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Kombouaré, Kanak Plus

Par Jérémie Baron et Clément Gavard

Arrivé au FC Nantes avec les étiquettes du bourrin et du pompier de service, Antoine Kombouaré a miraculeusement maintenu les Canaris en Ligue 1 et enchaîne depuis août avec une saison enthousiasmante, à l'image du succès fou contre le PSG samedi dernier, un peu plus d'un an après son intronisation sur le banc. À Nantes, là où tout a commencé pour le Kanak dans l'Hexagone et dans le foot en 1983, le technicien de 58 ans balaie quelques idées reçues et reprend en main une carrière qui n'a pas été linéaire depuis son éviction du Paris Saint-Germain, en 2011. Un cocon bienvenu après un échec cuisant à Toulouse, et malgré une certaine incompatibilité avec Waldemar Kita. Portrait d'un homme presque autant redouté que Tiger Woods sur le green.

Kombouaré, Kanak Plus

L’histoire revient sur la table à chaque fois qu’Antoine Kombouaré croise le chemin du Paris Saint-Germain. Le technicien de 58 ans, plutôt pudique, parle rarement de son aventure avortée sur le banc du club de la capitale. Le 22 décembre 2011, au lendemain d’un succès contre Saint-Étienne (1-0) permettant au PSG de conforter sa place de leader, QSI et Leonardo décident de rêver plus clinquant en se séparant de Kombouaré, pas aidé par un mois de novembre délicat et une élimination précoce en phase de poules de Ligue Europa, pour laisser la place à Carlo Ancelotti. « Nous savions tous les deux (lui et Leonardo) ce qui allait se passer et que, quel que soit le travail que je pouvais fournir, la fin était programmée », raconte l’ancien coach parisien dans son bouquin Paroles d’un footballeur kanak, publié en 2014. Son meilleur pote Bertrand Guémas, qui connaît le bonhomme depuis 1985 à une époque où le courtier s’occupait des assurances de nombreux joueurs nantais, parle d’une « grande souffrance ». « Il le vit mal, même s’il ne s’exprime pas beaucoup et qu’il est très pudique. Moi qui m’occupais un peu de sa carrière et de ses sous, je lui ai dit : « Écoute Antoine, tout a un prix, prends-leur un maximum d’argent ! » Et ses demandes ont été acceptées en un quart de millième de seconde, on s’est dit qu’il n’avait pas demandé assez », se marre-t-il.

Après une pause de six mois durant laquelle il voit le Paris d’Ancelotti échouer à la deuxième place derrière Montpellier, Kombouaré choisit de s’exiler en Arabie saoudite, à Al-Hilal. Une parenthèse exotique de courte durée, le Kanak prenant la porte après seulement neuf matchs à la suite d’une défaite dans le derby contre Al-Nassr malgré… une deuxième place au classement. « Il a pris ça avec beaucoup plus de philosophie, pose Bertrand Guémas. Le PSG, c’était un club à part pour lui, comme Nantes aujourd’hui. » Dix ans plus tard, Kombouaré a retrouvé les clés de la Maison jaune, où il a fait son retour le 10 février 2021 pour succéder à l’éphémère Raymond Domenech pour devenir le quatrième entraîneur en six mois d’un FC Nantes à la dérive. Après avoir décroché le maintien dans la souffrance d’un barrage aller-retour contre Toulouse au printemps, Kombouaré a redonné des couleurs aux Jaune et Vert, au point de remettre le football au premier plan et d’éclipser les contestations toujours aussi présentes contre la présidence. Comme un clin d’œil, le Kanak a véritablement fait son retour en pleine lumière le week-end dernier avec un succès éclatant de son FCN contre le PSG (3-1) et à dix jours d’une demi-finale de Coupe de France contre Monaco qui pourrait permettre au peuple nantais de rallier Saint-Denis pour la première fois depuis 2004. Une réussite collective, mais également personnelle pour un homme prêt à déchirer les étiquettes qu’il traîne. Le coach ne fait pas partie de ceux qui intellectualisent le football à outrance. Il est dans l’essentiel, à savoir la qualité de l’homme au-delà du footballeur et la puissance du collectif, au-delà de la force des individualités.

