- France
- Ligue 1
- 33e journée
- OL/ASSE
- Notes
Fekir à la pointe, Perrin colmate
Pendant 78 minutes, Nabil Fekir a éclaboussé de sa classe les 21 autres acteurs de ce derby complètement fou. Seulement, Perrin et les siens ont su profiter de la bêtise de Rose pour prendre un point au rival.
Olympique lyonnais
Lopes (5) : Un grand pont de Romain Hamouma à Gerland, c’est déjà assez humiliant comme ça. Mais alors se faire marcher dessus par Théophile-Catherine…
Jallet (7) : Chauve qui court dans des couloirs, titulaire d’une clef du match et assez rigolo devant les caméras ? Passe-partout.
Rose (3) : Le paki a tendu la main. Il s’est fait exclure du restaurant. Rose rouge.
Umtiti (6) : Et si c’était lui, le chat noir de l’Olympique lyonnais ? À bien y regarder, la plupart des défenseurs qui jouent à ses côtés sont très mauvais. Coïncidence ? Sans doute.
Bedimo (7) : Depuis quelque temps, Henri semblait avoir perdu de sa superbe. Mais ce soir, il était de nouveau à l’affiche de Manimal. Bedimonstre.
Gonalons (7) : Pour le retour du Gone à Lyon, Rose a laissé son capitaine redescendre à ses premières amours. Et visiblement, Maxime est toujours amoureux.
Ferri (6) : C’est moi, Jordan. C’est toi, le grand. Toujours ensemble. Quand un y va. Remplacé par Grenier (70e), qui n’a apparemment rien perdu de son football.
Tolisso (7) : C’est moi, Corentin. Et toi, le petit. Toujours unis. L’autre le suit.
Fekir (8) : S’il y en a bien un qui aurait pu s’asseoir sur une planche de clous ce soir, c’est bien le Fekir. Paranormal Activity. Remplacé par Yattara (78e), plus MouMou que Momo.
Njie (7) : Njie, Njie, they can’t say we never tried. Mick Jagger le savait bien, Clinton est un besogneux. Et le travail finit toujours par payer. Remplacé par Ghezzal (86e), qui lui n’a pas inspiré grand monde.
Lacazette (5) : Aimant à défenseurs pendant 45 minutes, Alexandre a libéré des espaces pour ses copains. Avant de se perdre dedans.
AS Saint-Étienne
Ruffier (6) : Ruffier est un bon professionnel, qui a gardé sa maison avec efficacité, mais n’a pas pu réaliser l’impossible lorsque son arrière-garde a ouvert la porte. Stéphane recherche défense à louer ou acheter.
Tabanou (5) : C’est bizarre, mais Franck a toujours l’air au bord des larmes. Peut-être le fait de ne plus pouvoir mettre de chiches depuis son repositionnement en latéral. Ou peut-être de se faire victimiser par Jallet.
Theophile-Catherine (5) : T’eshautphile : def : Personne qui affiche une envie irrépressible d’occuper une position plus avancée que celle attribuée. D’où une claire incapacité à juguler les appels dans son dos.
Perrin (7) : Difficile de limiter la casse quand on est le seul du boys band à avoir du talent. Pourtant, Loïc a montré qu’il était le seul mec solide du trio. Comme Matt Pokora chez les Linkup. Une étoile.
Baysse (3) : Ni travailleuse ni longue. Forcément, une mauvaise Baysse. Remplacé par Hamouma (27e, 6,5), grande raie, grand pont.
Clerc (4) : Élève sage et sans histoire à Lyon, François a profité de son déménagement à Saint-Étienne pour tenter de s’imposer comme un bad boy, chignon à l’appui. Son corps d’allumette et sa tête de babtou fragile ne trompent néanmoins personne. Surtout pas Henri Bedimo.
N’Guemo (6) : À propos sur son intervention dès la première minute, le Camerounais n’a pas ménagé ses efforts pour éviter la noyade des 30 premières minutes, escroquant même l’OL grâce à sa frappe sur la main de Rose. Une action qui a permis à Sainté d’éviter l’échafaud. Landru N’Guemo. Remplacé par Diomandé (71e), valait rien Ismaël.
Clément (5) : Sur le premier but, Fekir aurait eu le temps de faire trois tours autour de lui. Puis, il a dû lui courir après pendant 80 minutes. Une soirée crevante donc.
Corgnet (6) : Dont la seule utilité consiste à distribuer un caviar de temps à autre. Mission accomplie sur le second but. Remplacé par Monnet-Paquet (83e) pas eu le temps de le mettre.
Gradel (6) : Petit corps nerveux a sans doute sauvé le match des Verts en étant à l’origine du penalty et de l’expulsion. Avant d’agripper la glotte de Fekir, ce qui n’est pas une mince affaire vu la ressemblance entre le Lyonnais et un taureau.
Erding (3) : Fort comme un Turc, invisible comme un Mevlüt. Flûte.
À lire : le compte-rendu du match
⇒ Résultats et classement de L1
Par Gabriel Cnudde et Raphael Gaftarnik