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François Rebsamen : « C’est avec Maradona que j’ai appris le coup du foulard »

Propos recueillis par Théo Denmat, à Dijon
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Il avait annoncé en juin 2014 l'écriture d'un livre sur « l'histoire politique des Coupes du monde de football depuis 1958 ». Problème, François Rebsamen était alors ministre du Travail. Le tollé qui avait suivi l'avait obligé à annuler la sortie de son bébé, un « traumatisme » pour ce fan de Di Stéfano, du joga bonito de Pelé et de la France de Battiston. Le maire de Dijon fait son mea culpa.

Tout au fond de son grand bureau lumineux de la mairie de Dijon, juste derrière son bureau en bois et sa lampe de chevet design, un immense tableau rouge. Au portrait, une petite fille africaine en taille 2x3m, criarde touche d’art contemporain dans une pièce où trône une cheminée classieuse sur le côté opposé. « Mettez-vous à l’aise » , pose-t-il d’entrée, sourire aux lèvres. Il ôte sa veste de costume bleu foncé assortie au pantalon, desserre légèrement sa cravate. Il porte une chemise du même blanc que ses cheveux soigneusement peignés sur le côté. Lorsqu’il s’agit de parler football, parler passion, pas de place pour les costumes.

(Entretien réalisé le 23/09, ndlr) Dijon jouait hier contre Sochaux, vous avez regardé le match ?

Oui bien sûr. On a eu chaud, on n’a pas été très très bons. La première mi-temps a été difficile, en espérant qu’on ait la chance du champion comme on dit, parce que les matchs qu’on gagne 1-0, ça pourrait basculer dans l’autre sens. J’ai regardé le multi-Ligue 2 sur Bein, sinon j’écoute la radio ! Enfin, dès que je peux…

Vous avez le temps d’aller au stade ?

J’y vais tous les vendredis depuis que je suis à nouveau maire de Dijon, j’ai tout le temps. Quand j’étais ministre, j’y allais moins souvent, mais je venais quand même de temps en temps, hein ! J’adore ça, voilà.

C’est possible de concilier cette passion avec une fonction politique, en particulier celle de ministre ?

Oui, parce que quand on a un président qui aime le foot, ça permet d’échanger. Un Premier ministre aussi… Mais lui, il est à part, Valls, il est Barça. C’est pas le même championnat (il sourit). Non, mais on est quelques-uns à aimer le foot ou à avoir joué au foot. Le Foll, il a joué au foot, Cuvillier, maire de Boulogne, on avait acheté Grégory Thil là-bas. Le maire de Brest, il aime le foot… Les maires de grandes villes que je connais en général aiment le foot.

En Conseil des ministres, ça parle de football ?

Ah pas en Conseil des ministres ! Mais dans les dîners, quand on est seuls avec le président, oui. Il est fan de Rouen. Bon, ce n’est plus une grande équipe, les Diables rouges, ils n’ont plus rien de diables.

Fin juin 2014, vous annonciez sur I-Télé écrire un livre sur l’histoire politique des Coupes du monde de football. La sortie était prévu pour septembre suivant, puis finalement repoussée suite aux critiques. Que devient ce livre ?

