- Le tour de France des buvettes de stade
- Stade Pierre-Mauroy
Frites et hot-Dogues
Une dizaine d'années après Grimonprez-Jooris, le LOSC se sédentarise et facilite la recherche orthographique de son stade sur Google Maps. C'est désormais à Pierre Mauroy, dit Gros Quinquin, que les buvettes locales la jouent hot-dogues. Grandement aseptisée, l'enceinte et ses alentours ne dévoilent qu'un nombre riquiqui de snacks, la plupart logés dans le dur.
FRITERIE SENSAS
Emplacement : Porte C, au croisement du Boulevard de Tournai et de la rue du VirageMenu : Sandwich Fricadelle (4€), Ch’ti burger maroilles (6€), frites (3€)
Esseulé et loin d’être hors-jeu, le camion de la friterie Sensas cherche même à se faire remarquer. « La référence des friteries mobiles du Nord », posée devant le Saint-Maclou, bricole des menus du coin, frites cuites au gras de bœuf incluses. Bien meilleures noyées sous sauce Ch’ti, dont la couleur rappelle aux supporters le bon souvenir de Matthieu Chalmé. Arnaud, le vendeur, est plutôt de l’époque Kipsta, allant jusqu’à troquer son mohair siglé contre une casquette de l’En Avant ou de l’Amiens Sporting lorsque le snack déboule sur les autres stades du Nord-Ouest.
SOHO URBAN FOOD
Emplacement : Porte F, 223 boulevard de TournaiMenu : Hot-Dog (2,5€), Sandwich (3€}
Protégé par un chapiteau sous-dimensionné, le stand de Soho Urban Food attire les fanas de l’arrêt Cité Scientifique du métro 2. Difficile de résister à l’étalage de cornichons et d’oignons frits lorsque l’on passe devant. À faire pleuvoir dans le hot-dog tout juste préparé. Et s’il mouille vraiment, possibilité de se rétracter dans leur bar-resto situé juste derrière. Soho fait en effet partie du club des cinq restaurants des « Terrasses du stade » , jouissant de leur proximité pour se muer en presque snack-ambulant.
FRIT’
Emplacement : Porte K, à proximité de la rue de la Volonté Menu : Sandwich fricadelles + frites (7€)
Tony and guys n’ont qu’un but :« vous mettre la patate ». Grâce à leur faire-valoir au patronyme teuton, Frit’s, l’équipe gueuletonne les supporters de frites fraiches et de sandwiches fricadelles. Et le rendement est impressionnant : l’échoppe jongle les grands soirs avec plus d’une tonne trois de pommes de terre. Belle histoire pour Tony, qui a commencé par une petite caravane ouverte aux ouvriers du stade alors en construction, avant d’abriter ses pompes à sauce dans le kiosque actuel. Un kiosque aux allures de fast-food avec ses six caisses numérotées et ses tables en bois fixées au sol.
Direction Metz et les buvettes de Saint-Symphorien
Guillaume Blot
Chroniques à retrouver également sur buvettes.com.