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Federica Moriano : «Je suis née par Facebook»

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Federica Moriano : «Je suis née par Facebook»

Federica Moriano n'a que vingt ans, mais elle commence à faire parler d'elle en Italie, et bien au-delà. Belle gueule, jolies fesses et mannequin révélé par Facebook, elle veut devenir agent de joueurs FIFA. Une lubie atypique au pays des machos. Interview d'une nana qui en a dans le string, vénère la Juve et crache sur l'Inter.

Comment es-tu venue au football ?

Ma passion pour le football est venue grâce à mon père, qui m’emmenait au Stade des Alpes, à Turin. Mais le phénomène déclencheur fut Pippo Inzaghi… J’ai été vite passionnée par ce joueur et cet homme, à la Juventus (elle avait sept ans, ndlr). Je l’ai trouvé bon, mignon, sympa, et quand je le voyais au bras d’une fille, j’étais triste ! Plus tard, j’ai pris un abonnement avec les Ultras. Depuis, je souhaite me faire tatouer un zèbre (noir et blanc !) dans un petit cœur, avec écrit “Je t’aime”, que j’aurai toute ma vie. C’est mieux que le nom de son fiancé, parce qu’un mec, on ne sait jamais si c’est pour toujours… alors que la Juve, si !
Tu es donc une vraie fan bianconera…

Quand la Juve perdait, le lendemain, il m’arrivait de ne pas aller à l’école, tellement j’avais la rage, et pour éviter que les copains se moquent de moi ! Je supporte de me faire chambrer, sauf si l’on parle de l’Inter, parce que là, c’est la haine… Je ne peux pas faire autrement, je suis une juventina ! Pour moi, c’est le grand ennemi, surtout après le Calciopoli et la destitution des titres. J’ai aussi vu des derbys très chauds avec le Torino, dont celui dans lequel Maresca avait marqué un but, et mimé le taureau devants les supporters du Torino…
A la base, tu es “photo-model”. Comment as-tu embrassé cette carrière ?

J’ai commencé vers l’âge de quinze ans à être prise en photo à Sanremo, ma ville natale, puis on a montré des books à des agences. Mon image et un groupe créé par des copains à moi sur Net m’ont alors permis de devenir mannequin. Grâce à ça, j’ai eu six mille fans ! Je suis donc un peu née par Facebook…
Et qu’est-ce qui t’a décidée à choisir en parallèle le métier d’agent de joueurs ?

J’y ai pensé car j’ai toujours vu qu’en Italie, on considérait que le foot était fait pour les hommes ! Les femmes n’y comprennent rien, c’est bien connu… Moi, je le suis, et je le comprends bien ! Et je vois qu’en discutant, il arrive que ce soit eux qui disent des conneries ou ignorent des choses ! Pour ça, j’ai eu envie de montrer à tout le monde qu’une femme préparée peut très bien faire ce métier et montrer sa crédibilité.
Es-tu prise au sérieux par le milieu ?

Il est certain qu’il n’est pas facile de se présenter en étant jolie seulement. Mais j’aimerais qu’il me donne la possibilité de montrer qu’il y a une tête, un cœur, et tout pour se faire accepter. J’espère pouvoir l’être au fur et à mesure et si je peux avoir des contrats, je prends !
As-tu déjà des joueurs dans ton répertoire ?

Oui. J’en connais. J’ai même eu quelques liaisons avec certains d’entre-eux…
Lesquels ?

J’ai vécu avec Federico Macheda une histoire tranquille, à Manchester. Il y a eu aussi Simone Esposito, un (jeune) joueur de la Juve. Ceux qui ne pensent qu’aux femmes faciles, aux grosses voitures, aux boîtes de nuit, ça ne m’intéresse pas. C’est très rare, mais certains y échappent, comme Sebastian Giovinco, avec lequel j’ai une amitié intime. C’est quelqu’un qui a la tête sur les épaules et très loin de la caricature.
Le fait d’avoir eu des relations intimes avec des joueurs est-il un avantage ou un inconvénient ?

Je pense que ce n’est pas un avantage, parce que la relation de travail doit rester sérieuse. De plus, le risque en Italie, si j’arrive à devenir célèbre dans ce milieu et à avoir beaucoup de joueurs sous contrat, c’est la polémique ! Mais en termes de pub pure, faire parler de soi est une bonne chose…
Quel est le profil-type du joueur que tu aimerais avoir sous contrat ?Ce serait un jeune joueur, parce qu’en Italie, je trouve qu’il n’y en a pas beaucoup qui ont la chance de pouvoir évoluer au très haut niveau, comme Macheda, par exemple. Je pense qu’on n’est pas prêts à attendre que les jeunes se forgent leur propre expérience, à la différence de l’Angleterre. On n’a pas la culture pour. Ici, il faut être au bon moment à la bonne place.
Et celui d’un entraîneur tel qu’Alberto Zaccheroni peut-il t’intéresser ?

Lui, il a déjà fait quelque chose de bien à Turin, puisqu’il a fait descendre le Torino en Serie B (2006-2007) ! Et il a aussi battu l’Inter quand il entraînait la Lazio…

Par Laurent Brun et Duccio Mantellassi, à Sanremo

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