- Premier League
- J21
- Manchester City-Everton (2-1)
Gabriel Jesus souhaite la bonne année à Everton
Un doublé express du Brésilien a permis à City de coucher les caramels mous malgré une fin de match fofolle (2-1) et de suivre la cadence imposée par Leicester, tombeur de Newcastle plus tôt. Il s'agit du premier revers d'Ancelotti sur le banc d'Everton.
Manchester City 2-1 Everton
Buts : G. Jesus (51e et 58e) pour City // Richarlison (71e) pour Everton
La seule et unique fois que Guardiola et Carlo Ancelotti, version entraîneurs, s’étaient rencontrés, c’était à l’occasion d’un choc au sommet en C1 entre le Bayern et le Real, en 2014. La Casa Blanca de Carletto avait alors étrillé les Bavarois du Pep (1-0, 4-0). Les deux hommes ont bourlingué, leurs forces de frappe aussi et en ce premier jour de l’année 2020, le Catalan a accompli deux choses : il s’est offert un premier succès – même si peu clinquant – contre le Mister et a entamé dans le bon sens une nouvelle année qui s’annonce crispée pour les Citizens. Guardiola, qui a encore bricolé ce mercredi, peut évidemment remercier Gabriel Jesus, qui s’est occupé de plier l’affaire en 7 minutes au sortir de la pause.
GJ acte II
Dans un schéma comparable à celui qui avait tapé Burnley six jours plus tôt (1-0) (avec un Bernard cette fois blessé à l’échauffement), Everton s’offre un frisson – ce sera le seul du premier acte – lorsque Séamus Coleman monte au front pour solliciter Claudio Bravo (8e). Car même remanié avec une défense à trois têtes Rodrigo-Fernandinho-García, City prend rapidement les choses en main. À la suite d’une fulgurance collective et un caviar de João Cancelo, Phil Foden – positionné côté gauche – pense inscrire le premier but des locaux dans cette nouvelle décennie, mais Riyad Marrez est signalé hors jeu au départ (12e). Quand une fenêtre s’entrouvre après la conquête d’un second ballon ou sur un contre, Gabriel Jesus n’accroche pas le cadre (24e) puis Mahrez s’excentre et bute sur Jordan Pickford (29e). Entre deux longs renvois de bourrin du portier anglais et pertes de balle des Toffees, Foden et Mahrez s’essaient avant la pause sans succès, alors que Jesus fait parler son jeu dos au but et que Benjamin Mendy se montre désireux d’apporter le danger dans les 16 mètres comme pour se faire pardonner sa boulette contre Wolverhampton.
Par la force des choses, le verrou saute moins de six minutes après le retour des vestiaires : İlkay Gündoğan transperce deux lignes en trouvant Jesus devant lui, qui contrôle et enchaîne à la perfection (51e). En état de grâce en ce moment, Calvert-Lewin inquiète Bravo sur corner dans la foulée (53e), mais c’est le même homme qui va de nouveau faire trembler les filets : De Bruyne, Foden et Mahrez combinent, Jesus est mis sur orbite, et le pied gauche du Brésilien parle (58e). Il faut attendre un excès de confiance de Claudio Bravo à la relance et l’entrée de Theo Walcott, auteur d’un centre-tir efficace à l’exploitation de ce cadeau, pour voir l’escouade de Liverpool réduire l’écart par Richarlison – inexistant jusqu’ici – et entrer réellement dans le vrai. La tentative de ciseau de Moise Kean connaît un sort moins glorieux (76e) alors que la partie se débride dans le dernier quart d’heure. GJ passe à un poteau (78e) et à une parade de Pickford (81e) de s’offrir le triplé, Calvert-Lewin gâche une belle ouverture d’Holgate sur son contrôle (83e), puis rideau. Ancelotti va devoir commencer à s’habituer à un concept qu’il a moins connu que certains ces dernières années : la défaite.
City (3-4-2-1) : Bravo – Rodri, Fernandinho (c), E. García – Cancelo, De Bruyne, Gündoğan, B. Mendy – Mahrez (Sterling, 90e+3), Foden (D. Silva, 83e) – G. Jesus. Entraîneur : Pep Guardiola.
Everton (3-5-2) : Pickford – Coleman (c) (Walcott, 59e), Mina, Holgate – Sidibé, Sigurdsson (Kean, 67e), Delph, T. Davies, Digne – Calvert-Lewin, Richarlison. Entraîneur : Carlo Ancelotti.
Résultats et classement de Premier LeaguePar Jérémie Baron