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Feindouno : «Je suis toujours là»

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Feindouno : «Je suis toujours là»

Feindouno, c'est un talent gros comme ça. Un type passé à côté d'une carrière extraordinaire sans qu'on sache vraiment pourquoi, car dans les pieds, le Guinéen a de l'or. Et pour la Ligue 1, c'est un plaisir de revoir l'ancien Stéphanois avec la liquette de l'AS Monaco.

Étonnant de vous voir à Monaco…

Oui, ca s’est décidé au dernier moment. Le 31 janvier j’étais avec mon agent à Monaco. Les contacts ont toujours été là mais ça ne s’était jamais fait. Là, sans savoir vraiment pourquoi, tout le monde était OK et on a signé juste avant la deadline le lundi soir. Il devait être 23h56.

Vous aviez des contacts ailleurs ?

Oui, en Écosse notamment. Le Celtic était assez chaud, mais j’ai préféré revenir en France.

Pourquoi ?

Parce qu’il y a un vrai challenge. Je connais bien le championnat de France. Je suis parti il y a deux ans dans le Golfe (Qatar et Arabie Saoudite). Et depuis j’ai entendu beaucoup de choses à mon sujet. Notamment sur le fait que je ne pourrais pas revenir à mon meilleur niveau, que j’étais fini etc. Après, d’accord, question football, le niveau est moins élevé, mais je n’ai pas tout perdu en dix-huit mois. Il n’y a pas beaucoup d’exemples de joueurs qui sont revenus du Golfe pour s’imposer en Ligue 1. C’est une source de motivation supplémentaire. Je suis toujours là.

Justement, quel est le niveau du football dans le Golfe ?

Je dirais entre le National et le CFA. Il y a pas mal d’anciennes gloires qui viennent y terminer leur carrière, mais c’est assez physique quand même. Par contre, le rythme est moins élevé qu’en France.

Vous avez pris du plaisir ?

Un peu. Mais bon, c’est une expérience de vie, c’est à faire.

Et là, vous vous retrouvez à Monaco. Vous voyez ça comme un nouveau départ ?

Oui et non. Je connaissais le club pour l’avoir affronté de nombreuses fois. Mais là, il y a le challenge du classement. On a six mois pour éviter la Ligue 2. Avec l’effectif que l’on a, ça serait une hérésie d’être relégué. Tout va se jouer dans la tête, il faut travailler, travailler et travailler encore. Il faut montrer aux gens ce que l’on vaut vraiment. Et surtout, ne pas baisser les bras en regardant le classement.

Contractuellement, vous êtes lié pour six mois avec l’AS Monaco, c’est ça ?

Voilà, j’ai signé pour six mois. On verra derrière ce qui suivra. Ici ou ailleurs.

Vous êtes venu pour jouer à quel poste ?

Mon poste de prédilection, c’est derrière l’attaquant. Un numéro 10 avancé. Là, je sens le jeu. Je peux décrocher, dézoner, dribbler, tirer ou décaler. J’aime cette liberté. Mais si le coach me demande de jouer sur le côté droit ou sur le côté gauche, je m’exécute. C’est pour l’équipe.

Vous étiez au courant de la situation sportive du club dans le Golfe ?

Oui, car avec Al Jazeera Sport, on suit tout. Je regardais beaucoup la Ligue 1, Saint-Étienne notamment. J’étais très heureux de leur début de saison.

Vous connaissiez des joueurs à Monaco ?

Bizarrement non. Malgré dix ans de présence en Ligue 1, je n’avais joué avec aucun de mes nouveaux coéquipiers. Pareil pour le staff technique. Mais j’ai été très bien accueilli.

Et puis il y a Louis-II. Un stade atypique.

Niveau fréquentation des stades, c’est pire dans le Golfe. Hormis pour les gros matches, les stades sont vides. C’est flippant.

Et la Coupe du Monde au Qatar, c’est jouable l’été ?

Tout est faisable pour eux. C’est un autre monde. Ils ont tout. Ils peuvent tout faire. Alors s’il faut climatiser les stades, ils le feront. Et ils le feront bien. C’est une autre planète.

En revenant, vous avez retrouvé votre numéro 14 aussi.

C’est le hasard. Quand j’arrive, je demande quels numéros sont libres. On me dit que le 14, le 7 et le 19 sont disponibles. Je prends le 14 immédiatement. Et ça n’a rien à voir avec Cruyff. C’est le numéro que j’avais à Lorient et Saint-Étienne, j’y suis resté attaché. Mais mon vrai numéro fétiche, c’est le 27. C’est mon jour de naissance et c’est celui que je portais quand je marque le but au Parc des Princes qui donne le titre de champion de France à Bordeaux en 1999.

ASM/Lorient, aujourd’hui à 19h

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