- Ligue 1
- 33e journée
- Lyon/PSG
- Les notes
Ferri et Lopes, Gones baby Gones
Auteur d'un nouveau but de loin, Jordan Ferri a confirmé sa forme actuelle contre le PSG au même titre qu'Anthony Lopes, énorme dans ses bois. Côté parisien, Cavani a une nouvelle fois déçu, au même titre que Salvatore Sirigu, apparemment amateur de Mickaël Landreau.
Olympique lyonnais
Lopes (7,5) : La Cage dorée. Une parade extraordinaire d’entrée de jeu sur un coup de boule de Cavani qui a lancé le portier rhodanien sur des rails beaucoup plus séduisants que ceux de la Part-Dieu. Plus serein dans le jeu aérien, impérial sur sa ligne, l’international portugais de l’OL est en train de devenir un vrai bon joueur.
Dabo (5) : Ce soir, il était Mou, amadou. Pas de nouvelles de Mariam, en revanche.
Biševac (6) : Défendre sur Cavani, c’est assez simple quand on a eu Guillaume Hoarau au marquage à l’entraînement pendant toute une saison.
Koné (6) : Une saison faite de haut et de bas. Pas étonnant quand on porte le nom d’une marque d’ascenseur. Hors-service en fin de match, donc remplacé par Umtiti.
Tolisso (6) : Dimanche Tolisso = Sunday Oliseh. De l’activité et du sérieux sur son côté droit où Lucas Digne aura beaucoup tenté et peu réussi.
Gonalons (6) : Si Cavani a fait une prestation aussi mauvaise, c’est parce que Maxime Gonalons a passé la soirée à lui demander si Naples valait le coup. Accessoirement, Maxime a passé la soirée à mettre des petits coups et à gratter des ballons.
Mvuemba (6,5) : Si ses facéties capillaires sont plutôt Gérald, force est de constater que Hé Arnold est de retour. Pour le plus grand bonheur de tous.
Ferri (7,5) : Une activité de tous les instants, du bonheur dans les petits espaces et des caresses du pied droit à n’en plus finir. Délicieux même de loin, Caline Ferri est the Voice de l’Olympique lyonnais.
Fekir (6) : Un très bel enchaînement sur le côté gauche et une frappe loupée conclue d’un très beau « sa mère la pute » . Titularisé par Rémi Garde dans le rôle principal de Meet the Fekir, Nabil a fait avaler quelques sabres à la défense parisienne. Quand Fekir sera mûr ou aura la pêche, il y aura des gueules de bois.
Gomis (6,5) : Quelle protection de balle du postérieur… Si Gomis avait le nom de famille de son portier, on le surnommerait Jennifer. En attendant, il a été parfait dos au but, s’est procuré de belles occasions en solo avant de s’arachide en fin de match pour être présent sur les corners défensif. La recette pour un Bafé réussi.
Briand (5) : Tellement de courses dans le vide qu’on se serait cru sur AB Motors. On était pourtant sur Canal, Jimmy.
Umtiti (non noté) : Une entrée pour se prendre une volée de Cavani dans la gueule. De quoi rendre nostalgique Sylvain Kastendeuch qui, dans son coin, espère toujours une fin de carrière plus heureuse.
Bedimo (non noté) : Comme le dit l’expression, qui Bedimo consent. Et quand on entend parler Mouhamadou Dabo, on comprend mieux pourquoi.
Paris Saint-Germain
Sirigu (4) : Lobé comme un vulgaire Landreau. De quoi se mettre un petit Aretha Franklin.
Digne (4,5) : Vous le connaissez, l’invité parasite qui veut se faire passer pour un mec serviable en faisant le mec super impliqué alors qu’il ne fait qu’amener l’eau à table pendant que vous cuisinez ? Oui, celui dont vos parents disent qu’il est bien élevé au moment où il claque la porte. Le type qui donne l’impression de bouffer son couloir alors qu’en fait, il n’a pas centré du match, quoi. Bah c’est Lucas Digne.
Thiago Silva (4,5) : TS est une espèce en voie de DjibrilCissésation. Le Brésilien n’arrête pas de râler après les siens alors qu’il affiche lui-même un niveau inférieur à ce qu’il offre habituellement. Si le Brésilien est déjà concentré sur le Mondial, qu’il laisse sa place à Papus Camara.
Alex (4) : Le Jean-Vincent Placé de la soirée. Il n’a pas aimé ce que proposaient les adversaires ce dimanche, alors il a quitté le plateau. Pourtant, à la cantine, Alex n’est jamais le dernier à réclamer Le Supplément.
Van der Wiel (4) : Christophe Jallet a pris le soleil en terrasse cette semaine.
Matuidi (3,5) : Le leader d’une formation cycliste qui a fait des Alpes extraordinaires, mais qui craque dans les Pyrénées lors de la troisième et dernière semaine. Un classique.
Thiago Motta (5,5) : Un match standard à 100 ballons touchés, disputé la tête levée, le buste droit et terminé avec un carton jaune. #classic
Cabaye (5) : Titulaire, Yohan avait l’occasion de se faire une petite place au soleil. Au lieu de ça, il a sifflé là-haut sur la colline. Manque de pot, contrairement à la nana dont parle Joe Dassin, Marco Verratti va revenir et il n’en a rien à cirer du bouquet d’églantines.
Pastore (7) : Beaucoup de maladresses lors des 10 dernières minutes, mais énormément d’amour lors des 80 premières. Comme quoi, jouir n’est pas nécessairement le plus important.
Lavezzi (3,5) : Pas facile de se sortir du pressing lyonnais quand on a une conduite de balle qui imite les trajectoires carrées du Snake sur Nokia 3310. En revanche, dans le doute, on s’abstient de faire des passes décisives aux adversaires.
Cavani (2) : Le comédien le moins drôle qui soit passé à Paris cette année : Anthony Kavanigh.
Lucas (non noté) : Une entrée, un délice de coup franc, mais pas d’accélération foudroyante. Forcément décevant, donc.
Ménez (10) : Une entrée, un ballon perdu, une faute, un carton jaune. C’est ce qu’on appelle mettre à profit son temps de jeu.
Par Swann Borsellino