J’ai fait une erreur. Je vais vous dire la vérité, j’ai fait une erreur. Je voulais faire un petit livre… (il sourit) Pfff, maintenant ça me fait sourire, hein, c’est décalé. Mais ce petit livre devait être sur France-Brésil. C’était avant la Coupe du monde, j’étais président du groupe au Sénat, j’avais un peu plus de temps – même si je bossais beaucoup -, mais j’étais parti pour faire un livre de 80 pages que l’on aurait vendu avant la Coupe du monde. Mon éditeur (Stock, ndlr) me dit : « Non, tout le monde va faire ça, il faut le faire après la Coupe du monde. Un livre plus large sur les histoires du Mondial, mais pas France-Brésil, puis il faut faire de la politique en même temps… » Je me demande depuis longtemps comment le football que l’on pratique et les équipes que l’on aime correspondent à la politique telle que je la vois : il y a des périodes où c’est le catenaccio, d’autres où c’est l’ouverture, des périodes où on marque des buts, où on en met moins, des périodes de fric… Ce livre était quasiment terminé quand j’ai été nommé ministre, au mois d’avril. Là, je l’annonce sur Canal. Au Grand Journal, je crois. Pendant un mois, j’ai reçu par internet des insultes d’à peu près toute la France, sur le thème : « T’as rien d’autre à foutre ministre du Travail que de faire un livre sur le foot. » Au début, j’ai méprisé ça, bon. Puis ça tombait de partout, ça n’arrêtait pas ! Vu que les chiffres du chômage n’étaient pas très bon – ils sont meilleurs maintenant qu’à l’époque – j’en ai parlé au président, et surtout à mon éditeur : « Je pense que je ne pourrai pas publier. » Si j’avais sorti mon petit bouquin en mai, comme j’avais prévu, ça n’aurait pas fait de vagues. Mais là, j’avais fait un livre de 220 pages, prêt à être édité… Je me suis dit si je le sors, ça va être le tollé. Donc je l’ai, hein, mais je ne peux pas ressortir ce livre pour l’Euro 2016, c’est autour de France-Brésil ! En plus, ils en ont pris sept contre l’Allemagne, c’était assez difficile à imaginer (rires).

Ce livre, il va sortir un jour ?

C’est une bonne question, j’en sais rien. Il est dans mon coffre, voilà. Ça a été un tel traumatisme de ne pas pouvoir le sortir que je n’ai pas voulu me replonger dedans. Quand on écrit quelque chose dans l’enthousiasme de la préparation, c’est pas la même chose que de le publier après. Bon, je suppose que si je le reprenais, j’aurais des tas de choses à changer maintenant. Mais de 1958 à Knysna, il y a plein de choses qui sont toujours vraies. Je dois un livre à l’éditeur, donc je vais faire un livre sur la politique, sur autre chose.

Comment vous êtes tombé dans le football ?

J’ai eu la chance d’avoir un père qui avait sûrement un peu d’argent à l’époque, et qui avait acheté la première télé de l’immeuble pour la Coupe du monde 1958 en Suède. Grande télé, noir et blanc à l’époque… Il avait joué au foot quand il était jeune. Vu qu’il n’y avait qu’une télé dans l’immeuble, tous les gamins – on était nombreux, hein, c’était le baby boom -, on avait regardé deux matchs : un 5-2 pour le Brésil contre le France, et un 6-3 de la France contre l’Allemagne. J’avais sept ans, j’étais « amoureux » du Stade de Reims, on m’a offert le maillot, on jouait tout le temps à l’école…

C’était un maillot de Raymond Kopa ?

Non, il n’y avait pas de numéro ! J’avais le maillot, je me rappelle très bien, le col blanc, rouge (il montre son torse), les manches blanches… Mais mon idole, c’était Kopa, évidemment.

Vous vous souvenez de cette Coupe du monde alors que vous aviez sept ans ?

Ah oui, parfaitement. Je me rappelle la fracture de Jonquet, Pelé, qui m’avait impressionné, Just Fontaine. On avait joué à dix les trois quarts du match parce qu’à l’époque, on ne remplaçait pas. Ça avait été un beau match, et je suis tombé amoureux du Brésil et de l’équipe de France.

Qu’est-ce qui vous avait marqué dans le jeu du Brésil ?

Il y avait des joueurs incroyables. Pelé, mais aussi Santos, que je connaissais par cœur, Pepe et ses coups francs de 40m du pied gauche, Didi, Vava… On m’appelait « Vava » d’ailleurs quand j’étais petit, c’est marrant. Quand j’étais milieu de terrain, on ne m’appelait plus François, je sais pas pourquoi.

