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Gago : « J’étais qui, moi, à côté de Redondo ? »

Propos recueillis par Léo Ruiz à Buenos Aires
Gago : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>J&rsquo;étais qui, moi, à côté de Redondo ?<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Double champion d'Espagne avec le Real Madrid, auteur d'une belle saison à la Roma, mais indésirable à Valence, Fernando Gago a rompu avec la logique économique et fait l'été dernier son grand retour à Boca Juniors, à seulement 26 ans, dans un championnat mal en point. Une anomalie qui ressemblait fort à un choix du cœur, mais qui n'était pas dénuée de logique sportive. Titulaire indiscutable de Sabella, le voilà prêt pour son premier Mondial.

Fernando, tu es rentré d’Europe, tu es encore jeune et titulaire en sélection. Un profil unique en Argentine.

Ma façon de jouer et mon statut d’international et d’ancien joueur du Real Madrid attirent l’attention, mais moi, je ne pense pas à tout ça, je suis épanoui ici et ça me suffit. Je suis venu pour jouer comme je sais le faire, pour porter le maillot de Boca et pour garder ma place en sélection. D’ailleurs, je ne suis plus le seul en Argentine, puisque Banega est rentré lui aussi, même si c’est dans un contexte un peu plus particulier. On ne comptait plus sur lui à Valence, le mercato allait se terminer et il lui fallait à tout prix un club qui lui garantissait du temps de jeu. Et Newell’s est apparu. C’est une bonne nouvelle parce que c’est un copain, parce que c’est un nouveau grand joueur dans le championnat argentin, et parce qu’on a besoin de lui en sélection (il a finalement été écarté au dernier moment, ndlr).

Pourquoi revenir à Boca Juniors à seulement 26 ans ?

C’était le moment. Quand Boca s’est manifesté sérieusement, je n’ai pas hésité. Ici, je connais tous les employés, je connais par cœur chaque coin du stade et de la Casa Amarilla (le camp d’entraînement, ndlr). Au centre de formation, et même avant au Club Social Parque avec Ramon Maddoni (l’homme qui a découvert Gago, Tévez, Riquelme, Cambiasso, Sorín, entre autres, ndlr), on m’a enseigné les fondamentaux et transmis les valeurs nécessaires pour mener la vie d’un footballeur de haut niveau. Toutes ces années d’apprentissage, on ne les oublie pas. Je sais ce que je dois à Boca.

C’était pesant d’être systématiquement comparé à Redondo à tes débuts ?

Je le dis souvent, c’est vrai qu’on a un style de jeu et peut-être un physique assez similaires, mais pour moi cette comparaison n’avait pas de sens, tout simplement parce que Fernando était mon idole, ma grande référence au poste de milieu récupérateur. Donc je ne pouvais pas me comparer à lui, c’était un niveau bien trop élevé, tu comprends ? Le mec avait une carrière impressionnante, il avait super bien joué au Real Madrid pendant des années. J’étais qui, moi, à côté de Redondo ?

Ce retour à Boca, la presse en parlait depuis des années sans que personne n’y croie vraiment. Tu avais déjà sérieusement pensé revenir plus tôt ?

Jouer pour Boca, j’y pense tout le temps. Mais ce n’est qu’au mois de juin dernier que les conditions étaient réunies pour que ça se fasse. Les négociations ont été très faciles. Ernesto Valverde m’avait annoncé qu’il ne comptait pas sur moi à Valence.
L’argent n’était pas ce qui m’intéressait

Les Argentins sont généralement très attachés à leur club. Peut-on dire que dans ton cas, cette attache a fini par l’emporter sur les gros salaires que l’on te proposait en Europe ?

Oui, parce que je savais où je mettais les pieds, je savais ce que je venais chercher et je savais que j’allais être heureux ici. Boca Juniors est un peu plus que l’équipe que je supporte depuis toujours, c’est le club qui m’a élevé. L’argent n’était pas ce qui m’intéressait, je gagne déjà très bien ma vie et le club a fait un gros effort pour me recruter.

