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Fin de série pour Nancy, Bordeaux chute à Ajaccio

par Swann Borsellino
Fin de série pour Nancy, Bordeaux  chute à Ajaccio

Battus 1-2 sur leur pelouse face à Reims, les joueurs de l’AS Nancy-Lorraine connaissent un gros coup d’arrêt. Dominateurs en Corse, les Bordelais sont, eux, tombés sur un grand Memo Ochoa. Match nul entre Nice et Lorient (1-1).

Nancy 1 – 2 Reims

De la guérison apparente à la rechute, il n’y a qu’un pas. Un pas que les joueurs de l’AS Nancy-Lorraine ont franchi ce soir, à Marcel-Picot, face au mauvais adversaire : le Stade de Reims. Dans ce duel à mort entre deux équipes mal barrées, c’est celle de Patrick Gabriel qui craque et qui retombe dans ses travers. Souvent incapables de conserver leur avantage depuis le début de la saison, les coéquipiers de Sébastien Puygrenier vont se lancer dans une nouvelle démonstration de mauvaise gestion d’un match. Parfaitement entrés dans la rencontre, les locaux se mettent vite en action. Sané, de la tête, inquiète Placide tandis que Romain Grange fait vivre le ballon sur le synthé de Picot. A la demi-heure de jeu, le buteur maison, Sébastien Puygrenier, profite de son spot préféré, un corner mal renvoyé, pour ouvrir le score d’une frappe un peu vicieuse. Les Nancéiens exultent, les Rémois font la gueule, Hubert Fournier craint pour son job. Mais ce sont des Champenois fermement décidés à éviter le Pôle Emploi à leur coach qui reviennent sur l’herbe plastique nancéienne. Auteur d’un gros match, Ayité profite de la passivité de la défense des locaux pour dégainer un crochet puis une frappe enroulée du gauche qui ne laisse aucune chance à un Grégorini impuissant. Sortis de leur match, les Nancéiens craquent à nouveau, quelques minutes plus tard. Cette fois, c’est Fortes qui en profite. Placide se charge de repousser les dernières esquisses d’attaque des Lorrains. Des hommes qui rechutent alors qu’ils n’étaient qu’à 45 minutes de dépasser leurs adversaires du soir au classement.

Ajaccio 1 – 0 Bordeaux

Alerte, geste fou à Ajaccio. Et non, ce n’est pas une panenka foirée d’Adrian Mutu. Inspiré et sans complexe sur un ballon en l’air suite à un coup de pied arrêté, Ricardo Faty arrête le temps, envoie ses longues jambes dans les airs et dégaine un retourné acrobatique qui se loge dans les buts d’un Carrasso impuissant. On joue la demi-heure de jeu et Ajaccio, serein à domicile, vient de prendre l’avantage face à Bordeaux. Incertain avant la rencontre car bientôt papa d’un bébé chevelu, Memo Ochoa fait le boulot dans les buts et dégoûte Obraniak et ses potes. Ce match, c’est aussi l’occasion d’un duel qui sent bon la Ligue 1 entre David Bellion et le revenant Ronald Zubar. Du plaisir en barre. La mi-temps ne change rien à la forme du portier mexicain, qui prend un malin plaisir à repousser les tentatives d’un Bordeaux plus convainquant au retour des vestiaires. Dominateurs, les visiteurs ne se procurent que quelques occasions. Pas suffisant pour perturber des Corses qui voient Oliech et Mostefa pénétrer sur le pré. Des entrées qui ne changent rien à la pression bordelaise et à la maestria d’Ochoa qui, du pied, préserve les trois points des locaux. A Ajaccio, Memo a mérité un bon congé paternité.