J+1, bagarre et grand frère

Après les sommets dans la capitale et la pige saoudienne, le Kanak a remis les mains dans le cambouis, à partir de 2013, dans des clubs à dimension humaine et plus à son image. Mais c’est aussi durant cette période, entre une montée-descente avec le RC Lens, une aventure guingampaise mal terminée, un sauvetage réussi en serrant les dents avec Dijon et deux mois et demi cauchemardesques au Téfécé, qu’il s’est vu coller une image du pompier de service dont le nom rime surtout avec combat, pour le plus grand plaisir de J+1 sur Canal+. Ce n’est pas pour grand-chose d’autre, au départ, que Waldemar Kita l’a rapatrié au bercail il y a un an. « Quand il y a le feu, on appelle Antoine Kombouaré pour l’éteindre, témoigne Ludovic Baal, son vice-capitaine dans le Pas-de-Calais. Mais il ne fait pas que ça, puisqu’il a éteint le feu à Nantes et là il fait une super saison. On dit de lui que c’est la bagarre et uniquement la bagarre, mais ça n’est pas que ça. » Reste que Casque d’or, de l’aveu de tous, enfile plus facilement le costume de meneur d’hommes mobilisateur que de tacticien hors pair, et pose rarement ses valises quelque part pour tout révolutionner. « Il voulait qu’on mette beaucoup d’agressivité sur les pertes de balle et dans le pressing », se souvient Florent Balmont, qui a connu ses derniers mois de footballeur sous ses ordres au DFCO. « Il ne va pas faire quatre heures d’explication de texte, développe de son côté Étienne Didot. Il est très direct, il sait ce qu’il veut dans une séance et ça se traduit par de l’intensité, un peu à l’image de sa personnalité. Les deux premières saisons à Guingamp, on a fait des matchs exceptionnels parce qu’il réussissait à nous permettre de reproduire cette intensité pendant les matchs. »

« Le coach ne fait pas partie de ceux qui intellectualisent le football à outrance, corrobore un membre du FC Nantes. Il est dans l’essentiel, à savoir la qualité de l’homme au-delà du footballeur et la puissance du collectif, au-delà de la force des individualités. Avec lui, personne n’est au-dessus des valeurs. Il est perçu comme quelqu’un de juste par son groupe et c’est une clé essentielle. » Dans la plupart des clubs où il passe, il semble avoir montré une certaine capacité à faire passer un cap à ses joueurs dans la tête, à l’image des secondes vies d’Alban Lafont, Andrei Girotto, Pedro Chirivella, Moses Simon ou encore Ludovic Blas (déjà croisé à l’EAG) depuis son intronisation au FCN. « C’est un coach qui m’a énormément fait progresser, surtout sur le plan mental, lâche d’emblée Baal. Il a tiré le meilleur de nous-mêmes pour nous faire monter (en 2014). Il nous aidait à nous surpasser. C’était comme un grand frère, un père pour nous. »