La Bombonera t’a dignement reçu pour ton retour. À chaque apparition, ton nom et celui de Riquelme, les deux idoles locales, sont scandés par les fans.

Uuf, et à chaque fois ça me donne la chair de poule. Ce stade, c’est quelque chose qui ne peut pas s’expliquer. La sensation qu’il te procure, le voir plein à tous les matchs, avec ces fans qui t’encouragent même quand tu perds et que tu joues mal, c’est réellement une force et une motivation supplémentaires. Je n’ai jamais retrouvé ça en Europe.

C’est à la Bombonera qu’un jour, Maradona himself t’a demandé ton maillot.

Oui, c’était un match contre Quilmes, je jouais bien et Diego était dans les loges avec un joueur anglais de son époque dont je ne me souviens plus le nom là (c’était Gary Lineker, ndlr). Sur une vidéo, on voit Maradona lui montrer les cinq doigts de la main pour parler de moi, parce que je portais le numéro 5. À la fin du match, il m’a fait appeler pour que je lui donne mon maillot. Et quelques semaines plus tard, il nous a invités chez lui avec Rodrigo Palacio. J’avais 19 ans, je dis à Rodrigo : « On fait quoi, on y va ? » , il me répond « Non, non, t’es fou, moi j’y vais pas. » C’était Diego Maradona, putain, l’idole de tous les Argentins, on était timides et on se faisait dessus (rire) ! Mais finalement, on y est allés, et évidemment, c’était un moment inoubliable.

Désormais, tu évolues aux côtés de l’autre grand Diez de l’histoire de Boca, Roman Riquelme. C’est facile de jouer avec lui ?

Très facile. Roman est un joueur magnifique, qui représente beaucoup pour tous les supporters de ce club. C’est un peu comme Raúl au Real, ou Totti à la Roma. Des légendes. Son talent, c’est quelque chose dont il n’y a même plus besoin de parler. Même s’il n’est plus au top physiquement, ses passes, ses décalages, ses buts débloquent souvent nos matchs. Il est dans ses dernières années, donc il ne nous reste plus qu’à profiter de chacun de ses matchs, parce que des joueurs de cette classe, on n’en voit pas si souvent.
Être champion avec Boca, le club dont je suis fan, a été l’un des plus grands moments de ma carrière

Le niveau du football argentin a beaucoup baissé ces dernières années. Carlos Bianchi disait qu’aujourd’hui, en Argentine, on ne joue plus, mais on se bat. Tu partages son avis ?

Je crois qu’au-delà du fait que le niveau ait baissé ou pas, le football argentin a changé. Dans la façon de voir le jeu, dans l’organisation des équipes. Effectivement, aujourd’hui, il est plus physique, plus dur, et peut-être moins construit offensivement. Il faut beaucoup courir, travailler l’adversaire, il y a moins de prises de risque, les équipes sont plus en place. Mais le foot en général est de plus en plus tactique et fermé. En Argentine, il y a une réalité économique derrière tout ça. Le foot ici n’a pas, ou n’a plus, les stars qu’il y a en Europe. Messi est argentin, mais le voir dans notre championnat est quelque chose d’inimaginable.

Ton ami Gaby Heinze disait que le titre remporté l’année dernière avec Newell’s, le club dont il est supporter, a plus de valeur pour lui que tous ceux gagnés avec Manchester United, l’OM et le Real Madrid. Toi aussi, tu ressens ça ?

Oui, c’est un sentiment différent. Gagner chez toi, dans ton pays, dans ton club te procure une émotion et un plaisir un peu plus forts. Mais dans une carrière, tu profites de tous les titres remportés. Bien sûr, pour moi, être champion avec Boca, le club dont je suis fan, a été l’un des plus grands moments de ma carrière, et l’objectif est de répéter ça. Mais je ne néglige pas les deux titres avec le Real Madrid, loin de là.

Comment s’est passée ton arrivée au Real Madrid ?