Nice 1 – 1 Lorient

Un match un peu fou entre deux des équipes hype de la saison. Privés de Dario Cvitanich mais avec Neal Maupay, qui chope sa première titularisation en Ligue 1, les Niçois sont bousculés d’entrée de jeu par une bonne équipe de Lorient. Engagé, le match offre de jolis duels, notamment entre Aliadière et Civelli, mais débouche sur trop peu d’occasions. Au final, c’est le bon Mareque qui, juste avant la pause, voit sa mine du pied droit flirter avec la lucarne, qui offre le premier frisson aux supporters présents au Stade du Ray. La deuxième période est plus riche en sensations pour ceux qui se les pèlent en tribunes. Malheureusement pour les locaux, ce sont toujours les Bretons qui sont à l’attaque. Bien servi par Monnet-Paquet, Aliadière envoie une demi-volée de l’extérieur du pied mourir près du poteau. Ce n’est que partie remise pour les visiteurs, qui finissent par prendre l’avantage grâce à Mareque, auteur d’un joli ballon piqué. A peine le temps d’être contents que les hommes de Christian Gourcuff se prennent un pion d’Eysseric. Le dernier de la rencontre. Les Lorientais peuvent faire la gueule.

Valenciennes 2 – 1 Brest

Pour les Brestois, cette 24e journée était avant tout l’occasion de prendre un peu d’avance sur la zone rouge. Oui, entre les deux confrontations directes entre losers ce soir (Nancy-Reims et Troyes-Sochaux) et le duel entre Evian et Marseille demain, les joueurs de Landry Chauvin avaient une bonne raison de se bouger les fesses ce samedi soir sur la pelouse de Valenciennes. Mais peu brillants à l’extérieur depuis le début de la saison, les Bretons ont une nouvelle fois coulé loin de leur base. D’ailleurs, ils n’ont pas vraiment eu le temps d’espérer puisque le Valenciennois Dossevi n’a eu besoin que d’une petite dizaine de minutes pour tromper Thébaux d’une très jolie demi-volée. Piqués au vif, les visiteurs tentent de répondre via Ayité et Dernis. Mais la tentative du premier est repoussée par Penneteau tandis que celle du second est contrée sur sa ligne par Néry. Décidément peu inspiré, l’ancien Montpelliérain, idéalement servi quelques minutes plus tard, dévisse une frappe du gauche qui semblait prête à finir dans la lucarne. Emmenés par un très bon Nguette et un Melkison omniprésent, les Valenciennois font le break avant la pause grâce à Rudy Mater. Tout en besogne, le latéral droit nordiste remonte le ballon et envoie une mine de loin. La trajectoire du ballon, assez semblable à celle d’une balle de plage « corner » , pousse Thébaux à une drôle de bourde. Plus motivés au retour des vestiaires, les Brestois vont souffrir à cause du Brandao local, Benschop. Un poteau et beaucoup de maladresse, c’est tout ce que l’attaquant batave a pu offrir à son équipe, qui s’incline assez logiquement sur la pelouse de Valenciennes. Au final, c’est à Marseille qu’on a le plus vibré. Bah ouais, Raspentino a scoré en toute fin de match. A Brest par contre, la fin de saison va être longue. Peut-être moins pour Landry Chauvin.

Troyes 0 – 0 Sochaux

Il est là, le nul bidon qui n’arrange personne. Mais à vrai dire, si les deux équipes ont mis de l’intensité dans la rencontre, on voit mal comment cette rencontre pouvait finir autrement que par ce score nul et vierge. Car au final, ce Troyes–Sochaux a surtout été un concours de coups de pied arrêtés et, de ce fait, de performances de gardiens. Impérial ce soir sur les tentatives des coéquipiers de Ryad Boudebouz, Yohann Thuram a offert un point important aux joueurs de Jean-Marc Furlan. Pas assez incisifs pour se plaindre de l’issue du match, les Sochaliens, eux, gardent la tête en dehors de la zone rouge et peuvent également remercier Pouplin, auteur d’une belle parade sur une frappe de Darbion. Lever 14h demain, histoire de regarder Evian, en supportant l’OM, évidemment.

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par Swann Borsellino

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