Coups de sang et coups de mou

Un entraîneur accompagnateur et protecteur, mais également réputé pour des coups de sang qui ont marqué ceux qui ont côtoyé l’animal dans ses clubs respectifs. Didot se rappelle une télé tombée au sol lors d’une grosse colère piquée après une défaite contre Bordeaux. Gervais Martel, son président à Lens, ouvre lui aussi la boîte à souvenirs : « Je l’ai vu une fois avec un poignet multiplié par deux. Je lui demande ce qu’il a foutu et j’apprends qu’il a pété le paperboard à la mi-temps d’un match. Il faut le faire… Mais il se faisait aussi respecter comme ça, et quand ce n’est pas le cas, dans ce milieu, on se fait bouffer. » « Je coache avec ce que je suis, répondait-il à tout cela en 2018. Mais que les joueurs fassent quand même attention, les bouteilles et les paperboards peuvent encore voler. » Très franc de nature, le Néo-Calédonien a pu parfois se chauffer avec certains de ses éléments, à l’image des joueurs écartés à Nantes (Kader Bamba et Abdoulaye Touré, partis depuis), de son explication musclée avec Nicolas Pallois dans le vestiaire après une défaite à Nice en avril dernier ou encore de son engueulade avec Pascal Gastien lors de Nantes-Clermont. Je l’ai vu une fois avec un poignet multiplié par deux. Je lui demande ce qu’il a foutu et j’apprends qu’il a pété le paperboard à la mi-temps d’un match. Il faut le faire… Pour autant, accompagné depuis de longues années maintenant par son adjoint Yves Bertucci et son préparateur physique Michel Dufour, c’est une image très humaine et empathique qu’il laisse, des Côtes-d’Armor à la Côte-d’Or. Didot n’a pas oublié : « Même s’il semble froid, il prend les choses à cœur, il est proche de ses joueurs. Il ne faut pas lui faire des choses de travers. Ma maman était malade à l’époque, elle est décédée au cours de ma première saison à Guingamp, et il a fait très attention à ça, il était très proche de moi et de la famille, ça m’avait beaucoup touché. » Idem chez Balmont : « J’étais sur la fin de carrière, donc j’avais moins de temps de jeu, mais il a été assez clair et il montrait du respect pour les anciens. Un jour, il m’avait sorti au bout de dix minutes à cause d’un rouge (de Senou Coulibaly, le 9 mars 2019 face à Reims), ça m’avait touché parce que je n’avais jamais connu ça dans ma carrière. Le lendemain, il m’avait appelé pour s’excuser, qu’on puisse échanger, j’avais apprécié ce geste. Ça m’avait marqué parce qu’il n’était pas obligé. » Le technicien est décrit par Ludo Baal comme « quelqu’un d’assez rare dans le milieu. Quand ça ne matche pas avec lui, on se regarde dans les yeux et on se dit ce qui ne va pas. »

À Lens, comme dans beaucoup des projets dans lesquels il s’est engagé par la suite, il a connu des conditions chaotiques qui l’ont parfois poussé à taper du poing sur la table. « Beaucoup d’entraîneurs se seraient barrés, admet Martel. Un jour, il a même fait grève, il était venu me prévenir pour me dire qu’il allait le faire. Il n’était pas venu pendant quatre-cinq jours, c’était un peu le cirque, il s’en est pris plein la tête par les gens, mais il ne faisait pas grève, c’était un moyen de pression tellement il était fou furieux contre l’actionnaire. » Une certaine habitude à subir les conséquences de crises institutionnelles, comme à Guingamp, ou bien à se retrouver dans des bourbiers sans issues, comme à Dijon, où il avait refusé une proposition de contrat au printemps 2019 après avoir réussi l’opération maintien. Même chantier quelques mois plus tard à Toulouse, où il a pris la porte en moins de trois mois et laissé quelques mauvais souvenirs, au point que les joueurs et membres du staff de l’époque contactés n’ont pas donné suite à nos sollicitations. « Je crois qu’il a été séduit par le discours du président, il savait que ça allait être très compliqué. Et effectivement, ça a tourné en eau de boudin assez rapidement, rejoue Bertrand Guémas. C’est peut-être la seule fois où je l’ai senti un peu moins bien. » Quand il est chez lui et que la télé est allumée, vous avez neuf chances sur dix d’y voir du golf plutôt que du foot.

