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Gary Marigard, J-2 avant d’affronter le PSG : « Jeudi, c’était action solidaire »
La loterie de la Coupe de France réserve toujours quelques matchs en apparence déséquilibrés : à l'occasion des 32es de finale, c'est Feignies-Aulnoye qui a tiré le gros lot, puisque l'écurie des alentours de Maubeuge est tombée sur le PSG. Pour comprendre comment un footballeur amateur se prépare à une telle échéance, le latéral droit du club du Nord Gary Marigard nous raconte son quotidien, jour par jour, jusqu'au match fatidique.
Après avoir évolué à l’ES Wasquehal, à l’IC Croix puis à l’US Quevilly-Rouen, Gary Marigard joue aujourd’hui à l’Entente Feignies-Aulnoye, qui affrontera le PSG en Coupe de France ce dimanche. Le latéral droit de 33 ans raconte sa journée de jeudi, placée sous le signe de la récupération et d’action solidaire pour Gary, footballeur amateur et citoyen engagé.
« Jeudi, je n’avais ni formation ni entraînement. En revanche, j’ai travaillé dans le cadre du stage que je dois faire en complément de la formation, au district des Flandres de football. Il a commencé en novembre, donc ce sont mes premiers pas en tant que stagiaire. J’ai à charge le déploiement du programme éducatif fédéral pour tous les clubs affiliés au district des Flandres, et du coup, l’après-midi, j’étais au district, avec mes collègues Mathilde et Alexandre. Hier, c’était action solidaire, qu’on appelle Noël solidaire et qui a été lancé par Alexandre. Il s’agit de récolter et de mettre dans une boîte à chaussures cinq objets, qu’on pourra ensuite donner à la Croix-Rouge puis distribuer aux plus démunis. Je travaille en binôme avec Alexandre et on a passé l’après-midi à discuter de ce qu’on allait mettre dans notre boîte. Du coup, on a mis cinq objets : des objets d’hygiène, des bonbons, des accessoires qui tiennent chauds, comme des gants, des écharpes et des bonnets, des petits bouquins et un petit mot.
Le matin, je me suis réveillé à sept heures, puis routine et j’ai déposé mes enfants à l’école. Je suis ensuite rentré à la maison, je me suis reposé et j’ai envoyé des mails au club pour mon programme éducatif fédéral, le PEF. Pendant ce temps-là, j’ai récupéré avec mes bottes de pressothérapie. C’est une habitude que j’ai : les grosses séances d’entraînement sont le mardi et le mercredi, donc le jeudi, c’est récupération. À midi, comme j’avais le temps, j’ai fait une quiche lorraine, toute simple, tranquille. Le soir, j’ai récupéré mes enfants à 16h30 à l’école, et de 16h30 à 17h30, mon grand a fait ses devoirs : il n’en avait pas trop comme ce sont les derniers jours à l’école, mais j’espère juste que la maîtresse ne va du coup pas trop nous charger de devoirs pendant les vacances. Et après, le soir, comme d’habitude : douche, puis j’ai mangé des raviolis aux légumes avec les enfants, histoire de manger quelques légumes quand même. Et puis après, dodo. Je dors toujours bien, pas de souci de ce côté-là encore. Faut pas trop tout de suite se mettre le match dans la tête : ça viendra petit à petit. »
Pour relire les aventures de Gary Marigard, c’est ici : – J-6 : « Mon fils ne veut pas que je tacle Mbappé » – J-5 : « 22h, au dodo ! » – J-4 : « J’ai mangé des sushis » – J-3 : « Pour eux, ça sera plus dur que contre le Real »
Propos recueillis par Valentin Lutz