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Gary Marigard, J-1 avant d’affronter le PSG : « On a travaillé sur les derniers réglages »
La loterie de la Coupe de France réserve toujours quelques matchs en apparence déséquilibrés : à l'occasion des 32es de finale, c'est Feignies-Aulnoye qui a tiré le gros lot, puisque l'écurie des alentours de Maubeuge est tombée sur le PSG. Pour comprendre comment un footballeur amateur se prépare à une telle échéance, le latéral droit du club du Nord Gary Marigard nous raconte son quotidien, jour par jour, jusqu'au match fatidique.
Après avoir évolué à l’ES Wasquehal, à l’IC Croix puis à l’US Quevilly-Rouen, Gary Marigard joue aujourd’hui à l’Entente Feignies-Aulnoye, qui affrontera le PSG en Coupe de France dimanche. Le latéral droit de 33 ans raconte ses journées de vendredi et de samedi, à base de gros entraînements, de navettes et de soirées télé.
« Hier, pas de formation, donc journée tranquille : réveil comme d’habitude puis même routine, avec l’école pour les enfants et le stage au District des Flandres. Je suis rentré vers 11h10 pour récupérer les enfants à l’école et déjeuner à la maison avec eux. Des potes sont aussi passés pour récupérer des places qu’ils avaient commandés. Dans l’après-midi, j’ai déposé mes enfants à l’école, et puis je me suis reposé un petit peu. À 15h15, j’avais rendez-vous pour prendre la navette que le club a mis à notre disposition pour rejoindre Feignies, un Scenic sept places. On est six et on se donne rendez-vous sur le trajet, d’abord à Lesquin, puis à Valenciennes et on arrive à Feignies, vers 17 heures. Il y a une sacrée ambiance dans la navette, on rigole bien. On ne blague pas forcément sur le match, mais on parle de tout pour décompresser : il y a surtout un petit jeune de la navette, il va se reconnaître, qui amuse bien la galerie avec des vidéos sympatoches qu’il nous montre. (Rires.) Pendant l’entraînement, on a revu notre plan de jeu, puis je suis rentré chez moi. Les enfants étaient en vacances, donc ils ont eu le droit de se coucher un peu plus tard : on a regardé Vendredi tout est permis, comme ils aiment bien, et à la première pub de la soirée, ils ont été au dodo.
Aujourd’hui, on a eu un nouvel entraînement ce matin, une séance classique de veille de match. Je suis parti de chez moi à 8 heures : tout le monde dormait encore, puisque c’est le week-end. J’ai pris la navette, on a récupéré tout le monde comme d’hab. À partir de 10 heures, on a travaillé sur les derniers réglages et puis on a ensuite été visiter le stade de Valenciennes pour visiter les vestiaires et s’imprégner de l’atmosphère. C’est un très beau stade, tout pour que la fête soit belle. Ensuite, je suis rentré sur les coups de 13 heures, et dans l’après-midi, avec Madame, on a été voir les enfants au futsal, qui avaient entraînement l’après-midi au Kipstadium. Le plus grand a marqué des buts, il a inscrit un penalty et tant qu’ils s’amusent bien, c’est l’essentiel. Je connais bien les éducateurs, donc on a un peu discuté du match. Et là, on rentre à la maison. Pour l’instant, je suis relâché : le stress montera automatiquement demain, donc tranquille. »
Pour relire les aventures de Gary Marigard, c’est ici : – J-6 : « Mon fils ne veut pas que je tacle Mbappé » – J-5 : « 22h, au dodo ! » – J-4 : « J’ai mangé des sushis » – J-3 : « Pour eux, ça sera plus dur que contre le Real » – J-2 : « Hier, c’était action solidaire »
Propos recueillis par Valentin Lutz