He loves greens

Il faut dire qu’Antoine Kombouaré ne s’était pas facilité la tâche avec une première conférence lunaire et restée tristement mémorable dans l’esprit des supporters toulousains. Pour sa grande présentation, le Kanak parle ainsi de « retrouver le goût de mettre des tampons et de se faire respecter », précise qu’il a seulement suivi le championnat avec « les résumés de « Jour de foot » » et admet qu’il « n’a pas regardé le calendrier » du TFC. Le natif de Nouméa n’est pas le roi de la communication, et il ne l’est pas devenu en posant ses fesses sur le banc de Nantes. Kombouaré est nature, presque trop. Il dit ce qu’il pense, sans calculer ni se soucier de l’image renvoyée au public. Une certaine forme de transparence absolue, quitte à passer pour un guignol. L’été dernier, il avait encore interloqué son monde au moment de l’arrivée du Ghanéen Osman Bukari : « Nous n’avons pas de cellule de recrutement. J’ai des copains qui m’ont appelé, donc on a regardé. Ils m’ont fait des propositions sur ce joueur. » Ces drôles de sorties médiatiques ont fini de construire l’image d’un Kombouaré détaché du jeu, voire d’un entraîneur fainéant et je-m’en-foutiste. Ceux qui le connaissent expliquent qu’il adopte parfois cette posture décontractée face à la presse pour se protéger et expliquent que l’ancien défenseur a besoin de ne pas penser au ballon rond à longueur de journée. « On ne demande pas à un entraîneur d’être curé et de passer 90 heures au boulot, le défend Martel. Les coachs que j’ai connus qui ne pensaient qu’au foot, ils n’ont pas fait une grande carrière. Il n’est pas enfermé dans un seul truc comme ceux qui pensent et dorment foot H24. Avec sa femme et ses amis, Antoine arrive à sortir du contexte foot, c’est ça qui fait le charme du personnage. »

Pour la première fois dans sa carrière de technicien, Kombouaré a passé un an loin des terrains, entre ses aventures toulousaine et nantaise. Chaque moment de flottement est une occasion pour lui de souffler. Après sa parenthèse dijonnaise en 2019, il décide par exemple de se couper du foot pour se lancer dans un tour du monde avec sa femme avant que son projet ne soit avorté par le coup de fil d’Olivier Sadran. Ces dernières années, il lui a également souvent été reproché de passer un peu trop de temps sur les greens pour jouer au golf, une deuxième passion assumée par le principal intéressé. Lors de sa dernière saison à Guingamp, des bruits de couloir laissaient même entendre qu’il arrivait au coach kanak de louper une séance d’entraînement pour perfectionner son swing. « L’histoire de l’absence pour un tournoi de golf, c’est faux, balaye Didot. Je me souviens qu’il avait dû quitter une semaine d’entraînement à cause d’une importante opération à l’œil. Il en a peut-être profité pour voir des amis, mais il avait bien le droit de se reposer un peu. Un an plus tôt, il drivait l’équipe de la même façon, et personne ne le critiquait pour son temps passé à jouer au golf. »

Depuis trente ans, Kombouaré écume les 18 trous de l’Hexagone, seul ou accompagné, et participe même régulièrement à des tournois. « Il joue tellement bien que ça peut en devenir indécent », sourit Bertrand Guémas, précisant au passage que l’entraîneur nantais a pris l’habitude de reverser ses gains à des associations après ses triomphes en amateur. « C’est sa manière de sortir de cette pression terrible du métier et de se vider la tête, enchaîne-t-il. Il me demande par exemple de couper mon téléphone quand on joue ensemble. N’essayez pas de le joindre s’il est au golf, il ne va pas répondre. » Gervais Martel a lui aussi partagé quelques moments clubs à la main avec Kombouaré à leur époque lensoise commune : « C’est extraordinaire comme sport. On joue contre soi, on est concentrés. Antoine est toujours dans le challenge, il y a cet aspect compétition. Même quand il est sûr de gagner le trou, il va remettre un défi sur la table pour que l’on fasse un concours d’approche tous les deux. » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Casque d’or va chercher des conseils auprès de joueurs professionnels, comme Thomas Levet ou Alex Levy. « Quand il est chez lui et que la télé est allumée, vous avez neuf chances sur dix d’y voir du golf plutôt que du foot, relance Bertrand Guémas. Il mange beaucoup de golf et il regarde aussi à peu près tous les matchs de foot. Sa femme en a un peu marre… » Il avait été sollicité plusieurs fois par M. Kita à Nantes, mais compte tenu de son caractère très spécifique, il a toujours dit qu’il n’irait jamais. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