Justement, quand vous étiez jeune, vous avez joué au football…

Oui, j’ai joué au foot à Dijon ! J’étais 10, 8, ça dépendait des entraîneurs. Bon, c’était un truc local, j’étais pas mauvais, mais on ne s’entraînait que deux fois par semaine, les études, les filles… Après, je me suis dit « Oh peut-être que t’aurais pu faire une carrière » , mais je n’ai pas de regrets. C’était ma passion.

S’il ne devait rester qu’un seul joueur de tous ceux que vous avez connus, lequel ce serait ?

(Rapidement) Pelé. Il avait la puissance, il avait le sens du spectacle, il avait une détente, il a gagné X Coupes du monde, et si on ne lui avait pas cassé la jambe, il en aurait gagné une de plus en Angleterre… 1970, c’est quand même une des plus belles Coupes du monde. Puis c’était un monsieur classe, capable de dire : « J’ai marqué un but, mais Banks l’a arrêté. » Un joueur dont on parle peu qui m’avait impressionné à l’époque, c’était Di Stéfano, qui faisait tout. Il dégageait les 6m et allait marquer des buts. Et puis comme tout le monde, les grands joueurs, la technique de Zidane qui était exceptionnelle, Sócrates, Zico. Ceux qui marquaient des buts, faisaient du spectacle. J’aimais moins Cruijff, pourtant il était formidable…

Et Maradona ?

Maradona, le coup du foulard, c’est avec lui que je l’ai appris. Il fallait voir Maradona à l’entraînement ! Je l’ai vu une fois en Italie quand il jouait à Naples, je m’étais déplacé pour un Naples – Toulouse, je crois, en Coupe d’Europe. C’était quelque chose, il fallait faire faute pour lui prendre le ballon.

Qu’est-ce que vous pensez des comparaisons faites aujourd’hui entre Messi, Ronaldo et les légendes du passé ?

Je pense que les grands joueurs d’il y a 20 ans étaient d’aussi grands joueurs qu’aujourd’hui, simplement ils n’avaient pas la même préparation, ils n’avaient pas les même terrains, les même chaussures, les même ballons… Les ballons qu’on avait pesaient un peu plus lourd. Aujourd’hui, ça va plus vite, c’est tout. J’ai fait un petit match avec les Variétés contre les parlementaires, et surtout un match avec les anciens de Dijon contre les anciens de Saint-Étienne il y a huit ans. On en parlait ensemble, on se disait : « Avant, vous aviez le temps de poser votre pied sur le ballon, maintenant à peine le pied posé il y en a déjà un sur vous. » C’est beaucoup de duels individuels. C’est pour ça que Barcelone c’est bien, ça a réhabilité une forme de football que j’aime bien.

Vous parlez de rapidité dans le football, on ne peut que relier ça avec le quintuplé inscrit en neuf minutes par Robert Lewandowski avec le Bayern…

C’est un truc de fou. Cela dit, le Brésil qui en prend quatre en dix minutes, c’est inimaginable. Inimaginable.

Le football allemand est-il aussi efficace que son économie ? Il y a un lien de cause à effet ?

Non, parce que même quand ils étaient dans le fond du trou au niveau de l’économie, ils nous battaient quand même (rires). Et quand ils ne nous battaient pas, ils trichaient pour gagner… 1982. Avec un arbitre convenable, ça ne se finit pas comme ça. Surtout que Schumacher, comme d’habitude, avait passé son temps à faire de la provoc’. Il en faisait tout le temps. C’était la suffisance allemande, hein. Enfin, ils ont cassé un joueur et ils ont gagné la demi-finale. Battiston, c’était sûrement un des meilleurs milieux de terrain qu’on ait eu en France. Après, il y a eu Giresse, Fernandez et Platini, puis Tigana aussi, qui était très bon. Et Zidane, un artiste du ballon.