C’était fort, intense. Je n’avais que 20 ans, c’était le transfert le plus cher de l’histoire du football argentin (20,5 millions d’euros, ndlr). C’est aujourd’hui, avec le recul, que je me rends vraiment compte d’où j’étais. Sur le moment, on ne vit pas vraiment le truc à fond, même si en arrivant, je me rappelle comprendre ce que signifiait « l’institution Real Madrid » . Les installations, le confort. C’est un truc de fous. Moi, j’arrive au mois de décembre, en même temps qu’Emerson et Mahamadou Diarra (ils signent en fait six mois plus tôt au Real, ndlr). Il y avait de la concurrence, mais Capello me titularise dès le premier match, je joue beaucoup et on termine champions à la dernière journée alors que l’on est menés à la mi-temps par Majorque, je crois (0-1 à la pause, 3-1 score final, ndlr). Le Real ne remportait plus rien depuis plusieurs années, et là on remonte le Barça sur la fin. Niveau émotion, j’étais servi.

Tu te souviens de ton premier Clásico ?

Un 3-3 au Camp Nou, avec trois buts de Messi. Sur la dernière action du match, Leo a une de ses inspirations bien à lui, il efface trois ou quatre joueurs et égalise alors que l’on avait joué toute la deuxième mi-temps à onze contre dix. Mais bon, pour nous, l’important était de ne pas perdre pour rester dans la course (cette année-là, les deux équipes terminent à égalité de points, mais le Real est sacré champion à la différence particulière, grâce à sa victoire 2-0 à l’aller, ndlr).

Tu débarques dans un vestiaire un peu bordélique. Capello annonce qu’il ne fera plus jouer Beckham, Cassano et Ronaldo ne jouent pas et les relations sont tendues avec le coach. Comment se vivait tout ça de l’intérieur ?

Déjà, pour moi, c’était très impressionnant de me retrouver d’un coup à partager le vestiaire avec toutes ses stars. J’étais très tranquille, très discret, je me contentais d’essayer de bien jouer. Mais ces tensions avec Capello se sont vite apaisées, et c’est parce que le groupe était fort que l’on a fait cette incroyable fin de saison et que l’on a terminé champions. Évidemment, on n’était pas tous potes dans le vestiaire, il y avait un paquet de nationalités différentes, mais ça, c’est le commun des grandes équipes européennes. Et puis à cette époque, le Real avait comme capitaine un emblème de la maison, Raúl, qui donnait beaucoup de confiance et de tranquillité au groupe, sur et en dehors du terrain.
José (Mourinho), je n’ai pas pu construire une vraie relation avec lui

Ta deuxième saison au Real est la plus aboutie, tant sur le plan individuel que collectif.

Oui, on se sentait forts. Il y avait beaucoup de nouveaux joueurs (Robben, Sneijder, Drenthe, Pepe, Heinze, Metzelder, ndlr), des mecs très professionnels et déterminés. L’objectif était clair, il fallait conserver notre titre. On avait des grands joueurs et un bon vestiaire, donc à chaque match l’objectif était de gagner bien sûr, mais aussi de proposer du jeu, de régaler le public, d’imposer notre puissance. Cette saison-là, notre niveau était très élevé. On termine avec 18 points d’avance sur le Barça, il n’y avait pas photo. D’ailleurs, on gagne les deux Clásicos de l’année. Lors du deuxième, au Bernabéu, à deux journées de la fin, on venait d’être sacrés champions sur la pelouse d’Osasuna, c’était donc très spécial. Presque gênant, en fait. Il y avait cette drôle de réception du champion qui existe en Espagne : les Barcelonais nous applaudissaient en formant un couloir humain. J’étais plus mal à l’aise qu’autre chose, je ne savais pas vraiment quoi faire en passant au milieu.

Vous remportez ce match 4-1 et au milieu Diarra et toi éteignez complètement le trio Xavi-Yaya Touré-Messi, ce qui n’est pas rien.

