- C3
- 16es
- Braga-Marseille (1-0)
Fini-parti, Marseille est en huitièmes
Marseille s'est fait peur pendant 45 minutes, avant de reprendre son destin en main et d'assurer sa qualification sur la pelouse du Sporting Braga. Pas flamboyant, mais suffisant alors que Florian Thauvin et Dimitri Payet étaient sur le banc.
Sporting Braga 1-0 Olympique de Marseille
But : R. Horta (31e) pour le Sporting Braga
Il n’est jamais facile de gérer son avance, aussi large soit-elle. Dans ce contexte, il a fallu 45 minutes à l’OM et son coach pour trouver la bonne méthode. À savoir ne pas se contenter d’attendre que la furia portugaise passe, mais se décider à muscler son milieu et à prendre le contrôle des opérations. C’est ainsi que Marseille s’est fait peur, mais a su se remettre la tête à l’endroit pendant 45 minutes. Avec un peu plus de réussite, les Phocéens auraient même pu soigner l’indice UEFA français. Mais l’essentiel, à l’échelle européenne, reste de passer les tours. Et c’est tout ce que l’on retiendra ce soir.
Marseille se met en danger
Le problème quand on a pris trop d’avance au match aller, c’est que l’on a tendance à se relâcher au retour. Comme l’OM, qui a vu son matelas de trois buts prendre un coup de canif quand, à la réception d’une belle remise, Ricardo Horta fusille Yohann Pelé. 1-0 pour le Sporting Braga, et comme le début d’un doute pour l’OM face à des Portugais habitués à la Ligue Europa et qui ont décidé d’étouffer leur adversaire. Sur son banc, Rudi Garcia a matière à réfléchir, lui qui a laissé Dimitri Payet et Florian Thauvin sur le banc. Les titulaires du soir en attaque, Lucas Ocampos et Clinton Njie, ne sont pas des plus inspirés, à l’image d’une frappe dans les nuages du Camerounais en fin de premier acte (40e). Et comme ce petit but qui mettrait l’OM à l’abri n’arrive pas, c’est tout l’édifice phocéen qui devient fébrile, à l’image d’un dégagement approximatif de Bouna Sarr juste avant la pause (41e). Au moment de profiter de celle-ci, les hommes de Rudi Garcia n’ont qu’une seule bonne nouvelle à offrir : le suspense est intact.
Rudi Garcia rectifie le tir
Conscient qu’il faut rectifier le tir, l’entraîneur marseillais sort Njie pour densifier son milieu avec Zambo-Anguissa dès le retour des vestiaires. À bon escient, puisque l’OM montre de suite un visage radicalement différent, mais sans concrétiser sa domination pour tuer les espoirs portugais. Valère Germain (50e), Hiroki Sakaï (64e) et Lucas Ocampos (68e) butent tous sur un excellent Matheus, quand Sarr manque de peu le cadre (74e). Et en face, Braga a deux opportunités à l’heure de jeu et à la 70e par Eduardo. Suffisamment flippant pour que Garcia décide de sortir son artillerie lourde avec Flo Thauvin à la place de Germain (72e), puis Dimitri Payet à la place d’un très bon Morgan Sanson (84e), dont plusieurs offrandes auraient pu être décisives. Les Phocéens maîtrisent la seconde période, parfois sur un fil, comme lors de l’incursion de Xadas dans la surface de Pelé (80e), ou une frappe de Martins qui finit dans les bras du gardien marseillais. Deux dernières grosses alertes pour l’OM qui, en faisant le minimum syndical, verra bien les huitièmes de finale.
Sporting Braga (4-3-3) : Matheus Magalhaes – Jefferson, Silva, Viana, Goiano (Martins, 73e) – Vukčević, A. Horta, Esgaio – R. Horta (Xadas, 73e), Hassan (Paulinho, 55e), Eduardo. Entraîneur : Ferreira.
Olympique de Marseille (4-3-3) : Pelé – Sakaï, Rolando, Rami, Sarr – Sanson (Payet, 84e), Luiz Gustavo, Lopez – Ocampos, Germain (Thauvin, 73e), Njie (Zambo Anguissa, 46e). Entraîneur : Garcia
Résultats et classement de la Ligue Europa Retrouvez toute l’actualité de la Ligue EuropaPar Nicolas Jucha