Aujourd’hui quand on parle de football, le grand public est très critique, pour plusieurs raisons : argent…

(Il coupe) Le fric. Le fric, c’est le fric qui pourrit tout. Le petit Martial… D’ailleurs, il a failli venir jouer à Dijon, vous vous rendez compte ? Il y a un an, j’étais avec le président élu – je me prends pour l’entraîneur des fois, il ne faut pas m’en vouloir – et Sébastien Pérez, qui était le directeur sportif de Dijon, nous dit : « Il y a un jeune à Monaco, il n’a pas de temps de jeu et Monaco serait prêt à nous le prêter. Il s’appelle Martial. Il a 17 ans, il est formidable. » Je ne le connaissais pas du tout. Finalement, je crois que c’est Valère Germain ou Berbatov qui se blesse, et ils l’ont gardé pour jouer trois-quatre matchs. Quand je pense qu’il a failli venir jouer ici, prêté par Monaco pour six mois, et qu’il se retrouve pour 80 millions d’euros à Manchester United…

Aujourd’hui, finalement, ce que l’on reproche au football, c’est de ne plus défendre des valeurs de gauche : argent, montée de l’individualisme par le biais des récompenses individuelles…

Le football tel que je le conçois, c’est quand même le collectif. Ce qui fait que c’est quelque chose d’extraordinaire, c’est ça : quel que soit le terrain de foot sur lequel vous allez, même le plus petit club, il se passe toujours quelque chose. C’est ce qui est passionnant, quand vous regardez un match d’Honneur… Même si, et je dis ça pour me valoriser, l’Honneur d’aujourd’hui, c’est quand même moins bien que l’Honneur de l’époque. Ça reste quand même un sport collectif et populaire. Et ceux qui ne sont que des individualistes ne réussissent pas dans le foot, ils prennent du fric et puis c’est fini. Ici, on a eu un joueur qui avait du talent, meilleur buteur de Ligue 2… Ribas. Sebastián Ribas. Un garçon adorable, 22 ans, sûrement destiné à faire un très bon joueur de Ligue 1, c’est l’année où on est montés. Le père a voulu absolument pour le fric qu’il signe à Gênes. Il arrive au Genoa, il parle pas italien, il n’a pas eu sa place. Il est mort, c’est fini ! Il a touché un chèque, voilà. Donc ça, c’est le mauvais côté, mais ça reste LE grand sport populaire du monde.

Le football est donc apolitique.

Le football est apolitique. Où que vous alliez dans le monde, vous parlez football, vous parlez de Zidane, vous parlez de Pelé, on vous comprend. C’est un moyen d’échange formidable. Ça casse les barrières, les castes… Finalement, les gens qui ont beaucoup de fric n’aiment pas le foot, parce qu’ils n’aiment pas les milieux populaires.

Aujourd’hui, dans la politique française, vous parlez de football avec des gens d’autres partis ?

Ah oui oui ! Par exemple, j’ai joué avec Barouin dans l’équipe des parlementaires, c’est un type sympa. Avec des maires de grandes villes, de gauche ou de droite, il n’y a aucune barrière. C’est peut-être la seule chose, la seule que j’aimais chez Sarkozy. C’est que je crois qu’il aimait vraiment le football. C’est vraiment la seule chose que je lui concède.

Il a bien aidé Paris !

Oui, le Paris Saint-Germain bien sûr. Ça, c’est son défaut, de n’être que Paris. Mais il aime le foot, assurément. Il allait voir tous les matchs, quand il était ministre, pas ministre, président, pas président… J’allais souvent au Parc aussi.

Il en profite aussi un peu pour s’afficher entre les deux présidents…

Bien sûr. Mais ça, c’est Sarkozy, c’est de l’affichage. Je pense que, que l’on soit de gauche ou de droite, si on aime le foot, on peut passer une journée, une soirée, un dîner ensemble.

Quel est le rapport des femmes politiques avec le football ?