À l’image de la saison, on a fait un grand match, on a la chance de marquer deux buts rapidement, et à partir de là on déroule, en attaquant sans arrêt. On était supérieurs dans tous les secteurs du jeu. Moi, avec Mahamadou, je devais maintenir l’équilibre de l’équipe, très offensive, mais Schuster me demandait aussi d’accompagner les attaques, de ne pas rester planter au milieu. C’est un peu mon rôle actuel en sélection.
Vidéo


Tu n’en veux pas à Mourinho de t’avoir laissé de côté ?

Non, parce que c’était logique. J’ai été longtemps éloigné des terrains, il y avait une forte concurrence à mon poste avec les arrivées de Lass Diarra et Khedira, et quand je suis revenu, l’équipe tournait bien, avait de très bons résultats et la confiance de Mourinho. Moi, je n’avais plus qu’à m’entraîner dur pour essayer d’avoir une opportunité. José, je n’ai pas pu construire une vraie relation avec lui, mais c’est un gagnant, un entraîneur qui pousse ses joueurs à aller puiser au fond d’eux-mêmes, pour en tirer le meilleur. Gagner est la seule chose qui l’intéresse.

Le groupe souffrait beaucoup de la domination du Barça de Guardiola ?

Oui, c’était dur. Et frustrant. On faisait de très bonnes choses, on terminait la saison autour des 100 points, et eux nous battaient avec toujours deux ou trois points de plus. Tu te dis que ce n’est pas possible. Mais bon, cette lutte contre ce Barça, qui proposait un très beau football, était aussi quelque chose d’intense à vivre. Ce duel Real-Barça était devenu la plus grande attraction médiatique du football mondial.

Benzema s’est bien intégré dans le groupe ?

Ouiiii, c’est un super mec Karim ! En plus d’être un joueur incroyable. Il m’a beaucoup surpris en arrivant. Ses déplacements, la qualité de ses appels, sa capacité de finition. Franchement, c’était impressionnant. Je m’entendais très bien avec lui dans le vestiaire. C’est vrai qu’au début, il parlait très peu, parce qu’il ne comprenait pas l’espagnol, mais peu à peu il s’est libéré. Pour nous au milieu, avoir devant nous deux buteurs de la classe de Karim et Pipita (Higuaín), c’était un régal.

Dans la vie de tous les jours, c’est plus facile d’être joueur de Boca ou du Real ?

C’est à peu près pareil. J’essaye de vivre ma vie de footballeur partout de la même façon, même si c’est vrai qu’ici en Argentine, on me reconnaît plus, parce que je suis d’ici et parce que le football se vit avec plus de passion qu’ailleurs.

Ton expérience à la Roma, tu en retiens quoi ?

Un excellent souvenir. J’étais heureux à Rome, une ville magnifique. Et j’étais très bien dans l’équipe, où j’ai découvert l’un des meilleurs entraîneurs de ma carrière, Luis Enrique, avec qui j’avais une excellente relation. Malheureusement, il a été démis de ses fonctions à la fin de la saison, et Zeman, son remplaçant, ne comptait pas sur moi. La Roma n’a donc pas levé l’option d’achat. Après Raúl au Real, j’ai connu Totti à la Roma. Et franchement, Francesco est encore plus grand que ce que l’on croit. Ce n’est pas seulement un très bon joueur de foot, c’est un mec génial.

Tu disais être rentré en Argentine aussi pour la sélection, te voilà solide titulaire dans le milieu à trois de Sabella, avec Mascherano et Di María. Comment se présente cette Coupe du monde pour vous ?

