son père, chauffeur-livreur, de sa mère, vendeuse, de son petit frère et sa grande soeur, Georges a peut-être pensé que la porte se fermerait cette fois pour de bon. « Il est issu d’une cellule familiale très serrée, très unie, dans milieu qui est pas forcément aisé. Ses parents sont d’une extrême générosité, ils ont fait beaucoup d’efforts pour lui, décrit Schaeffer. Quitter Lyon, c’était un peu plus dur pour lui que pour d’autres. Il avait du mal à se prendre en charge et assumer ses responsabilités. Dans le football d’aujourd’hui, les joueurs sont amenés à changer de contexte, d’environnement. Ils doivent trouver les armes psychologiques pour rebondir. C’était un moment difficile, mais il nous a remercié en repartant de plus belle. »

Il y avait un site qui suivait la N3 et demandait à chaque entraîneur à la fin des matchs, qui était le meilleur joueur adverse. C’était toujours la même réponse : Georges Mikautadze.

La suite n’en sera que plus limpide. Pour une fois. En 2018, il intègre la réserve dirigée par Grégory Proment. « Avec lui, on est monté deux fois de suite, en N3 puis en N2. La première année, c’est simple, il faisait basculer tous les matchs, décompte l’iconique milieu grenat. Il y avait un site qui suivait la N3 et demandait à chaque entraîneur à la fin des matchs, qui était le meilleur joueur adverse. C’était toujours la même réponse : Georges Mikautadze. » S’il est récompensé d’une entrée en jeu en Ligue 1 à Nice en décembre 2019, le chemin se poursuivra outre-Quiévrain. Le FC Metz a depuis 2013 scellé un partenariat avec le RFC Seraing, qui fait du club belge une sorte de « réserve + » des Grenats, et lui prête lors de la saison 2020-2021 huit joueurs dont Georges. « L’objectif était de prendre du temps de jeu, de la maturité et de l’expérience pour revenir à Metz avec plus de bagage et y jouer », développe Guillaume Dietsch, gardien qui a débarqué dans la banlieue liégeoise au même moment que son coéquipier et y entame cette année un troisième prêt consécutif. « Il m’avait demandé mon avis avant d’aller à Seraing, je lui avais dit de foncer. C’est mieux que la B à Metz, ajoute Proment. Et il a explosé. » Dès le premier match, d’ailleurs, avec un quadruplé sur le terrain de Lommel. Sur la rive droite de la Meuse, Mikautadze engrange confiance, muscles et une vraie crédibilité, bien aidé par un cadre dans lequel il ne manque pas de repères et où il est chargé de lancer les chants de victoire. « On était pas trop du genre à sortir, on n’habitait pas forcément au même endroit, mais on était très soudés et pas qu’entre prêtés du FC Metz », témoigne Guillaume Dietsch.

La promotion en première division, le titre de meilleur buteur du championnat et l’élection en tant que Métallo d’or : il n’en fallait pas plus pour que Mikautadze soit mis en orbite grâce au club-satellite. De quoi faire saliver les supporters messins, qui gardent traditionnellement un œil avisé sur « leur » équipe de Belgique. Et quand GM9 est contraint d’y retourner pour une seconde saison, alors que le club à la Croix de Lorraine a besoin de toutes ses forces vives dans sa lutte pour le maintien, pas mal d’interrogations planent autour de ce choix. « Même si j’en suis persuadé, on ne sait pas si l’an dernier il avait le niveau pour la Ligue 1, clarifie Greg Proment, aujourd’hui coach adjoint… du RFC Seraing. Le problème, c’est qu’on a voulu dire qu’il n’y avait pas de bons jeunes à Metz, ce qui est faux. Je ne reproche pas à M. Antonetti d’avoir fait des choix ; je reproche qu’on ait critiqué la formation messine. » Douze mois plus tard, en Ligue 2, c’est pourtant là que réside la vraie richesse de cette équipe menée par Laszlo Bölöni, profitant des automatismes créés par Ablie Jallow, Youssef Maziz et Georges Mikautadze en Jupiler Pro League. Et l’apport de la jeunesse n’est en rien une nouveauté dans ce coin de la France. « Quand on est descendu en National(en 2012), on était 12 sur 16 formés au club, se rappelle Proment. Financièrement, c’est une obligation et puis ça profite aux jeunes. Manu Adebayor avait commencé comme ça aussi à l’époque. Ça peut être une aubaine pour Georges de jouer et de remonter avec ce club. » La présence de l’expérimenté technicien roumain peut aussi être une belle rencontre pour cet attaquant capable d’évoluer en pointe, en soutien d’un auteur buteur, sur un côté, voire meneur de jeu. « Je sais que le coach Bölöni a participé à révéler Cristiano Ronaldo. CR7, c’est une de mes idoles, mais je n’en ai pas encore parlé avec lui », laisse-t-il en suspens.

Georgia on my mind

Mikautadze partage désormais un autre point commun avec le Portugais depuis mars 2021 : il est aussi international. Bon, avec 179 capes de moins et avec la Géorgie, mais quand même. Un nouveau terrain d’expression que ჟორჟ მიქაუტაძე (en VO) découvre avec panache, puisqu’il a déjà inscrit deux buts pour une passe décisive sous les ordres de Willy Sagnol, participant même à une jolie victoire en Roumanie. « Pour moi, jouer pour la Géorgie a toujours été une possibilité. C’est mon pays tout autant que la France, sourit celui qui a son rond de serviette au restaurant La Petite Géorgie à Metz. Toute ma famille est de là-bas, j’y allais quand j’étais petit avec mes parents. C’est une fierté pour eux de voir leur enfant représenter le pays, de faire briller des millions de personnes. » Un moyen également de leur rendre un peu tout ce qu’ils lui ont apporté jusqu’ici, tout en passant un nouveau cap, au contact du très haut niveau. Si des rumeurs l’envoient à Galatasaray ou Lecce ces dernières heures, lui compte bien gravir cet échelon en portant le maillot grenat. « J’ai eu des propositions cet été qui auraient pu me permettre de partir dans des pays où j’aurais touché beaucoup d’argent et mettre ma famille à l’abri, mais j’en ai décidé autrement, reconnaît-il. L’argent, c’est très important, mais l’amour du football, c’est au-dessus. Le reste suivra. »

Ceux qui ont observé sa progression sont aujourd’hui unanimes : l’heure a sonné pour Georges. « J’espère qu’il se dit dans sa tête :« Je vais faire taire tout ceux qui n’ont pas cru en moi ». Ça serait bien d’ailleurs », avance Greg Proment. « Je l’ai croisé lorsqu’on est venu avec Valenciennes à Metz samedi dernier. Il a eu beaucoup de respect envers moi alors que j’étais le mec qui l’emmerdait beaucoup à l’époque, rigole Sébastien Tambouret. Mais j’en ai aussi énormément pour lui. Je ne l’ai jamais entendu se plaindre ni baisser les bras. » Pour Youssef Maziz, numéro 10 de métier et complice dans le cœur du jeu messin, cela ne fait aucun doute : « Cette saison sera la sienne. C’est un joueur qui a toujours envie de marquer ou faire la passe dé, il est en train de monter en puissance et montre ce qu’il sait faire de mieux. Il nous aidera à remonter en Ligue 1 ». Et si d’aventure il y arrive, il y a fort à parier qu’il la tentera toujours, cette frappe à la 97e minute.

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Par Alexandre Le Bris et Mathieu Rollinger, à Metz

Tous propos recueillis par ALB et MR, sauf ceux de Frédéric Antonetti issus d'une conférence de presse.

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