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Favori, l’Arsenal d’Emery ?

Par Florian Cadu
Favori, l’Arsenal d’Emery ?

Au milieu de Chelsea, Naples ou encore l'Inter, Arsenal vise un titre en Ligue Europa cette saison. Ça tombe bien : avec ses trois trophées gagnés dans le tournoi, le recordman Unai Emery connaît la formule pour aller au bout de la compétition. Et ça commence par un seizième de finale contre le BATE Borisov.

Lorsqu’il a quitté le Paris Saint-Germain au mois de mai dernier après quatre rencontres de Ligue 1 sans victoire et une nouvelle Coupe de France remportée, Unai Emery avait de quoi tirer la tronche. Car malgré de nombreuses coupes nationales soulevées, l’Espagnol partait avec la sensation d’avoir échoué dans sa mission. Un seul championnat glané sur deux, zéro présence en quarts de finale de la Ligue des champions… Non, le passage de l’entraîneur en France ne peut pas être considéré comme réussi.

Mais le principal intéressé n’a sans doute pas vraiment eu le temps de gamberger. Et a même eu de quoi retrouver rapidement le sourire. Déjà officialisé à Arsenal, le technicien a en effet directement eu la chance de repartir sur un nouveau projet : celui, pas facile, de succéder à Arsène Wenger à la tête des Gunners. Ses valises déjà en Angleterre, son appartement hexagonal rendu, l’ancien du Spartak Moscou et de Valence a récupéré un effectif d’une certaine qualité, pouvait s’enthousiasmer de découvrir le foot britannique et… kiffait déjà ses prochaines retrouvailles avec un de ses fidèles amours qu’il n’avait pas vu depuis plus de deux ans : la Ligue Europa.

3 X C3 = Unai

Car si certains l’ont oublié, Emery jouissait d’une glorieuse et spéciale image avant d’atterrir à Paris : celle d’un winner pour lequel la Ligue Europa n’avait plus aucun secret. Vainqueur de la compétition trois fois d’affilée avec Séville (2014, 2015, 2016), le natif de Fontarrabie détient encore aujourd’hui le record en la matière (avec Giovanni Trapattoni, trois trophées soulevés également). C’est d’ailleurs en grande partie pour ces succès en coupes européennes que le PSG, pensant (à tort ?) que la recette du coach fonctionnait aussi chez la grande sœur, avait choisi l’homme aux bouteilles pour prendre la suite d’un Laurent Blanc noyé dans les eaux des quarts de finale de C1.

Est-ce également pour ce fabuleux triplé qu’Arsenal a opté pour Unai ? Peut-être, mais pas que : le Monsieur, fin tacticien et faisant généralement bien jouer ses équipes, ne peut se réduire à un spécialiste de Ligue Europa. En attendant, les Gunners ne cracheraient pas sur un titre européen cette saison, eux qui ne sont jamais parvenus à déposer une C3 ou une C1 dans leur vitrine prenant la poussière ces derniers temps, mais tout de même bien remplie (et qui présente cependant une Coupe des villes de foires exclue et une Coupe des coupes). Et ce, malgré des finales en 2000 et en 2006. Surtout que le club londonien, largué en Premier League (cinquième avec quinze points de retard sur le leader Liverpool), est éliminé des coupes nationales et n’a donc plus que la scène continentale pour se faire plaisir.

Un seizième abordable… mais ensuite ?

La première étape, la phase de poules, a été passée avec brio : Arsenal n’a concédé qu’un nul pour cinq victoires, n’encaissant que deux buts et signant cinq clean-sheets. La deuxième, largement dans les cordes des hommes d’Emery, s’appelle BATE Borisov. Un leader du championnat biélorusse invincible dans son antre quand il croise des adversaires provenant de son pays (aucune défaite à domicile en championnat depuis le 20 août 2017), mais sorti difficilement des poules de C3 (trois défaites pour trois succès, deuxième derrière Chelsea avec deux points d’avance sur Videoton). Bref, un outsider que les Gunners ont le devoir d’écarter sans trop galérer, même si ce sera sans Mesut Özil – écarté pour ses performances jugées décevantes – ni Aaron Ramsey – touché au genou et futur joueur de la Juventus -.

Sauf que logiquement, la difficulté des épreuves risque de s’amplifier en même temps que le tournoi avance. Pas loin, des équipes comme Naples, Chelsea, l’Inter, Séville (tiens, tiens…) ou encore la Lazio visent le même objectif. D’autant qu’Emery a jeté un œil sur les statistiques : il sait parfaitement que quatre des huit dernières C3 ont été remportées par des teams repêchées de Ligue des champions. Ce que n’est pas Arsenal. En revanche, les Gunners disposent d’une clé C3 de marque Unai. Il n’y a plus qu’à trouver la serrure.

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