Il y a un grand projet, et beaucoup d’espoir autour de cette sélection. On sait qu’on a une belle équipe, qu’on fait partie des favoris, mais on est loin d’être les seuls. Le Brésil, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, c’est très costaud. C’est une Coupe du monde, tout le monde la veut. Il va falloir prendre les matchs les uns après les autres, et ne pas faire comme si cette phase de poules était déjà réglée. L’équipe mise en place par Alejandro depuis plusieurs mois tourne bien et nous permet de laisser beaucoup de liberté aux quatre joueurs de devant, Angel, Gonzalo, le Kun et Leo. Ces joueurs-là sont très, très forts et peuvent faire la différence à n’importe quel moment. C’est donc à nous, avec Mascherano, de fournir un gros travail et de donner un équilibre à l’équipe au milieu de terrain. Avec Javier, on joue ensemble depuis plusieurs années maintenant, on est complémentaires sur le terrain, donc ça se passe bien à ce niveau-là.

La puissance offensive de l’Argentine est effectivement impressionnante, mais c’est justement l’équilibre de l’équipe et la fébrilité de la défense qui préoccupent, surtout quand des grosses écuries vont se présenter à vous.

Derrière, on a des noms moins ronflants que devant, mais ce n’est pas un problème défensif, c’est un problème d’équipe, qu’il faut essayer de régler match après match. C’est comme ça avec toutes les équipes offensives. On va attaquer, et forcément cela va créer des espaces pour l’adversaire. Les joueurs de devant vont devoir aussi jouer leur rôle défensif, mais l’idée est d’exploiter au maximum leur talent, notamment celui de Leo. C’est ce que l’on travaille depuis un moment déjà, et on a eu de très bons résultats.
Sabella a trouvé une formule qui fonctionne bien, sans Tévez. C’est le foot.

Cette bonne dynamique vous a donné la confiance qu’il vous manquait après les échecs de 2010 (4-0 face à l’Allemagne) et 2011 (élimination en quarts lors de la Copa América à la maison) ?

Oui, parce que le football aujourd’hui est basé sur les résultats. Ce n’est plus le projet ou les idées qui comptent, mais les matchs que tu gagnes. Actuellement, l’Argentine a les deux à la fois, on travaille notre plan de jeu, on l’améliore peu à peu, et on obtient des résultats satisfaisants depuis deux ans. Donc nous sommes dans une dynamique positive. Il va falloir en profiter désormais.

Tévez, qui clame régulièrement son envie de revenir à Boca mais qui, contrairement à toi, n’a pas l’air prêt à abandonner son salaire européen, ne fait plus partie de ce groupe. Et il semble assez évident que ce n’est pas pour des raisons sportives.

Ce sont des choix de l’entraîneur, nous, on n’a pas vraiment notre mot à dire. Bien sûr, c’est un joueur argentin important, talentueux, qui marque beaucoup de buts en Italie. La presse parle de problèmes avec le groupe, mais c’est faux, au contraire, les relations sont très bonnes avec Carlos. C’est dur de se faire une place devant en Argentine. Sabella a trouvé une formule qui fonctionne bien, sans Tévez. C’est le foot.

Il paraît que tu adores lire.

J’aime ça, oui. (Carlos Bianchi entre dans la salle et lance en français : « Vous avez vu cette pluie ? On dirait Paris ! Ou pire, Reims. Sauf que là-bas, c’est tous les jours comme ça. Allez, je vous laisse, profitez-bien ! » ) (Gago sourit et poursuit) J’aime lire, mais depuis que mon fils est né, j’ai un peu laissé mes livres de côté. Mais dans les concentrations, j’en ai toujours un sous la main.

Avoir Bianchi comme entraîneur, ça a pesé dans votre décision de revenir à Boca ?

Oui, c’est l’entraîneur qui a remporté le plus de titres dans l’histoire du club. Toute cette expérience, toutes ces années à Boca, c’est forcément quelqu’un qui a beaucoup à m’apprendre.

Ton objectif, c’est quand même de retrouver l’Europe plus tard ?

Franchement, je ne sais pas. Je ne me projette pas au-delà du mois de juillet prochain. Je veux bien jouer ici, profiter de Boca et aller à la Coupe du monde. Pour l’instant, je n’ai que ça en tête.

Et rejoindre ton ami Lavezzi au PSG, ça te dirait ?

Qu’ils m’appellent, et vamos !
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