Tout est bon dans le cocon

S’il tape régulièrement la petite balle avec des footeux (Alain Roche, Laurent Blanc, Michel Der Zakarian, Alain Boghossian notamment), il ne devrait pas de sitôt fouler le green avec Waldemar Kita. À Nantes, si tout roule sportivement pour l’équipe première, c’est aussi parce que Kombouaré a rapidement pris les commandes du navire d’une main ferme (il a d’ailleurs soigneusement verrouillé la communication ces derniers mois), en éloignant le touche-à-tout polonais de sa zone d’action. Son geste fort en octobre à la pause du match contre Clermont, où il avait empêché la direction de pénétrer dans le vestiaire, en est d’ailleurs l’attestation. Ces retrouvailles avec le FCN, dans le club de ses débuts, celui de son modèle Coco Suaudeau, sur sa « terre d’accueil » où il a toujours gardé des attaches et des souvenirs (la naissance de sa fille, une maison à Saint-Brévin-les-Pins au bord de mer, mais aussi la plupart de ses amis), semblaient avec du recul sonner comme une évidence, comme l’explique Bertrand : « Quand il a un peu de temps libre, il peut voir ses amis de la région, ça doit aider à son bien-être. En arrivant de Nouvelle-Calédonie, c’est à Nantes qu’il s’est installé et qu’il a eu plein d’amis. Son épouse Maeva est aussi très importante pour lui, c’est son équilibre, et elle adore la région nantaise. Voir sa femme heureuse, c’est aussi un souci de moins parce qu’elle l’a suivi un peu partout, ça n’a pas toujours été très simple. C’est un coin sympa au bord de la mer, il aime bien des balades avec sa femme, mais il n’aime pas la foule. »

Patron incognito

Ce retour dans le 44 n’a pourtant pas été une mince affaire, à cause d’un détail important : « Il avait été sollicité plusieurs fois par M. Kita à Nantes, mais compte tenu de son caractère très spécifique, il a toujours dit qu’il n’irait jamais, témoigne Bertrand. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, puisqu’il y a été. » On est tout de même loin du grand amour depuis, Kita et Kombouaré n’ayant quasiment aucune relation : « Entre les deux hommes, en fait ça ne se passe pas, poursuit Guémas. Je pense qu’il discute beaucoup plus avec le fils qui a un peu moins de caractère. Ils ont prévu tout à l’avance :« Laissez-moi faire, ne faites pas comme avec les autres entraîneurs. »La première ou deuxième fois où Kita l’a sollicité, il lui avait expliqué qu’il avait son diplôme d’entraîneur. Antoine lui avait répondu :« Pourquoi vous cherchez un entraîneur alors ? Allez-y, je ne serai pas votre faire-valoir. »Ce n’est pas une relation normale président-entraîneur. Mais cela convient aux deux, surtout que le job se fait. »

La cohabitation dure en tout cas depuis un an, et les bons résultats du FC Nantes, 7e de Ligue 1 avant le déplacement à Metz ce week-end, facilitent la vie de Kombouaré. Ce dernier connaît l’instabilité du métier qu’il pratique depuis bientôt 20 ans, et se doute probablement que le prochain été sera agité sur les bords de l’Erdre avec le départ programmé des cadres de la machine jaune et vert. « Antoine, il est dans le foot comme au golf : quand il rate un trou, il passe au suivant », image Gervais Martel. À l’approche de la soixantaine, le Kanak « discute assez souvent » de la vie après le foot avec Laurent Blanc (Presse Océan) et sait que la retraite finira par pointer le bout de son nez. « Il a eu une vie intense. Il n’a pas eu beaucoup de temps pour voir grandir ses enfants, ni pour son épouse. Il aspire à un moment à profiter de la vie d’une autre manière, confirme son compère Bertrand. Ses dernières expériences l’ont fatigué, mais je ne le vois pas arrêter tout de suite. Il a cette capacité à remonter sur le ring et je pense qu’il va encore travailler quelques années. » À Nantes ou ailleurs, les paperpoards n’ont pas fini de souffrir. La colline du Caqueret

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Par Jérémie Baron et Clément Gavard

Tous propos recueillis par JB et CG, sauf ceux de Kombouaré tirés de L'Équipe, Presse Océan et de conférences de presse

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