Humm… (il croise les bras et sourit) Je connais peu de femmes politiques qui aiment le football… Peut-être Martine Aubry ? Alors qu’on n’est pas forcément les meilleurs copains de la terre (rires). Alors que dans d’autres pays, par exemple en Angleterre, c’est la famille qui va au foot. Les garçons et les filles. Nous, ça reste encore un peu masculin. La victoire de la Coupe du monde avait un peu bousculé ça, on voyait des femmes qui venaient au stade. Martine Aubry, c’est la seule, peut-être parce que les maires n’ont pas de villes qui ont un club.

Et vous, le football féminin ?

J’ai découvert des matchs de l’équipe de France pendant la Coupe du monde, je trouve que c’est très agréable. Ça fait penser – ce n’est pas du tout péjoratif – au foot d’il y a 30, 40 ans : c’est plus lent, elles ont une belle technique… Ça revivifie un peu le football je trouve. On n’est pas obligé de faire 1m95 et 95kg pour tirer de 40m et mettre un but. D’ailleurs, quand on regarde bien, les grands joueurs n’étaient pas si grands que ça.

Est-ce que vous pensez qu’il existe une passerelle entre le football et la politique ? Pelé, George Weah ou Romário se sont reconvertis…

Pas en France. On peut dans des pays en voie de développement, parce qu’on fait briller quelque chose dans les yeux des jeunes, je pense surtout à l’Afrique, au Brésil aussi. Il n’y a que dans ces pays-là, où les joueurs restent des idoles.

Basile Boli avait tenté sa chance en France…

Oui, il y a en a deux ou trois que je connais : Boli, Thuram aussi, qui ne fait pas de la politique, mais qui s’engage. Il y en a un autre qui a failli s’engager, je vais vous livrer un scoop, c’est Thierry Henry. Il était venu voir Hollande au Parti socialiste, un garçon bien d’ailleurs, il avait dit : « Tant que je suis en Angleterre je ne peux pas m’engager, mais je suis de tout cœur avec vous. » Ça date de six-sept ans, quand il était en pleine forme à Arsenal.

Lorsque vous êtes revenus à la mairie de Dijon en août 2015, vous avez écrit un petit édito dans Dijon Mag, où vous évoquez parmi vos premières mesures la rénovation de la tribune Est du Grand Stade. C’est important pour une mairie de soutenir le DFCO ?

Quand je suis arrivé, le stade de Dijon était celui qui avait été inauguré par le président de la République de l’époque et Gaston Gérard, le maire de Dijon, en 1934. C’était une plaine qu’on appelait le « Parc des Sports » . Il y avait une piste d’athlé autour, le stade contenait 7 000 places assises. Avec l’ancien président, on a quand même fait monter le club de CFA en Ligue 1, tout en aménageant au fur et à mesure. On a commencé par faire une tribune de 5 500, puis une seconde, maintenant une troisième… Tout ça couvert, hein, parce qu’en France, si c’est pas couvert, c’est pas comme dans le Sud ou en Grande-Bretagne, les spectateurs viennent pas. Il faut qu’ils soient assis, qu’il y ait presque un peu de coussin sur les trucs… C’est Dijon aussi ça, des villes qui ne sont pas de vraies villes ouvrières où il y a une vraie tradition du foot. Nous, si on gagne, ils sont très nombreux, je crois d’ailleurs qu’on est le meilleur public de Ligue 2, mais sinon ça marche pas. On aura un stade de 22 000 places, on en parlait avec Aulas samedi dernier, ce sera bien pour Dijon. Un peu plus grand qu’Auxerre… Après tout, ils ont bien été en quarts de finale de Ligue des champions avec un stade de 20 000 places. Nancy, c’est une bonne image aussi, même si on sera meilleurs qu’eux cette année. Reims aussi, d’ailleurs on a engagé le même architecte… On pourra monter en Ligue 1.
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Propos recueillis par Théo Denmat, à Dijon

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